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120 - QOC 2003-195 Question de Mme Roxane DECORTE à M. le Maire de Paris relative au nombre de lits fermés dans les hôpitaux parisiens et au nombre de transferts de malades


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Mme DECORTE pour une question � M. LHOSTIS et ensuite je reviendrai � Yves CONTASSOT.
Mme Roxane DECORTE. - Merci, Monsieur le Maire.
Je souhaiterais conna�tre avec pr�cision le nombre de lits ferm�s dans les h�pitaux parisiens en raison de difficult�s de personnel ou de travaux et le nombre de transferts de malades rendus n�cessaires par ces m�mes fermetures de lits, aussi bien vers d'autres �tablissements hospitaliers parisiens que vers des h�pitaux de banlieue, voire de province.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur LHOSTIS, la question �tait rapide.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Excusez-moi, je vais avoir quelques chiffres � vous donner dans quelques instants, mais je voudrais vous dire tr�s clairement quelque chose, vous savez que nous manquons d'infirmi�res, pas pour des raisons prioritaires de manque de moyens budg�taires, mais parce que nous avons du mal � recruter, je l'ai d�j� signal� au sein de cette Assembl�e. C'est en raison de ces postes non pourvus que de nombreux lits ont d� �tre ferm�s pour la s�curit� des malades.
A l'heure actuelle, 600 postes d'infirmi�res ne sont pas pourvus � l'A.P. Au total, plus de 1.500 postes actuellement ne sont pas pourvus � l'A.P.-H.P. Et sur 9.889 lits autoris�s dans la Capitale, 1.742 sont indisponibles hors soins de longue dur�e soit 17,6 %. Vous avez raison c'est un chiffre consid�rable.
Mais je voudrais vous signaler quand m�me - puisque vous me posez la question - que vous avez des amis qui si�gent � l'Assembl�e. Vous devriez leur demander pourquoi le budget 2003, que le Maire de Paris, Pr�sident de l'Assistance publique et moi-m�me avons refus� de voter, ne nous permet pas de faire face au d�ficit actuel, puisque le d�ficit de 2002, Madame DECORTE, est de l'ordre de 140 � 150 millions d'euros. Et pour 2003, nous pourrions approcher les 300 millions d'euros en cumul�.
M. Christian LE ROUX. - Nous sommes arriv�s en mai.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Vous �tes arriv�s en mai et depuis, vous auriez pu changer la donne.
M. Christian LE ROUX. - C'est votre h�ritage.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Au lieu de me poser la question � moi vous feriez bien de faire comme je l'ai fait ce matin. Ce matin le Pr�sident de la R�publique a pr�sent� son plan "cancer" et il m'avait invit� � �tre pr�sent. J'ai pu m'entretenir quelques instants avec lui et je lui ai fait part de cette difficult�, et lui ne m'a pas r�pondu dans le sens que vous avez indiqu� � l'instant, "C'est la faute des autres".
M. Christian LE ROUX. - Il fait comme vous.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Nous sommes dans une vraie difficult� qu'il faut examiner avec s�rieux et cette question de l'A.P.-H.P. et de son financement doit faire l'objet d'un examen d'ensemble et nous ne r�duirons pas la d�pense par de simples questions d'organisation, par des am�liorations d'efficacit�. Le delta comme on dit est tellement immense que nous avons besoin h�las - c'est moi qui parle - d'un rebasage.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est trop long, 2 minutes, c'est 2 minutes.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Je le r�p�te une nouvelle fois, 150 millions d'euros de d�ficit en 2002, 300 millions d'euros de d�ficit en 2003, s'il n'y a pas une d�cision gouvernementale majeure de modification du budget de l'A.P.-H.P., il n'y a pas d'issue possible.
Voil�, Monsieur le Maire, je vous remercie. Merci de cette minute suppl�mentaire.
M. Christian LE ROUX. - Merci, Mme GUIGOU !
Mme Roxane DECORTE. - La r�forme des 35 heures � l'h�pital pose aussi un vrai probl�me. La question que je vous posais portait sur les difficult�s de personnel ou de travaux. Vous n'avez pas r�pondu � ma question.
L'application des 35 heures � l'h�pital pose aussi un v�ritable probl�me. Le nouveau Gouvernement est l� depuis dix mois, faut-il vous le rappeler.
La question que je vous posais, portait sur le nombre de lits ferm�s dans les h�pitaux parisiens en raison de difficult�s de personnel ou de travaux pr�cis�ment.
Force est de constater, vous ne r�pondez pas � ma question.

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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