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18 - 2003, ASES 36 - Autorisation à M. le Maire de Paris de résilier la convention de mandat de maîtrise d'ouvrage signée avec la Société de gérance d'immeubles municipaux pour la réalisation d'une crèche de 60 berceaux, 1, rue Oudinot, 58, rue Vaneau (7e), et de signer une nouvelle convention de mandat de maîtrise d'ouvrage avec la S.G.I.M. pour la réalisation de ce même équipement


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 36 sur lequel un amendement n� 9 a �t� d�pos� par le groupe U.D.F.
Il s'agit d'une autorisation � M. le Maire de Paris de r�silier la convention de mandat de ma�trise d'ouvrage sign�e avec la Soci�t� de g�rance d'immeubles municipaux pour la r�alisation d'une cr�che de 60 berceaux, 1, rue Oudinot, 58, rue Vaneau dans le 7e arrondissement, et de signer une nouvelle convention de mandat de ma�trise d'ouvrage avec la S.G.I.M. pour la r�alisation de ce m�me �quipement.
M. POZZO di BORGO a la parole.
M. Yves POZZO di BORGO. - J'interviens � la place du Maire du 7e arrondissement qui s'excuse d'�tre absent, M. Michel DUMONT.
La construction d'une cr�che de 60 berceaux avait �t� engag�e dans le 7e arrondissement rue Vaneau d�but 2002 et tout semblait en ordre de marche.
Or, nous d�couvrons � l'automne dernier que ce projet se trouve bloqu�. Apr�s de multiples interventions, nous sommes inform�s, je cite un compte rendu de la Ville, que ce dossier n'a jamais �t� totalement finalis�, notamment que la Ville n'a jamais �t� habilit�e officiellement par l'A.P.-H.P. pour la r�alisation de cet �quipement puisque ce terrain lui appartient. En fait, il n'y a pas de convention entre l'A.P.-H.P. et la Ville.
Monsieur le Maire, qu'une erreur d'instruction soit commise dans un dossier, c'est regrettable, qu'elle soit cach�e, c'est une faute. Je m'�l�ve, au nom du Maire du 7e, avec force contre ce d�faut d'information qui a pour cons�quence d'accro�tre le retard de r�alisation de cet �quipement public attendu par les familles du 7e arrondissement, le Paris d'en bas (je m'excuse de plaisanter !).
J'ignore � cet instant depuis quelle date cette erreur a �t� d�couverte et m'interroge sur le fait de savoir si elle n'aurait pas pu �tre rattrap�e plus t�t. Le Conseil du 7e arrondissement a �t� saisi d'un projet de d�lib�ration visant � remettre les choses en ordre, r�siliation de la premi�re convention de mandat de ma�trise d'ouvrage et signature d'une nouvelle convention. Or, quelle n'a pas �t� notre surprise de constater que ce projet de d�lib�ration rogne cet �quipement pour rester dans l'enveloppe financi�re, en supprimant notamment le logement de la directrice dont on nous dit qu'il sera lou� dans le quartier (quand on conna�t les prix des locations) pour une aire de jeux.
Cette d�cision est d�risoire et contestable. Mes coll�gues du Conseil d'arrondissement et moi-m�me sommes persuad�s que vous partagerez ce point de vue et que vous conviendrez que cette cr�che doit �tre construite dans la totalit� de son projet initial. C'est la raison du d�p�t de notre amendement dont je ne doute pas qu'il puisse �tre vot� par nous tous.
M. Christophe CARRESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame TROSTIANSKY, vous avez la parole.
Mme Olga TROSTIANSKY, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Je voulais apporter un commentaire. Il n'y a pas du tout d'erreurs dissimul�es � qui que ce soit. En r�ponse au Maire du 7e arrondissement, M. Michel DUMONT, je lui ai adress� un courrier en date du 20 janvier pour lui expliquer l'ensemble des �tapes. C'est vrai que c'est un projet qui a �t� pr�sent� d'abord en Commission des op�rations immobili�res en 1994. Donc, vous voyez que depuis 1994, il a d� y avoir beaucoup d'erreurs de proc�dure pour que l'on arrive en 2003 � avancer sur ce projet.
Je ne vous lis pas le contenu de ce courrier, mais je vous r�p�te qu'il n'y a aucune erreur dissimul�e, l'ensemble des �tapes sont mentionn�es dans ce courrier.
En ce qui concerne vos remarques, je crois que cet exemple en est un, mais je peux en citer d'autres o� l'on vote des projets qui mettent un, deux, trois, cinq ou huit ans � voir le jour. On a attendu huit ans pour que la cr�che des R�collets puisse enfin ouvrir ses portes.
Pour ce qui concerne les d�lais, avec Bertrand DELANO�, nous avons des objectifs pour les r�duire et ce n'�tait pas un objectif partag� par la mandature pr�c�dente.
