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52 - QOC 95-201 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Maire de Paris concernant une étude d'opinion effectuée auprès de commerçants par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.



Libell� de la question :
"M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens ont �t� inform�s de la r�alisation, par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, d'une �tude d'opinion portant sur les commer�ants de trois quartiers dits "sensibles" situ�s notamment dans les 17e et 18e arrondissements.
Toujours selon leurs informations, cette �tude aurait notamment la Ville de Paris comme destinataire.
Si ces informations s'av�raient exactes, il para�trait opportun que le rapport de cette �tude soit port� � la connaissance des Conseillers de Paris.
Aussi, M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens souhaiteraient savoir si la Ville de Paris a connaissance de cette �tude et, si la r�ponse est positive, dans quelles conditions et quels d�lais elle compte en informer les �lus du Conseil de Paris et les arrondissements concern�s."
R�ponse (M. G�rard LEBAN, adjoint) :
"Dans le cadre de son action en faveur des commer�ants exer�ant leur activit� dans les quartiers sensibles, la C.C.I.P. a proc�d� � un d�nombrement des activit�s situ�es � l'int�rieur de certains secteurs de la Capitale dont les p�rim�tres ont �t� d�finis par la convention Ville-Etat sign�e le 27 mars 1995.
Les neuf zones sensibles de Paris sont les suivantes :
- Goutte-d'Or (18e) ;
- Charles-Hermite (18e) ;
- le 140, rue de M�nilmontant (20e) ;
- portes Clichy- Saint-Ouen (17e) ;
- porte Montmartre (18e) ;
- Cambrai- Curial- Alphonse-Karr (19e) ;
- portes Saint-Denis- Saint-Martin (10e) ;
- Buisson-Saint-Louis- Fontaine-au-Roi (11e) ;
- Bas-Belleville (20e).
Les trois secteurs trait�s � ce jour comptent 91 commerces (15 Charles-Hermite- 50 porte Montmartre- 26 portes Saint-Ouen et Clichy).
Une enqu�te par interview des commer�ants s�dentaires a �t� r�alis�e entre les mois d'avril et d'ao�t. Elle a permis d'�tablir un pr�-diagnostic des besoins des ressortissants de la Chambre.
Un plan d'actions a �t� �labor�. Il s'articule autour de 3 axes :
- le conseil individuel en mati�re de baux commerciaux notamment ;
- le conseil collectif : organisation d'une r�union d'information sp�cifique sur le th�me de "l'am�nagement du point de vente et de la vitrine" qui s'est d�roul�e le lundi 6 novembre ;
- la redynamisation des associations de commer�ants.
Il est � noter que les r�sultats des enqu�tes r�alis�es par les services de la D�l�gation de Paris sont � usage interne. Elles visent � �tablir un �tat des lieux limit� aux seules activit�s commerciales dans le but d'�tablir un programme d'actions adapt�es aux besoins sp�cifiques des ressortissants de la C.C.I.P. Bien que ces �tudes n'aient pas de caract�re confidentiel, la C.C.I.P. n'envisage pas de les diffuser, car il s'agit davantage d'un outil de travail que d'un document de fond.
Cependant, rien ne s'oppose, en principe, � ce que les �tudes soient utilis�es (apr�s validation par les instances d�cisionnelles de la C.C.I.P.), dans le cadre des groupes techniques rassemblant les principaux acteurs de la politique de la Ville qui seront mis en place ult�rieurement."

Novembre 1995
Débat
Conseil municipal
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