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95 - QOC 2003-176 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement républicain et citoyen à M. le Maire de Paris sur l'usage par les établissements du second degré de messages de type "S.M.S." comme outil d'information des parents sur la vie de l'établissement et de suivi des élèves


Libell� de la question :
"L'absent�isme � l'�cole, en particulier dans le second degr�, traduit souvent une situation d'�chec scolaire et conduit parfois sur le chemin de la d�linquance. Aujourd'hui, des dispositifs d'alerte existent et permettent d'informer en temps r�el les parents de l'absence non justifi�e de leur enfant. Men� avec succ�s dans deux �tablissements scolaires de la C�te d'Azur, l'usage des SMS (messages �crits) adress�s sur les t�l�phones portables des parents a particip� grandement � la diminution de l'absent�isme des �l�ves.
Peu co�teux et pratique, ce service est simple � mettre en ?uvre. Ceci explique pourquoi le Minist�re de l'Education nationale r�fl�chit aujourd'hui � un syst�me moderne d'information et de suivi des �l�ves. Ce syst�me permet par ailleurs d'informer les parents sur la vie de l'�tablissement, les horaires de cours modifi�s ou supprim�s, la convocation des conseils de classe, les projets �ducatifs, etc.
Dans ces conditions, M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen demandent si le D�partement de Paris, qui est la collectivit� de tutelle des coll�ges parisiens, ne pourrait pas encourager, avec le concours du Rectorat de Paris, la g�n�ralisation de l'usage des SMS � l'ensemble des �tablissements du second degr� dont il a la charge."
R�ponse (M. Eric FERRAND, adjoint) :
"L'absent�isme � l'�cole, en particulier dans le second degr� pr�occupe et concerne l'ensemble des partenaires du syst�me �ducatif.
Trois coll�ges du sud de la France, en accord avec le Rectorat de Nice, testent depuis l'an dernier une proc�dure d'alerte des parents d'�l�ves en cas d'absence injustifi�e de leurs enfants par l'envoi de messages �lectroniques dits "SMS" sur leurs t�l�phones portatifs.
Un logiciel sp�cialis� install� sur un ordinateur permet de g�rer simplement l'envoi des messages aux parents. Tous les coll�ges parisiens �tant d�j� dot�s par le D�partement de Paris d'un parc d'ordinateurs reli�s � l'Internet, il est ais�ment envisageable d'y transposer les exp�riences actuellement en cours � Carqueiranne, au Lavandou et � Mougins.
Il appartient au Minist�re de l'Education nationale et � l'Acad�mie de Paris de tirer le bilan des exp�riences et de se prononcer quant � l'�ventuelle mise en place d'actions similaires dans les coll�ges parisiens. En effet, outre l'appr�ciation de son efficacit�, ce type d'action repose essentiellement sur l'implication des �quipes p�dagogiques et des personnels d'�ducation de l'Etat.
Pour sa part, le D�partement de Paris, collectivit� de rattachement des coll�ges, est naturellement pr�t � s'associer � une telle initiative si elle est d�cid�e.
L'utilisation des technologies de communication ne peut toutefois �tre exclusive, une partie des parents d'�l�ves ne disposant pas du mat�riel ad�quat. Le dialogue direct avec les parents d'�l�ves demeure en outre irrempla�able.
Enfin, il est souhaitable d'inscrire ce type d'action en lien avec les dispositifs de pr�vention et de lutte contre l'�chec scolaire tels que le dispositif "Action coll�giens", actif dans 34 coll�ges parisiens et financ� la Ville de Paris, les "classes relais" cr��es par l'Acad�mie avec le concours du D�partement, ou encore les cellules de veille �ducative que l'Acad�mie et la Municipalit� sont en train de mettre en place dans les 13e et 18e arrondissements."

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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