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81 - 2003, PJEV 7 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour l'aménagement d'allées cavalières dans le bois de Boulogne (16e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux dossiers de M. CONTASSOT.
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
Il y en a pour dix minutes maximum.
Nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 7 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour l'am�nagement d'all�es cavali�res dans le bois de Boulogne.
La parole est � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Monsieur le Maire, je vais profiter de l'examen de ce projet de d�lib�ration dans lequel on cite les patrouilles des gardes r�publicains pour rappeler que j'avais, en son temps, ?uvr� afin que la garde r�publicaine puisse ajouter � ses patrouilles mont�es dans les bois de Boulogne et de Vincennes, permises dans les ann�es 1980 par la Municipalit� de l'�poque, de nouvelles missions pour la surveillance de grands parcs parisiens pour lesquels les cavaliers sont particuli�rement adapt�s.
M. le Pr�fet de police y avait r�pondu favorablement, et je tiens � lui rendre hommage, car ce n'�tait pas facile, en commen�ant par les Buttes-Chaumont, puis le Champ-de-Mars, cette extension se d�roulant en tr�s �troite liaison entre la gendarmerie et la Pr�fecture de police, facilit�e par la nouvelle pratique du Minist�re de l'Int�rieur de rapprochement de ces deux institutions.
Je voudrais poser la question � M. le Pr�fet de savoir dans quel d�lai cette surveillance concernera �galement les parcs pour lesquels vous vous �tiez engag�s comme les Tuileries, le parc Montsouris ou le parc Suzanne-Lenglen ; si vous comptez l'�tendre, pourquoi pas, � d'autres sites et � certaines all�es cavali�res dans un certain nombre de contre-all�es � Paris.
Par exemple les contre-all�es de l'avenue Foch jusqu'� la place Dauphine ou lors des op�rations temporaires de pi�tonisation de certains sites comme les berges de la Seine qui viennent de rouvrir ce week-end ou le canal Saint-Martin.
De fa�on g�n�rale, je voudrais ajouter que cette force de plus de 3.000 hommes que constitue la garde pourrait �tre affect�e davantage � des missions de s�curit� et � un petit peu moins aux services d'honneur tr�s consommateurs d'effectifs.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je voudrais rappeler, Monsieur GOUJON, que ces espaces font partie du domaine de la Ville de Paris. Je vais donner la parole � M. CONTASSOT, puis � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, au nom de la 4e Commission. - En dehors des Tuileries qui sont du domaine de l'Etat, il s'agit de parcs et jardins de la Ville de Paris. Je vous rappelle, nous l'avons �voqu� ce matin, Christophe CARESCHE est intervenu sur cette question, que nous sommes en train d'�tudier les modalit�s de surveillance et de verbalisation sur l'ensemble de ces espaces avec l'ensemble des personnels de la Ville qui viennent de recevoir de nouvelles comp�tences en mati�re de verbalisation.
Avant m�me d'y rajouter encore des agents de la garde r�publicaine, encore faudrait-il d�j� que nous commencions par r�aliser nous-m�mes un certain nombre de dispositifs.
Avant de g�n�raliser, je souhaite que nous tirions, en commun avec la Pr�fecture de police, un bilan comme cela a �t� fait r�cemment pour les interventions effectu�es par les gardes r�publicains dans les bois sur ces nouveaux emplacements, notamment dans le parc des Buttes-Chaumont et au Champ-de-Mars pour voir l'efficacit�, les avantages et les inconv�nients avant de l'�tendre �ventuellement � d'autres parcs et jardins de la Ville.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Votre question permet de saluer � la fois le travail des forces de police et celui des forces de la gendarmerie nationale qui sont aussi pr�sentes dans Paris.
Le Ministre de l'Int�rieur a souhait�, compte tenu de ces nouvelles attributions, que la gendarmerie nationale puisse exercer �galement des missions de surveillance dans Paris, comme cela a �t� rappel�.
Nous avons travaill� de fa�on m�thodique et progressive sur ce dossier qui �tait � l'origine complexe et qui nous a permis d'abord de mettre en place un dispositif dans les Buttes-Chaumont, puis il y a de cela quelques mois au Champ-de-Mars.
A l'heure actuelle, sans rentrer dans le bilan que nous dresserons avec la Ville sur le sujet, en terme de s�curit� publique, on peut constater que ce syst�me fonctionne � la satisfaction de tous : � la satisfaction des forces de l'ordre et � la satisfaction des riverains qui ont l'occasion ainsi de voir des forces de l'ordre de fa�on un peu atypique, c'est-�-dire des forces de l'ordre � cheval, ce qui effectivement, mis � part les bois de Boulogne et de Vincennes, constitue une nouveaut� dans Paris intra-muros.
Pour r�pondre � votre question pr�cis�ment, nous �tudions des extensions possibles. Il y a deux contraintes que chacun conna�t. La premi�re c'est la disponibilit� du r�giment de cavalerie de la garde r�publicaine qui a des missions dans la R�gion Ile-de-France. Deuxi�mement, ce sont les contraintes d'ordre g�ographique.
Je puis vous indiquer que nous sommes pour l'instant en train d'�tudier la situation au niveau des Tuileries.
Nous allons examiner, en liaison avec le Minist�re de la Culture, puisque c'est lui qui est gestionnaire de ce domaine, la possibilit� d'�tendre �ventuellement en fonction des disponibilit�s de la garde ce nouveau mode de surveillance.
Enfin dernier point, je puis vous indiquer qu'il y a une parfaite coordination entre les forces de police et les forces de gendarmerie, ce qui a permis, et notamment gr�ce au pr�t de radios, d'accro�tre globalement le niveau de s�curit� des Parisiens.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 7.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, PJEV 7).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
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