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82 - Vœu n° 46 déposé par Mme Catherine GÉGOUT concernant les conditions de déplacements des agents de la Ville de Paris travaillant en horaires décalés


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du voeu n� 46 relatif aux conditions de d�placement des agents de la Ville travaillant en horaires d�cal�s.
Je donne la parole � Mme G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Monsieur le Maire.
Tr�s bri�vement, certains agents municipaux, notamment de la Direction de la Propret�, commencent tr�s t�t le matin. Ces agents s'ils r�sident loin de leur lieu de travail sont oblig�s de venir en voiture. S'ils viennent en voiture, il faut qu'ils puissent stationner. Or, pour beaucoup d'entre eux, il n'y a pas de possibilit� de stationnement autre que payant.
Avec la g�n�ralisation du stationnement payant sur voirie, ces personnes se trouvent en difficult�. Un certain nombre peuvent se garer dans les locaux municipaux, mais dans un certain nombre de cas ce n'est pas possible.
Nous estimons que la Ville, comme employeur, se doit de donner la possibilit� � ces agents de ne pas avoir de d�penses suppl�mentaires du fait simplement de l'obligation de prendre leur voiture. Il ne s'agit pas de donner des avantages � des personnes qui peuvent venir autrement qu'en voiture bien s�r.
La proposition serait que la Ville prenne des dispositions en tant qu'employeur pour mettre � disposition des places pour le Centre et l'Ouest de Paris dans les parcs conc�d�s de la Ville puisqu'il y a une tr�s grande disponibilit�, et pour le Sud, le Nord et l'Est dans les parcs de bailleurs sociaux.
C'est quelque chose que beaucoup d'employeurs pratiquent. Il n'y a aucune raison pour que les agents de la Ville de Paris ne puissent pas en b�n�ficier.
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur CONTASSOT, vous avez la parole.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Ce v?u demande � la Ville d'acqu�rir des places de stationnement pour les agents de la D.P.E. qui prennent leur poste au plus tard � 6 heures du matin. Cela pose la question des d�placements de nombreux agents de la Ville car il n'y a pas que des agents de la D.P.E. qui ont des horaires de travail qui sont parfois incompatibles avec les horaires des transports en commun.
Je signale �galement que je n'ai jamais eu connaissance de cette demande de la part des personnels de la D.P.E., les organisations syndicales demandant plut�t une carte de stationnement r�sidentiel.
De plus, il ne me semble pas tout � fait opportun de d�cider aussi rapidement que le stationnement � Paris doit �tre gratuit pour les agents de la Ville qui ne peuvent utiliser les transports en commun. Ce serait un curieux signal donn� � l'ensemble des personnes qui viennent chaque jour � Paris avec leur v�hicule qui ne manqueraient pas de demander l'�quivalent pour elles-m�mes au titre de l'�galit� de traitement.
Quoiqu'il en soit, les probl�mes de d�placement des personnels de la Ville doivent �tre, selon moi, envisag�s sous l'angle des plans de d�placement des entreprises ou �quivalents, pr�vus d'ailleurs par la loi S.R.U. et qui compl�tent les plans de d�placements urbains. Toutes les actions qui favorisent les modes de d�placement alternatifs � la voiture individuelle peuvent �tre envisag�es dans un plan de d�placement d'entreprise, que ce soit le co-voiturage, les navettes, les taxis collectifs etc. Ceci, bien entendu, en lien avec les entreprises publiques et priv�es de transports et en concertation avec les personnels pour lesquels il s'agit incontestablement d'am�liorer la qualit� et le confort des d�placements.
Je vous demande de bien vouloir retirer votre v?u le temps que l'on examine ce probl�me dans une d�marche qui pourrait �tre celle d'un plan de d�placement de l'administration parisienne et qui ne pourrait intervenir qu'apr�s la fin de la n�gociation actuelle sur la r�forme de la D.P.E., d'une part, et l'adoption du plan de d�placement dans Paris, d'autre part. A d�faut du retrait de votre v?u, je me verrais contraint de demander � notre Assembl�e de le repousser.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame G�GOUT, vous avez la parole.
Mme Catherine G�GOUT. - Je suis un peu perplexe, effectivement, cela ne concerne pas que la propret�, simplement il y en a beaucoup � la propret�. Je trouve que cela n'a rien � voir avec les Parisiens, c'est la Ville en tant qu'employeur. Il y a beaucoup d'employeurs, � la R.A.T.P., par exemple, ce sont des agents qui font des horaires tels qu'ils ne peuvent pas faire autrement que de prendre une voiture. Je ne sais pas sur combien de personnes cela doit porter, nous, nous avons �t� saisis...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame G�GOUT, vous retirez ou maintenez votre v?u ? C'est la question.
Mme Catherine G�GOUT. - Je le maintiens, c'est un vrai probl�me parce qu'on a d�j� pos� ce probl�me il y a un an et rien n'a avanc�. Donc, nous le maintenons.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est parfaitement votre droit de le maintenir, je voulais simplement avoir la r�ponse.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif, j'insiste l�-dessus.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le v?u est repouss�.

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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