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119 - QOC 2003-194 Question de M. René LE GOFF et des membres du groupe U.M.P. à M. le Préfet de police concernant les regroupements de réfugiés aux abords du square Alban-Satragne (10e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je vais donner la parole � M. LE GOFF pour une question � M. le Pr�fet de police.
M. Ren� LE GOFF. - Monsieur le Pr�fet, la question que je vais vous poser a d�j� �tait abord�e ce matin par une �lue "Verte" du 10e arrondissement qui d'ailleurs a mentionn� le fait que j'allais poser cette question. C'est � croire que le v?u qu'elle a pr�sent� �tait un voeu de circonstance qui ne traitait qu'une partie du probl�me que je souhaite �voquer, la partie humanitaire bien s�r, mais il n'y a pas que cela.
Depuis peu, on peut observer que de nombreux �trangers semblant �tre en situation irr�guli�re se regroupent dans l'extension du square Alban-Satragne situ� � l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Denis et du boulevard Magenta.
La proximit� avec la gare du Nord explique probablement la raison de ces attroupements.
Les riverains et tous ceux qui travaillent dans le quartier s'interrogent sur la pr�sence de cette foule. Nous devons reconna�tre que le nombre de personnes pr�sentes varie suivant les heures et les jours. Il est difficile de circuler sur les trottoirs et de nombreuses personnes, surtout les plus �g�es, ne se sentent pas en s�curit�.
La question que je souhaite vous poser est de conna�tre la situation r�elle de ces personnes : nationalit�, statut, raison de leur pr�sence � Paris.
J'avoue que les r�ponses qui ont �t� donn�es ce matin �taient tellement pr�cises qu'elles m'ont �tonn�. Quand on parle d'Irakiens, on aurait mieux fait de parler de Kurdes, cela aurait �t� plus pr�cis.
Je voudrais conna�tre les mesures que M. le Pr�fet de police, comme vous-m�me, comptez prendre pour �viter � l'avenir de telles situations afin de rassurer les Parisiens qui circulent � proximit� de cet espace vert.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Conseiller, je vais apporter des pr�cisions � cette question.
Je r�pondrai dans le domaine des comp�tences de la Pr�fecture de police consid�rant que les aspects autres ont �t� abord�s ce matin, ce probl�me �tant global.
Comme vous l'avez rappel�, le square Alban-Satragne est situ� � l'angle du Faubourg-Saint-Denis et du boulevard Magenta.
Les services de la Pr�fecture de police ont constat� que, depuis le d�but du mois de f�vrier, plusieurs dizaines de personnes, uniquement des hommes, se d�clarant de nationalit� irakienne ou turque, mais tr�s vraisemblablement, comme vous le souligniez, d'origine kurde, se retrouvent sur ce site.
D'apr�s les renseignements obtenus par les services sp�cialis�s, ils arrivent d'Italie, stationnent dans la Capitale et tentent de rejoindre des villes du Nord de la France ou de Belgique.
Il y a, en compl�ment de ce qui a �t� dit ce matin, une prise en charge sociale qui est effectu�e par l'Arm�e du Salut et par des associations kurdes r�sidant dans le 10e arrondissement et un certain nombre d'autres associations humanitaires.
Ces attroupements g�n�rent non pas des troubles � l'ordre public, mais des inqui�tudes, des dol�ances de la part du voisinage.
Face � cette situation, la Pr�fecture de police a mis en place un dispositif en relation avec les associations humanitaires, mais �galement un dispositif de s�curit� publique.
Des op�rations de s�curisation et de lutte contre l'immigration clandestine ont �t� lanc�es et, � ce jour, les services de la Pr�fecture de police ont �t� amen�s � contr�ler 179 personnes sur le site en question.
Des op�rations sont men�es tr�s r�guli�rement, parfois m�me deux fois par jour, et un certain nombre de personnes en situation irr�guli�re ont fait l'objet d'une conduite dans les services sp�cialis�s de la Pr�fecture de police afin d'examen de leur situation.
A ce jour, bien entendu vous pouvez l'imaginer, compte tenu des d�clarations de nationalit� de ces personnes, les arr�t�s de reconduite � la fronti�re qui ont �t� pris n'ont pu �tre ex�cut�s compte tenu de la situation internationale.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Pas d'observation ?
M. Ren� LE GOFF. - Non.

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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