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13 - 2003, ASES 87 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention d'adhésion à un groupement de commandes constitué auprès de l'U.G.A.P. afin de permettre l'acquisition de matériels médicaux destinés aux services de la Ville de Paris et aux services rattachés disposant d'un budget annexe


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration ASES 87 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer une convention d'adh�sion � un groupement de commandes constitu� aupr�s de l'U.G.A.P. afin de permettre l'acquisition de mat�riels m�dicaux destin�s aux services de la Ville de Paris et aux services rattach�s disposant d'un budget annexe.
Monsieur BERTHAULT, vous avez la parole.
M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Monsieur le Maire.
Ce sera tr�s bref.
Une r�flexion de forme sur ces deux projets de d�lib�ration.
J'ajouterai �galement � ce projet de d�lib�ration, le projet de d�lib�ration ASES 95 G qui d�pend du Conseil g�n�ral et qui a le m�me objet.
Ces deux projets de d�lib�ration, Monsieur le Maire, attestent de la d�sorganisation compl�te des services acheteurs de la Mairie de Paris qui sont oblig�s, en catastrophe, de passer des conventions particuli�res avec l'Union des groupements d'achats publics, ceci afin de d�roger aux r�gles normales de mise en concurrence du Code des march�s publics.
Pourtant lorsqu'il a �t� �lu Maire, M. DELANO� n'a cess� de proclamer qu'il am�liorerait les proc�dures existantes en mati�re de march�s publics et apr�s ces deux projets de d�lib�ration, nous constatons que loin d'am�liorer la situation en termes de Code des march�s publics, la multiplication des recours aux proc�dures exceptionnelles est d�sormais une caract�ristique fr�quente de la gestion de la Mairie de Paris.
J'aurais aim� avoir des pr�cisions sur ce sujet. Vous n'�tes pas les derniers � nous donner des le�ons de morale et � nous faire un certain nombre de remontrances sur d'autres sujets.
En l'occurrence, nous aurions souhait�, au niveau du groupe U.M.P., avoir de votre part des �claircissements sur ces projets de d�lib�ration.
Je vous remercie
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme FLAM.
Mme Mireille FLAM, adjointe, au lieu et place de M. Alain LHOSTIS, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Je vais rassurer l'orateur.
Cette proc�dure n'est en rien exceptionnelle. Les services acheteurs de la Ville ne sont en rien d�sorganis�s.
Les collectivit�s territoriales et donc la Ville de Paris peuvent s'adresser � l'U.G.A.P., �tablissement public industriel et commercial, dont c'est la mission d'effectuer en lieu et place de la Ville, les achats de fournitures et de services.
Cette possibilit� est pr�vue � l'article 9 du Code des march�s publics. Elle est r�guli�re et normale.
L'application du Code des march�s publics, dans son article 27, a oblig� l'ensemble des collectivit�s territoriales � r�examiner leurs achats selon la grille impos�e par la nomenclature des fournitures et des services publics par arr�t� du 13 d�cembre 2001 (J.O. du 26 d�cembre 2001) car pour les produits et mat�riels de sant� en particulier, on d�note une certaine complexit�.
Cette nomenclature comporte 76 familles distinctes. Dans ce contexte, tous les appels d'offres n�cessaires ne peuvent pas �tre b�tis simultan�ment et le recours transitoire � l'U.G.A.P. - et la d�lib�ration sur laquelle vous �tes intervenu en fait l'objet - permet dans certains cas de disposer plus rapidement d'un support juridique ad�quat pour assurer le fonctionnement ou l'am�lioration des services rendus.
Dans le cadre des �quipements m�dicaux, les achats effectu�s aupr�s de l'U.G.A.P. ne couvriront qu'une partie des besoins et de fa�on transitoire.
D'autres achats feront l'objet d'appels d'offres prochainement, pour la Ville en particulier.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 87.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 87).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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