M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DU 1 concernant la r�alisation d'un programme de piscine sur les parcelles, 4-12, rue D�noyez dans le secteur du Bas-Belleville.
Je donne la parole � Mme G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - Tr�s bri�vement. En fait c'est un ensemble d'�quipements, ce n'est pas seulement une piscine : il y a des salles sportives li�es � cette piscine.
C'est une demande tr�s forte des habitants de ces quartiers depuis plusieurs ann�es. De nombreux conseils de quartiers en ont parl�.
En fait, cela concerne tout Belleville, et les quatre arrondissements : le 10e, le 19e, le 20e et le 11e.
Je voulais simplement souligner qu'il y a vraiment quelque chose de tr�s int�ressant qui se passe l�. Le projet r�ussit � int�grer dans cette petite rue de Belleville un �quipement tr�s important en nombre de m�tres carr�es, avec un parti pris architectural qui fait que cela ne d�truit absolument pas l'aspect du quartier, ni l'environnement architectural de ce quartier. Cela n'agresse pas le tissu urbain.
Ce n'�tait pas si facile � r�aliser et, en m�me temps, il y a beaucoup de beaut� dans ce b�timent et les enfants de Belleville ayant droit � la beaut�, on ne peut que s'en r�jouir !
Je tenais � souligner cela. Ce n'est pas toujours �vident et l� il y a eu un effort tr�s important.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame CAPELLE, vous avez la parole.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Maire.
Tr�s bri�vement �galement pour nous r�jouir de la d�cision de la Ville de Paris de construire dans ce quartier de Belleville un �quipement, j'aime beaucoup le terme "baln�aire", comprenant un gymnase et une salle de remise en forme, outre la piscine.
Cette r�alisation r�pond � une demande sociale forte. Le Bas-Belleville est un quartier populaire de Paris qui est d�pourvu des �quipements de loisirs n�cessaires � la qualit� de vie de ses habitants.
La construction de cette piscine et de ces annexes, ainsi que la livraison programm�e d'un gymnase rue de l'Orillon dans le 11e seront des �l�ments structurant dans un quartier qui compte plus de 20.000 habitants.
Pour Belleville et ses habitants, c'est un effort d'investissement de la Ville de Paris qui ne conna�t pas de pr�c�dent.
J'ajoute que ce programme a �t� r�alis� avec le souci d'int�grer ce nouvel �l�ment au b�ti particulier de Belleville, ainsi que l'a dit ma coll�gue Catherine G�GOUT. Une large concertation avec les mairies concern�es des 10e, 11e, 19e et 20e et des associations de quartier dont "La Bellevilleuse" a permis � chacun de pr�ciser ses attentes et de faire valoir le droit des habitants � un �quipement de qualit�.
Un effort particulier a �t� port� sur le traitement du bruit, les normes acoustiques sont respect�es, mais plus encore des �tudes ont permis de corriger le projet initial afin de prot�ger les habitants des nuisances sonores possibles.
Pour conclure, simplement, Monsieur le Maire, je voudrais relever les deux �cueils qui sont � �viter principalement :
Premi�rement, celui du co�t : en effet les contraintes urbaines dont nous parlions, techniques et architecturales, sont importantes et il faudra naturellement en tenir compte.
Deuxi�mement, celui des d�lais. Vous connaissez, Monsieur le Maire, l'impatience des habitants � disposer le plus vite possible de cet �quipement. Cette impatience se conjugue mal avec les contraintes administratives. L� aussi je ne doute pas que vous serez particuli�rement vigilants pour que cette piscine et ces �quipements soient livr�s en temps et en heure.
Vous l'aurez compris, c'est avec vraiment beaucoup de plaisir que nous votons ce projet de d�lib�ration.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. CAFFET a la parole, rapidement.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Tr�s rapidement, puisque je partage le plaisir de ma coll�gue Liliane CAPELLE. Oui, effectivement, c'est un tr�s beau projet, je crois, pas seulement pour le 20e, mais pour quatre arrondissements.
Il a �t� discut� avec les quatre maires d'arrondissement. Il se situe dans un tissu urbain o� il est vrai qu'il convient d'effectuer un travail que je qualifierai de dentelle urbaine, ce qui explique que cela ait pris du temps. Je crois que, finalement, nous avons eu raison, en accord avec certaines associations et les quatre maires d'arrondissement, de renoncer au programme de logements associ� � cette piscine qui est, comme vous l'avez �voqu� fort justement, non pas un centre baln�aire mais quelque chose qui y ressemblerait.
Quant au co�t, oui nous y serons attentifs.
S'agissant des d�lais, je ferai tout, en relation avec Pascal CHERKI, pour que cet �quipement soit livr� le plus rapidement possible.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 1.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DU 1).