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48 - 2003, DAC 31 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché public de services sans formalités préalables pour la production déléguée de la 2e édition de la manifestation culturelle "Nuit blanche Paris", les 4 et 5 octobre 2003.Vœu déposé par M. Gilles ALAYRAC et les membres du groupe socialiste et radical de gauche concernant l'opération "Nuit-blanche"


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DAC 31 sur lequel un v?u a �t� d�pos� par Gilles ALAYRAC au nom du groupe socialiste et radical de gauche : autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� public de services sans formalit�s pr�alables pour la production d�l�gu�e de la 2e �dition de la manifestation culturelle "Nuit blanche Paris".
Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, voici le lancement de la deuxi�me "Nuit-blanche". Il faut que nous lisions les gazettes, de pr�f�rence gratuites, pour apprendre qui seront les moteurs de cette manifestation qui se veut toujours populaire.
Le projet de d�lib�ration d'aujourd'hui engage 1.150.000 euros. C'est beaucoup d'argent. Sans compter que cette somme ne prend pas en compte la d�lib�ration sp�cifique portant sur la s�curit� que nous avons vot�e en f�vrier.
Quoiqu'il en soit, le co�t annonc� pour cette ann�e est de 125.000 euros l'heure, soit 2.100 euros la minute c'est-�-dire pratiquement deux S.M.I.C. mensuels d�pens�s chaque minute de "Nuit-blanche".
Nous n'avons jamais eu le bilan du co�t r�el de l'�dition 2002. J'esp�re que cette nouvelle �dition fera l'objet d'un v�ritable bilan, prenant en compte l'ensemble des co�ts, y compris ceux induits par la participation des fonctionnaires de la Ville, et ceci d'autant plus qu'il me semble que vous sollicitez, cette ann�e, la participation active des arrondissements.
Par ailleurs, nous aimerions conna�tre quelles recettes de m�c�nat la Ville esp�re recueillir � l'occasion de cette seconde "Nuit-blanche" puisqu'il en �tait express�ment fait mention dans le projet de d�lib�ration.
Comme toujours, Monsieur le Maire, nous sommes avides de toutes les informations que vous voudrez bien nous donner ici et dans les conseils d'arrondissement, sur ce dossier.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame TA�EB, vous avez la parole.
Mme Karen TA�EB. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, pour une premi�re �dition, ce fut un v�ritable succ�s. 450.000 Parisiens ont donc r�pondu pr�sents au premier rendez-vous de "Nuit-blanche". Il n'est pas n�cessaire d'�tre une Cassandre pour imaginer le succ�s des prochaines �ditions qui, � l'�vidence, va aller grandissant.
Les Parisiens sont avides de ce genre de manifestation culturelle, ouverte et libre et c'est pourquoi les �lus du groupe M.R.C. soutiennent le renouvellement de "Nuit-blanche" et sa p�rennisation.
Nous sommes ravis de constater que ce renouvellement, en 2003, se fera en tenant compte des enseignements tir�s de la premi�re exp�rience.
Permettez-moi de mettre l'accent sur quelques points fondamentaux et intimement li�s � la r�ussite d'un tel �v�nement.
En premier lieu, l'accueil du public. Comme je le disais, le succ�s va donc d�cupler et nous devons �tre en mesure de pouvoir accueillir le plus grand nombre, dans les meilleures conditions. La gratuit�, que nous soutenons et qui doit rester l'un des points inflexibles d'une telle manifestation, n'est pas sans augmenter l'affluence du public et, pour que cela puisse se faire sans trop de d�ceptions, le nombre de personnes devra �tre pr�vu, dans la mesure du possible, � l'avance.
C'est pourquoi je vous propose de mettre en place une billetterie gratuite par spectacle ou entr�e dans un mus�e, ou autre lieu, qui sera donc d�livr�e � l'avance. Cela pourrait se faire sur la place de l'H�tel-de-Ville, sous la forme de diff�rents kiosques qui, non seulement pourraient d�livrer des billets gratuits en nombre limit� par personne, mais qui pourraient aussi donner diverses indications sur la programmation. Ceci aurait un autre avantage, celui de cr�er une atmosph�re de f�te une semaine, par exemple, avant la "Nuit-blanche".
Autre point qui me para�t important : la signal�tique dans les mairies d'arrondissement qui n'�tait pas faite l'an dernier.
