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147 - QOC 2003-222 Question de Mme Marielle de SARNEZ et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris concernant la recrudescence d'appartements vacants et la hausse des prix des logements, rendant ceux-ci inaccessibles aux ménages modestes et tarissant le dynamisme de la Capitale


Libell� de la question :
"Paris perd ses habitants. Le centre se vide et c'est le dynamisme et la vie de la Capitale qui sont aujourd'hui menac�s.
Dans les arrondissements du centre, les logements vacants ou r�guli�rement inoccup�s sont de plus en plus nombreux (9 % des logements des arrondissements du 1er au 6e arrondissement ne sont occup�s qu'occasionnellement selon une �tude publi�e par Le Parisien) tandis que l'on recense parall�lement plus de 100.000 demandes de logement.
Cette d�rive a plusieurs cons�quences. D'une part, la surench�re d'une client�le ais�e, souvent �trang�re, en augmentant le prix du logement, tout en en tarissant l'offre, rend la Capitale inaccessible aux m�nages modestes, qui sont alors dans l'obligation de quitter la Capitale. D'autre part, la multiplication des logements vacants ou des r�sidences secondaires menace la vie de quartier, les commerces de proximit� ayant tendance � subir une dangereuse chute d'activit�.
Ce ph�nom�ne, qui existe d�j� depuis quelques ann�es dans le centre de la Capitale, tend � s'�tendre aux arrondissements dits p�riph�riques.
Que compte faire M. le Maire de Paris pour pr�server la vie de quartier et le dynamisme de la Capitale, afin d'emp�cher que Paris ne devienne une "ville-vitrine", r�serv�e aux m�nages les plus ais�s ?"
R�ponse (M. Jean-Yves MANO, adjoint) :
"Vous faites part de votre inqui�tude au sujet du d�s�quilibre entre le nombre de logements vacants, en particulier dans les arrondissements du centre de Paris, et le nombre de demandeurs de logements sup�rieur � 100.000.
La Municipalit� partage votre pr�occupation. Ce ph�nom�ne touche toutes les grandes villes fran�aises. Il semble n�anmoins, selon les derniers chiffres publi�s par l'I.N.S.E.E., que les logements vacants aient diminu� � Paris.
Lors de l'enqu�te sur le logement effectu� en 1996, 123.000 logements �taient consid�r�s comme vacants � Paris ; ils repr�sentaient 9,34 % du parc parisien. La derni�re enqu�te r�alis�e en 2001 fait �tat de 87.000 logements (6,6%).
Dans le m�me temps, dans les autres communes fran�aises de plus de 100.000 habitants, les chiffres n'ont pas �volu� de fa�on aussi significative, le taux de vacance �tant pass� de 8,79 % � 8,3 %.
Outre l'action que m�ne la Ville pour rem�dier au ph�nom�ne de la vacance par la mission confi�e � la S.I.E.M.P., d'autres interventions, en cours, sont destin�es � augmenter l'offre de logements en direction des m�nages les plus modestes.
Il s'agit en tout premier lieu d'accro�tre et de r��quilibrer l'offre de logements sociaux, en particulier dans les arrondissements du centre et de l'ouest, de pr�server la fonction habitat du parc de logements l� o� celle-ci est la plus menac�e.
La revalorisation de l'habitat priv� dans le cadre d'op�rations programm�es d'am�lioration de l'habitat ou du dispositif de lutte contre l'insalubrit� constitue �galement un moyen de maintenir sur place la frange de population la plus modeste.
Ces diff�rents objectifs seront d�clin�s par arrondissement dans le programme local de l'habitat, la remise sur le march� des logements vacants constituant une des priorit�s dans les arrondissements centraux."

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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