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78 - 2003, DVD 201 - Programme 2002 d'opérations ponctuelles en faveur des autobus dans les 6e, 8e, 9e, 12e, 13e, 14e, 15e et 17e arrondissements.Vœu déposé par M. VUILLERMOZ et les membres du groupe communiste relatif à l'augmentation du nombre de bus affecté au réseau en 2003


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 201 sur lequel un v?u a �t� d�pos� par le groupe communiste : programme 2002 d'op�rations ponctuelles en faveur des autobus dans un certain nombre d'arrondissements.
Mme MEYNAUD a la parole.
Mme Sophie MEYNAUD. - Le Conseil de Paris d�lib�re sur tout un ensemble d'am�nagements de voirie pour am�liorer le fonctionnement des transports collectifs, notamment le r�seau des autobus.
Paris s'inscrit pleinement dans le cadre de la mise en place du Plan de d�placements urbains sur lequel nous aurons � d�lib�rer prochainement en le d�clinant pour la Ville de Paris.
Les objectifs du P.D.U., tels qu'ils existent pour l'am�lioration du r�seau des autobus, affichent une certaine ambition puisqu'il est propos� d'am�liorer pas moins de 17 lignes d'autobus � Paris et environ 150 lignes en banlieue.
Pour rendre plus attractifs l'utilisation des autobus, Paris a engag� une politique volontariste en mati�re d'am�nagements de la voirie par la mise en place de sites propres de couloirs et en lan�ant de nouveaux projets.
Dans ce cadre, toute une s�rie de projets nous sont propos�s aujourd'hui. En la mati�re, il faut souligner celui qui concerne l'axe 38 du mobilien.
Nous adh�rons pleinement � cette d�marche en formulant cependant deux remarques :
La premi�re remarque concerne l'apport irrempla�able des autobus pour r�duire de bonne mani�re l'usage de la voiture. Pour chaque ligne parmi les plus fr�quent�es, ce ne sont pas moins de 13.000 � 70.000 voyages qui sont assur�s quotidiennement.
Il s'agit dans l'avenir de renforcer ce potentiel en am�liorant prioritairement les relations Paris-banlieue.
Au-del� des programmes engag�s, il nous faut r�fl�chir, travailler � l'avenir par la promotion et l'am�nagement de nouvelles lignes d'autobus dans le cadre, pourquoi pas, d'un mobilien de nouvelle g�n�ration.
L'action men�e par les usagers de la ligne 76 va dans cette direction. Ils demandent une am�lioration sensible et une extension du service de cette ligne.
Nous soutenons, avec nos amis de Bagnolet, cette action qui semble porter des fruits puisque le Syndicat des transports d'Ile-de-France s'appr�terait � r�pondre favorablement � une partie des demandes.
Notre deuxi�me remarque, et c'est le sens du voeu que je d�fends, concerne l'offre en mati�re d'autobus.
Am�nager des axes, c'est bien. C'est de notre responsabilit�.
Mais pour atteindre l'objectif d'une plus grande utilisation de ces transports, il faut augmenter sensiblement l'offre des autobus donc leur nombre. Il faut que la R.A.T.P. ait les moyens de r�pondre � ce d�fi.
Or les pr�visions en la mati�re sont pour le moins probl�matiques dans la mesure o�, pour 2003, elles pr�voient que 3.982 v�hicules soient affect�s au r�seau � comparer aux 3.991 qui circulaient en 2002.
Cette stagnation des moyens n'est pas conforme aux objectifs communs que nous poursuivons.
Aussi nous proposons d'intervenir aupr�s du S.T.I.F. et de la R.A.T.P. pour que le nombre des autobus affect�s au r�seau soit augment� en 2003 afin de r�pondre � l'�volution en hausse des besoins de d�placements.
C'est indispensable pour accompagner les efforts importants que la Ville consent en mati�re d'am�nagements notamment.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Mme BELLENGER a la parole.
Mme Genevi�ve BELLENGER. - Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration concerne des op�rations ponctuelles pour l'am�lioration de la qualit� de service de plusieurs lignes d'autobus parisiens qui sont l'illustration de la volont� de la Municipalit� pour am�liorer et consid�rer l'ensemble du r�seau de d�placements en transports publics de surface comme un r�seau continu, en donnant des signes positifs � l'ensemble des usagers de ce r�seau, notamment l'accessibilit� de l'arr�t au trottoir pour les personnes � mobilit� r�duite ou pour tout autre citoyen qui a droit � la s�curit� lorsqu'il descend ou monte dans un autobus.
