M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je passe � la question de Mme KUSTER � M. CONTASSOT sur la propret� du quartier "La Fourche - Guy-M�quet".
Mme Brigitte KUSTER. - Je voudrais me faire le porte-parole des habitants du quartier "La Fourche - Guy-M�quet". R�cemment, le th�me du conseil de quartier �tait la propret�. Malgr� des propositions avanc�es de solution, on n'a toujours pas abouti. Un des probl�mes particuli�rement r�currents concerne la rue Sauffroy. Cette rue est particuli�rement d�laiss�e des services puisqu'il appara�t, malgr� les pr�conisations des habitants lors d'un conseil de quartier, que les balayeurs passent syst�matiquement avant le ramassage des poubelles. De ce fait, il est difficile d'entretenir cette rue.
Au-del�, j'aimerais, Monsieur le Maire, vous faire part des propositions des habitants du conseil de quartier pour conna�tre votre avis. Ils pr�conisent certaines solutions : l'�ducation des citoyens d�s l'�cole, avec des campagnes municipales qui seraient relay�es au niveau de la Mairie ; la diffusion large et r�p�t�e des num�ros utiles � afficher dans les immeubles et cages d'escalier. Ces num�ros propret�, que nous essayons d'initier dans notre quartier, ne pourraient-ils pas �tre relay�s au niveau de la Mairie centrale ? La publicit� et la vente � bon march� d'articles de ramassage : avez-vous d�j� �tudi� cette question et o� en �tes-vous de votre r�flexion ? Dans la mesure o� la d�ontologie le permet, il convient d'agir de concert avec les grands et petits commer�ants fabriquant des articles pour chien.
Concernant l'action des autorit�s, peut-on envisager la multiplication des poubelles de rue ? Malgr� ce que vous avez d�j� annonc�, pour l'instant au niveau de ce quartier aucun retour concret. Et o� en sommes-nous de la cr�ation de caninettes ?
Il y a particuli�rement, sur ce quartier, des probl�mes de propret�. Au moment de la derni�re campagne l�gislative, nous avons vu des progr�s qui �taient faits syst�matiquement avant la venue du Maire sur le terrain.
Serait-il possible d'imaginer que le Maire de Paris se d�place plus souvent dans ce quartier afin que les rues soient propres ?
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. CONTASSOT.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Madame KUSTER, la question orale telle qu'elle �tait formul�e �tait d'un localisme, si j'ose dire, qui m'a un peu surpris parce que j'ai d�j� eu l'occasion de dire que ce type de question devait se r�gler localement. C'est ce qui a �t� fait. Votre suggestion de balayer la rue Sauffroy syst�matiquement apr�s la collecte matinale des ordures m�nag�res est �videmment une solution qui a d�j� �t� mise en oeuvre.
Si vous �tes aussi observatrice que vous le dites, vous n'avez pas pu manquer de le remarquer. Quand les choses existent sur le terrain et qu'on y est, on le constate.
Pour am�liorer la situation sur l'arrondissement, le service local de la propret� m�ne actuellement une campagne d'information afin de rappeler les r�gles de pr�sentation des d�chets � la collecte des ordures m�nag�res. Des dotations suppl�mentaires de bacs seront effectu�es � destination des habitants des immeubles afin d'�liminer les d�p�ts de vrac aujourd'hui r�currents et qui occasionnent des souillures importantes.
Parall�lement un engin suppl�mentaire de type aspiratrice sillonnera une fois par semaine l'ensemble des voies de ce quartier, pour d�barrasser le caniveau de tous papiers et d�tritus qui s'y trouveraient.
La r�forme en cours "Paris propre, ensemble", pr�sent�e � l'ensemble des maires d'arrondissement le 5 mars 2003, pr�voit la conclusion de contrats entre la Ville de Paris et chaque maire d'arrondissement. Ce contrat est l'outil naturel de d�finition des objectifs sp�cifiques � certains lieux ou quartiers, comme celui que vous �voquez. Il permettra de traiter les demandes relatives aux horaires de nettoyage de certaines rues.
Mme Brigitte KUSTER. - Ecoutez, je n'habite pas personnellement dans la rue Sauffroy. Je fais confiance � mon conseil de quartier et aux remarques qu'il m'a �t� donn� d'entendre. Je transmettrai avec plaisir la r�ponse que vous venez de donner qui, � mon avis, ne sera pas � la hauteur des esp�rances des habitants de ce quartier.
M. Christophe CARESCHE, adjoint pr�sident. - Merci.