Il serait, � mon sens, n�cessaire que les mairies d'arrondissement disposent de signal�tiques identiques � ce qui sera affich� dans Paris afin que cet �v�nement puisse intriguer ceux qui ne lisent pas forc�ment les revues sp�cialis�es.
Il est tr�s important que "Nuit-blanche" soit ressentie pleinement dans les mairies d'arrondissement. La mise en place de transports adapt�s � une manifestation d'une certaine ampleur est une n�cessit�.
Je sais que Christophe GIRARD y veille particuli�rement pour que les probl�mes de d�placement ne constituent pas un handicap.
Concernant la programmation et la direction artistique, ce sont des experts qui travaillent au sein des Affaires culturelles qui en auront la charge.
Plusieurs directeurs artistiques ont en charge le projet. Chacun d'entre eux sera charg� d'un secteur comme le Mus�e d'art moderne ou encore la Maison des M�tallos, ou sera charg� d'un th�me comme les arts num�riques ou les arts plastiques, ce qui, � mon sens, est une excellente chose.
Nous voterons donc ce projet de d�lib�ration en esp�rant que "Nuit-blanche 2003" rayonne pour le plus grand bonheur des Parisiens.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Gilles ALAYRAC pour pr�senter le voeu.
M. Gilles ALAYRAC. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, lors de la s�ance du 24 septembre, le Conseil de Paris avait adopt� un voeu que je lui avais propos� au nom du groupe socialiste et radical afin que la R.A.T.P. envisage la possibilit� de laisser ouvert le m�tro lors de la premi�re op�ration "Nuit-blanche".
Cette premi�re �dition, cela a �t� dit, a connu un retentissement consid�rable puisque plus de 450.000 personnes ont r�pondu � ce rendez-vous plac� sous le signe de la culture et de la d�couverte.
Les Parisiens et tous ceux qui se sont d�plac�s ce soir se rappellent aussi, h�las, les importants embouteillages que cet afflux avait suscit� dans les rues de la Capitale.
La Ville de Paris envisage cette ann�e de faire b�n�ficier un public encore plus nombreux, de cette nuit de la f�te et de la d�couverte. Elle �tendra aussi le territoire de la manifestation.
Il est donc plus que jamais n�cessaire de tirer les enseignements de la premi�re exp�rience et d'offrir au public des transports collectifs mieux adapt�s � l'ampleur d'une telle manifestation.
J'ajoute qu'un appel � projet a �t� lanc� vers de nombreux �tablissements publics ou municipaux qui n'avaient pas particip� � la d�cision 2002.
Ceci aura naturellement pour cons�quence d'inciter les Parisiens, les habitants de l'Ile-de-France, les touristes � se d�placer encore plus nombreux dans les rues de la Capitale.
Aussi, pour des raisons de s�curit�, pour faciliter la fluidit� de la circulation automobile, pour limiter le bruit et la pollution, je vous propose de voter de nouveau un v?u afin que la R.A.T.P., en partenariat avec la Ville, ouvre ses lignes comme elle l'a fait le 31 d�cembre dernier, et ce fut une r�ussite, au cours de la prochaine "Nuit-blanche" du 4 ou 5 octobre prochain. Alors oui, la f�te sera compl�tement r�ussie !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur ALAYRAC.
La parole est � Christophe GIRARD pour r�pondre sur les interventions et sur le voeu.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je r�pondrai sur le voeu apr�s avoir fait un commentaire � Mme MAC� de L�PINAY ainsi qu'� Mme TA�EB.
Tout d'abord sur le fond, et sur l'�tat d'esprit, je les remercie les unes comme les autres, les uns comme les autres de leur soutien car finalement c'est dans le d�bat que le soutien pour "Nuit-blanche" s'affirme au fil du temps.
Pour le co�t que Mme MAC� de L�PINAY d�cortiquait en un certain nombre de S.M.I.C. - et je me r�jouis qu'elle connaisse le montant du S.M.I.C. - je lui rappelle qu'il y aura plus de 1.000 intermittents du spectacle cette nuit-l�, c'est-�-dire que gr�ce � une op�ration comme "Nuit-blanche", qui n'est pas seulement une op�ration festive, et je demanderai dans le voeu que l'on modifie les mots, nous pouvons organiser une op�ration culturelle o� des responsables culturels organisent une nuit selon des parcours en mettant � contribution les mairies d'arrondissement, les associations, les th��tres, les lieux culturels et les lieux de culte, �glises, synagogues, mosqu�es, temples.