Rappelons �galement que c'est gr�ce � ce programme 2001 que pr�s de 41 kilom�tres de site propre d'autobus ont �t� ou seront am�nag�s hors r�seau Mobilien. C'est dire que la Municipalit� ne travaille pas sur une orientation de r�seaux de surface � deux vitesses.
Cependant, nous regrettons que le d�sengagement de l'Etat dans le budget de fonctionnement du S.T.I.F., suite au budget modificatif 2003 de l'actuel Gouvernement, se traduise in�vitablement par des signes tr�s n�gatifs aux usagers des transports publics, qui repr�sentent en fait les trois quarts des Parisiens, qui attendent, en accompagnement de la politique municipale, un renforcement de l'offre et ce n'est que bon sens.
Sans vouloir opposer Paris � la banlieue, dont nous connaissons les besoins importants et le retard � gagner, et bien que nous nous f�licitions que sur 14 lignes pr�sent�es par la Ville de Paris et la R.A.T.P. � la commission du S.T.I.F., huit de ces lignes aient �t� retenues lors de la derni�re commission pour un renforcement de leur offre et de leur amplitude de service, nous d�plorons cependant que des lignes comme la 28, qui b�n�ficient d'un site propre performant dans le 15e, le 8e et le 14e arrondissements, aient �t� retoqu�es pour la deuxi�me fois par le S.T.I.F., suite aux demandes de la Ville de Paris et de la R.A.T.P.
Nous le regrettons d'autant plus que l'augmentation de la fr�quentation de cette ligne est manifeste, depuis qu'elle a gagn� une r�elle r�gularit�, particuli�rement sur le trajet gare Montparnasse - Porte d'Orl�ans, et que cette demande des usagers fut relay�e lors d'un v?u vot� � l'unanimit� du Conseil d'arrondissement d'octobre 2001, dans le 14e bien s�r.
Nous esp�rons que le S.T.I.F. continuera avec encore plus de d�termination � accompagner la politique municipale en faveur des transports publics de surface et que, dans un futur proche, les demandes concernant les lignes 28, 67, 22, 32, 69 et 87 seront entendues.
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
M. BAUPIN a la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je voudrais remercier Mme MEYNAUD et Mme BELLENGER de leurs interventions qui portaient peu sur le projet de d�lib�ration lui-m�me mais plut�t sur le contexte dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui par rapport � l'augmentation de l'offre de bus.
Apr�s avoir pass� de nombreux mois � batailler au sein du S.T.I.F. pour faire en sorte que la question de l'augmentation de l'offre de bus � Paris soit inscrite � l'ordre du jour, nous avons obtenu une victoire puisque, et je rectifie un peu les propos de Mme MEYNAUD, ce n'est pas que le S.T.I.F. "s'appr�te" � augmenter, le S.T.I.F. a d�cid� d'augmenter l'offre de bus sur quelques lignes, sur lesquelles la R.A.T.P. et la Ville de Paris l'interpellaient depuis de nombreux mois puisque nous avions d�pos� notre demande depuis plus d'un an.
Donc, apr�s de nombreuses interventions de ma part en tant que vice-pr�sident de cet organisme, et un vice-pr�sident a peu de pouvoir l� o� l'Etat r�gne en ma�tre absolu, malgr� tout, au moins, cette action de lobbying a-t-elle servi puisque quelques lignes de bus vont voir augmenter les moyens qui leur �taient attribu�s, notamment trois lignes mobiliennes, la 38, la 91 et la 96... J'ajoute la 76 puisque vous l'avez �voqu�e car c'est une ligne importante qui dessert non seulement Paris mais plusieurs communes de banlieue, notamment Bagnolet, pour laquelle l'augmentation de l'offre �tait une demande � la fois port�e par la Ville de Paris, par les usagers et par les communes concern�es.
Je voudrais aussi, quand m�me, regretter, comme vous l'avez indiqu�, que suite aux d�cisions du S�nat de diminuer l'aide de l'Etat au S.T.I.F., l'offre n'ait pas augment� � la mesure de ce qui �tait pr�vu initialement puisqu'on peut estimer � peu pr�s � 50 % l'impact en terme de perte d'augmentation, on va dire comme cela, li�e � cette d�cision du S�nat sur le budget du S.T.I.F. On peut donc regretter fortement que le d�sengagement de l'Etat, aujourd'hui, fasse que, sur plusieurs lignes de bus que rappelait Mme BELLENGER, les usagers continueront d'�tre tass�s et de subir une fr�quence insuffisante pour que le bus soit r�ellement attractif.
En ce qui concerne le v?u pr�sent� par le groupe communiste, je donne un avis favorable au nom de l'Ex�cutif.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le v?u est adopt�. (2003, V. 50).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 201.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 201).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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