Au sujet de votre amendement, vous avez souhait� qu'une part de la superficie de l'�tablissement soit port�e � 932 m�tres carr�s contre 805 comme pr�cis� dans le projet de d�lib�ration. Cette diff�rence s'explique par la suppression du logement de fonction pour la directive de cr�che tel qu'il �tait pr�vu dans le programme initial. Cette suppression est destin�e � permettre une relance plus rapide du dossier sans concours d'architecture, mais la directrice de cette cr�che sera log�e dans un logement � proximit� qui sera retenu, soit dans le cadre d'une convention avec l'A.P.-H.P., soit dans le patrimoine des bailleurs sociaux. C'est un �l�ment important.
Nous allons donc faire tous les efforts, en particulier pour cette cr�che, afin que la directrice puisse avoir un logement en coh�rence avec sa situation de famille.
Sur ce premier point, je ne souhaite pas �mettre d'avis favorable � l'amendement.
Par contre, pour ce qui concerne le deuxi�me point, la mise en place d'une terrasse de 40 m�tres carr�s comme pr�vu dans le programme initial, je vous propose de modifier le projet de d�lib�ration et vous soumet le contre amendement suivant : l'�tablissement de petite enfance se d�veloppera sur surface hors ?uvre d'environ 805 m�tres carr�s, soit 636 m�tres carr�s de surface utile, et comportera une surface totale d'espace ext�rieur d'au moins 200 m�tres carr�s, superficie dont la r�partition entre jardin et terrasse sera arr�t�e en fonction de l'am�nagement global du projet. De cette mani�re, l'�quipement b�n�ficiera d'un espace ext�rieur suffisant.
Voil� les r�ponses que je voulais apporter sur ce projet de d�lib�ration.
M. Christophe CARRESCHE, adjoint, pr�sident. - M. POZZO di BORGO a la parole.
M. Yves POZZO di BORGO. - La remarque que je fais est que ce genre de d�cisions pourrait �tre soumis � la mairie d'arrondissement, au moins � son Maire. Vous parlez tout le temps de d�centralisation et on d�couvre des d�cisions prises dans vos c�nacles !
Je connais le 7e arrondissement, on a la chance d'avoir des m�tres carr�s en plus et franchement, je n'ai pas encore vu un investisseur dans le 7e qui se permettrait de faire une terrasse de 200 m�tres carr�s alors que l'on a des terrains pour construire un logement. Je ne comprends pas votre logique.
M. Christophe CARRESCHE, adjoint, pr�sident. - Si on maintient votre amendement, on va encore perdre du temps !
M. Yves POZZO di BORGO. - Attendez CARESCHE, je vous en prie ! On sent tr�s bien que dans le 7e, le dossier tra�ne, quelles que soient les raisons. On accorde le b�n�fice de la bonne foi � Mme TROSTIANSKY, mais soyez un peu raisonnables.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je vais mettre aux voix.
Vous pr�sentez un sous-amendement ?
M. Yves POZZO di BORGO. - On vote pour le n�tre et contre le sien.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Est-ce que vous pouvez au moins le lire, ce sous-amendement ? Moi, je ne l'ai pas...
Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, rapporteur. - J'ai lu ce contre amendement et je vous signale que je ne prends pas des d�cisions "comme �a" pour la Petite enfance, Monsieur. Depuis deux ans il y a des r�unions tous les deux mois avec l'ensemble des maires d'arrondissement et les �lus charg�s de la Petite enfance. Donc, le 7e arrondissement n'est pas un arrondissement qui est laiss� � l'abandon, on s'en occupe et on avance.
Le projet de contre amendement que je vous propose va dans le sens d'une superficie qui puisse accepter � la fois une terrasse et un jardin ext�rieur. Je ne sais pas si vous l'avez bien entendu... Je le r�p�te donc :
"L'�tablissement de petite enfance se d�veloppera sur une surface hors ?uvre d'environ 805 m�tres carr�s, soit 636 m�tres carr�s de surface utile, et comprendra une surface totale d'espace ext�rieur d'au moins 200 m�tres carr�s, superficie dont la r�partition entre jardin et terrasse sera arr�t�e en fonction de l'architecture du projet".
Donc, je pense effectivement que cet �quipement peut ainsi b�n�ficier d'un espace ext�rieur suffisant entre le jardin et la terrasse.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - D'accord, merci.
Monsieur POZZO di BORGO, vous maintenez votre amendement ?
M. Yves POZZO di BORGO. - Bien s�r, on maintient l'amendement, mais...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je vais mettre aux voix, � main lev�e, l'amendement n� 9 de M. POZZO di BORGO.
M. Yves POZZO di BORGO. - Si on ne peut pas s'exprimer...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
L'amendement n� 9 est repouss�.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le contre-amendement de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le contre-amendement est adopt�.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 36 ainsi amend�.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration ainsi amend� est adopt�. (2003, ASES 36).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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