Je crois qu'on peut se r�jouir qu'un plus grand nombre de professionnels participent cette ann�e � l'�laboration de cette deuxi�me "Nuit-blanche".
Je crois que c'est une manifestation aujourd'hui qui a trouv� son existence pleinement, qui est parisienne, particuli�re � Paris et que d'autres capitales nous envient puisque Rome a sign� un accord avec notre Ville, que Bruxelles suit, et que d'autres villes viendront.
Sur la billetterie, dont parlait Mme TA�EB, je crois qu'il faut faire confiance aux professionnels de la Direction des Affaires culturelles qui, forts de l'exp�rience de la premi�re ann�e, sauront nous faire des propositions que nous pourrons discuter en 9e Commission.
Vous savez, Madame MAC� de L�PINAY, que cette 9e Commission, sous mon impulsion, re�oit un certain nombre de partenaires culturels, que nous d�battons, que nous trouvons parfois une entente unanime sur un certain nombre de sujets.
La 9e Commission continuera � d�battre pleinement. Pour cela, je voudrais simplement vous dire qu'il faut laisser le temps � la Direction des Affaires culturelles et aux nouveaux directeurs artistiques nouvellement nomm�s, de faire des propositions articul�es et pr�par�es.
Je n'ai pas d'opinion d�finitive sur la billetterie, je n'ai pas d'opinion d�finitive non plus sur l'articulation qui va nous �tre propos�e. Je leur fais confiance et nous en d�battrons en temps et en heure. Pas de proc�s d'intention, je vous en supplie.
Sur le voeu lui-m�me, je remercie Gilles ALAYRAC de m'apporter tout son soutien dans mes rapports avec M. Denis BAUPIN. C'est une tr�s bonne chose que l'Adjoint aux Transports puisse en effet nous soutenir dans nos n�gociations non seulement avec la R.A.T.P. mais dans ce cas pr�cis avec le S.T.I.F.
Il y a n�anmoins un co�t � la cl�. Il y a n�anmoins des opinions qui divergent sur la n�cessit� d'avoir des transports toute la nuit.
Le point de vue de la R.A.T.P. varie car nous courons le risque d'avoir un afflux tr�s important venant des villes limitrophes. Encore une fois, nous les �couterons.
A l'origine en 2001 j'avais demand� et j'avais souhait� que la R.A.T.P. puisse participer. Elle a particip� comme partenaire et elle a mis en place des Noctambus.
Je vous propose d'adopter le v?u en le modifiant de la fa�on suivante :
"C'est pourquoi le Conseil de Paris �met de nouveau le voeu qu'en partenariat avec la Ville, la R.A.T.P. et le S.T.I.F. mettent en place un dispositif nocturne de bus et de m�tros afin de contribuer � la r�ussite de l'�v�nement culturel et festif que constitue l'op�ration "Nuit-blanche".
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je vais mettre aux voix le sous-amendement de M. GIRARD... Le voeu a �t� distribu�. C'est le num�ro 25. Il est dans vos liasses.
Les quelques modifications ou pr�cisions qu'apporte M. GIRARD concernant le S.T.I.F. sont en fait des amendements de pr�cisions.
Je mets aux voix le sous-amendement de M.GIRARD au voeu de M. ALAYRAC et nous mettrons ensuite aux voix le voeu de M. ALAYRAC.
M. Laurent DOMINATI. - On aimerait avoir les amendements de M. GIRARD.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est un sous-amendement au voeu, ce n'est pas un amendement. Je ne l'ai pas. J'ai simplement ce qu'il a dit.
M. Laurent DOMINATI. - Monsieur GIRARD, donnez-nous vos sous-amendements. Nous sommes pr�ts � voter mais sur quelque chose.
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - J'ai rajout� S.T.I.F. et culturel.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est vraiment de la pr�cision.
M. GIRARD a pr�cis� qu'il rajoutait "le S.T.I.F." qui est concern� avec la R.A.T.P. par cette op�ration. Il a aussi dit qu'il ne s'agissait pas simplement d'un �v�nement festif mais aussi d'un �v�nement culturel.
Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu de M. ALAYRAC amend� par M. GIRARD.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le v?u amend� est adopt�. (2003, V. 40).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 31.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAC 31).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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