retour Retour

57 - Vœu déposé par Mme Elisabeth de FRESQUET et les membres du groupe Union pour la démocratie française relatif au colloque organisé à l'occasion du 20e anniversaire de la disparition de Raymond Aron


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au voeu n� 32 du fascicule d�pos� �galement par Mme de FRESQUET.
Vous avez la parole, Madame.
Mme Elisabeth de FRESQUET. - Merci.
Raymond Aron nous a quitt�s le 17 octobre 1983. Philosophe, historien, politologue, journaliste, ce grand intellectuel spectateur engag� des passions humaines a �t� un grand t�moin de notre histoire.
Disciple d'Alain, pacifiste, sa connaissance de l'Allemagne des ann�es 1930, l'amena � consid�rer que la d�fense de la d�mocratie pluraliste n�cessitait parfois la guerre.
D�s 1940, il rejoignait la France combattante � Londres et devint journaliste � la France Libre. Il fut, par la suite, professeur � la Sorbonne et � l'E.N.A. tout en continuant sa carri�re de journaliste au Figaro puis � l'Express.
Son d�bat permanent avec son ancien condisciple, Jean-Paul Sartre enrichissait la pens�e fran�aise. Ce grand d�fenseur de la libert�, de la d�mocratie et de l'Europe �tait un Parisien fid�le. A l'occasion des 20 ans de sa disparition, la Soci�t� des amis de Raymond Aron avec l'aide de l'Institut Raymond Aron, de l'Ecole des hautes �tudes en sciences sociales et sous la conduite de Jean-Claude CASANOVA, directeur de la publication "Commentaires" et de Dominique SCHNAPPER, membre du Conseil constitutionnel et fille de Raymond Aron, organisera un colloque le 17 octobre 2003 au coll�ge de France.
Ce colloque illustrera la pens�e aronienne � travers les diff�rents th�mes abordant la libert�, la d�mocratie, l'Europe, ou encore la politique internationale.
Seront pr�sents de grands intellectuels et intervenants europ�ens et am�ricains.
La Soci�t� des amis de Raymond Aron souhaite aussi inviter des bacheliers parisiens. Le budget pr�visionnel s'�l�ve � 75.000 euros. La Capitale s'honorerait en soutenant cette initiative visant � entretenir la m�moire d'un Parisien c�l�bre.
Je souhaiterais donc, avec les membres du groupe U.D.F., que le Conseil de Paris, que la Ville de Paris participe � cette manifestation et apporte son soutien � la Soci�t� des amis de Raymond Aron pour le colloque du 17 octobre 2003 lors du 20e anniversaire de la disparition de Raymond Aron.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. GIRARD a la parole.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - J'y suis bien entendu favorable. N�anmoins une petite pr�cision que je souhaiterais qu'on apporte � la r�daction.
Je suis favorable � ce que la Ville apporte son soutien � ce colloque organis� � l'occasion des 20 ans de la disparition de Raymond Aron.
C'est pour vous confirmer l'intention. J'aimerais vous indiquer que le secteur culturel n'attribuant pas d'aide � l'organisation de colloques, on ne peut pas parler de financement.
Cependant, vous avez supprim� � mon avis un mot de trop, voulant aller dans mon sens.
Je crois qu'il faut rappeler la phrase suivante "que la Ville de Paris participe � cette manifestation et apporte son soutien".
Mme Elisabeth de FRESQUET. - C'est ce que j'ai dit.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - J'esp�re, ch�re amie, que vous pr�senterez pendant la mandature un voeu de m�me nature pour Jean-Paul Sartre.
Mme Dani�le AUFFRAY, adjointe. - Je m'associe bien s�r � ce que vient de dire mon coll�gue Christophe GIRARD. J'ai personnellement connu Raymond Aron et je pense aussi que c'est un grand esprit. Je pense que la Ville de Paris s'honorera � apporter son soutien.
Ma d�l�gation � la recherche se tient � la disposition du collectif qui organise ce colloque pour voir quelles sont les modalit�s de soutien qu'il pense opportunes.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - J'ajoute, pour terminer, que M. SAUTTER qui a bien connu M. Aron est favorable � ce voeu. Je pense que c'est une garantie que ce soutien ne soit pas simplement symbolique.
(Rires dans l'h�micycle).
Nous avons bien compris que cela pouvait entra�ner quelques frais.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce voeu.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Ce v?u est adopt�. (2003, V. 43).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour