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70 - 2003, DMG 2 - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer un appel d'offres ouvert pour la fourniture de fourgonnettes électriques hybrides, de prestations de "service de batterie de traction" et des pièces détachées nécessaires


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DMG 2 autorisant M. le Maire de Paris � lancer un appel d'offres ouvert pour la fourniture de fourgonnettes �lectriques hybrides, de prestations de "service de batterie de traction" et des pi�ces d�tach�es n�cessaires.
La parole est � Mme MARTINET.
Mme Marie-Pierre MARTINET, au lieu et place de Melle Charlotte NENNER. - Charlotte NENNER �tant absente, je ferai l'intervention en son nom.
En juin 2002, nous examinions le contrat particulier Ville-R�gion visant au renouvellement � 100 % du parc de v�hicules utilitaires l�gers vers des motorisations dites propres.
Ce contrat se traduit ici dans la r�alit�. En effet, il s'agit de l'achat de 94 v�hicules �lectriques et des services associ�s.
Bien entendu, nous nous r�jouissons de toute action visant � rendre la flotte des v�hicules de la Ville moins polluants mais le recours � l'�nergie �lectrique ne doit pas constituer la solution syst�matique en mati�re de lutte contre la pollution de l'air. En effet, il existe, dans un premier point, un probl�me de recyclage des batteries et il y a n�cessit� d'engagement de la part de la Mairie de Paris pour un recyclage sans faille des batteries qui contiennent, je le rappelle, des m�taux lourds particuli�rement n�fastes � l'environnement.
De plus, l'autonomie n'est que partiellement r�gl�e par le choix des v�hicules hybrides. Par ailleurs, les batteries sont lourdes et le poids suppl�mentaire engendre une augmentation de la consommation, ce qui peut, au final, amener un bilan �nerg�tique global qui n'est pas forc�ment tr�s positif.
Il serait donc dommage de voir une camionnette d�penser plus d'�nergie � se mouvoir elle-m�me qu'� transporter hommes et mat�riels !
Plus globalement, d'un point de vue environnemental, le passage � l'�nergie �lectrique est aussi contestable sachant que, dans le cas de l'�lectricit� produite par le nucl�aire, cela n'am�nerait qu'un changement de pollution, atmosph�rique vers le nucl�aire, et sa d�localisation, de la Ville vers l'ext�rieur.
C'est pourquoi le recours aux v�hicules �lectriques doit, selon nous, �tre fait dans le sens d'une diversification �nerg�tique et, en mati�re de v�hicules utilitaires, en particulier pour les plus lourds, seul le G.N.V. appara�t comme la solution pour une vraie flotte d�pollu�e.
La fili�re G.N.V. reste moins ch�re pour des performances, en termes de bruit, de s�curit� et de consommation particuli�rement int�ressantes.
Un bilan du fonctionnement de ces 94 v�hicules �lectriques, au bout de quelques ann�es, nous permettra de juger efficacement de cette fili�re, en fonction �galement des �volutions technologiques.
Nous voterons donc en faveur de ce projet de d�lib�ration car il va, malgr� nos r�serves, dans le sens d'une flotte municipale propre, exemplaire en mati�re de lutte contre la pollution de l'air.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 2e Commission. - En quelques mots parce que Marie-Pierre MARTINET, au nom de Charlotte NENNER, a parfaitement dress� le tableau d'une situation qu'elle conna�t bien.
Je la remercie d'avoir rappel� la grande coh�rence de l'action que nous menons et qui fait que ces deux projets de d�lib�ration, en l'occurrence, s'inscrivent dans le droit fil des documents que nous avions eu � examiner pr�c�demment.
Pour r�pondre directement � son interpellation, je voulais la rassurer. L'objectif que nous poursuivons, c'est bien d'avoir le maximum de v�hicules propres et � l'issue du march� rendu possible par ce projet de d�lib�ration, c'est 40 % du parc automobile municipal qui r�pondra aux crit�res des v�hicules dits propres, soit 1.300 des 3.180 v�hicules, berlines et utilitaires du parc.
Si nous sommes orient�s vers le maximum de v�hicules propres, nous sommes tr�s, tr�s loin du tout �lectrique puisque sur les 1.300 v�hicules propres, apr�s la r�alisation de ce march�, seuls 159 v�hicules seront des v�hicules �lectriques.
Par contre nous souhaitons pr�server ce que vous avez appel� une diversification du parc automobile propre avec le G.N.V., le G.P.L. et les v�hicules diester. On est donc bien dans cette d�marche.
Les v�hicules �lectriques ne repr�sentent qu'une partie, somme toute marginale, du parc des v�hicules propres de la Ville.
Je retiens bien volontiers votre suggestion de dresser un bilan, une �valuation de l'utilisation de ces v�hicules. D�s lors qu'on aura simplement suffisamment de recul pour le faire de fa�on pertinente.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DMG 2.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DMG 2).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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