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M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 69 dans le fascicule, d�pos� par le groupe communiste, relatif � l?attribution d?une aide alimentaire et m�dicale aux r�fugi�s sahraouis des camps de la r�gion de Tindouf.

Monsieur VUILLERMOZ, vous avez la parole.

M. Jean VUILLERMOZ. - Vous me permettrez de faire un rappel rapide de la situation. L?annexion du Sahara occidental par le Maroc en 1975 a provoqu� une situation de guerre et de confrontation avec le Front Polisario qui revendique l?ind�pendance du territoire, et a �galement pouss� des dizaines de milliers de Sahraouis � se r�fugier dans le Sud-Est alg�rien dans la r�gion de Tindouf. Elle a aussi expos� la r�gion � une instabilit� dangereuse qui perdure depuis plus de 30 ans.

La population sahraouie exil�e vit toujours dans ces camps de r�fugi�s au milieu du d�sert. Ces r�fugi�s sahraouis au nombre de 160.000 d�pendent enti�rement de l?aide humanitaire pour survivre. Aujourd?hui, ceux-ci souffrent d?une situation de crise alimentaire tr�s grave li�e � une r�duction de 43 % de l?aide humanitaire des budgets du P.A.M. et du H.C.R. en Afrique.

Le Croissant rouge sahraoui a lanc� en janvier dernier plusieurs appels urgents � l?aide internationale. Les conditions de vie dans les camps se sont consid�rablement d�grad�es et selon une �tude nutritionnelle effectu�e en mars 2005 � la demande de l?O.N.U. dans les camps des r�fugi�s sahraouis, 66 % de femmes et plus de 68 % des enfants sont en situation d?an�mie ; 35 % des nourrissons souffrent de sous-alimentation. La p�nurie alimentaire est vraiment alarmante.

Face � cette situation, une d�l�gation mixte du P.A.M. et du H.C.R. s?est rendue en janvier dernier dans les camps de r�fugi�s et a qualifi� la situation de tr�s critique. Il est donc urgent d?aider les r�fugi�s sahraouis � faire face � cette grave et injuste situation, afin qu?ils puissent reconstituer leurs stocks de s�curit�.

Ici, le groupe que communiste ne souhaite pas prendre parti dans le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario. Nourrir les r�fugi�s fait partie des devoirs d?assistance de la communaut� internationale, leur apporter une aide m�dicale l?est �galement ; c?est ce qu?ont fait r�cemment le Conseil g�n�ral de l?Essonne et la Ville du Mans.

C?est pourquoi nous proposons un v?u : que soit attribu�e d?urgence une aide alimentaire et m�dicale en direction des camps de r�fugi�s sahraouis de la r�gion de Tindouf.

Merci.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur SCHAPIRA, vous avez la parole pour la r�ponse.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je remercie le pr�sident VUILLERMOZ avec qui je suis souvent en accord, et notamment sur cette question : c?est un vrai probl�me humanitaire. Ces r�fugi�s sont dans les camps de Tindouf depuis 1975. Nous avons un petit diff�rend sur les chiffres : le chiffre de 165.000 r�fugi�s date de 1975, les recensements faits par l?Union europ�enne et le H.C.R. indiquent 90.000 personnes au moment des inondations de 2006.

Mais vous avez enti�rement raison, il s?agit d?un probl�me humanitaire et comme nous en avions parl� la derni�re fois, je vous avais demand� de surseoir au voeu au mois de janvier car une d�l�gation du H.C.R. et du P.A.M. partait sur place. Cette d�l�gation est revenue avec un projet mais malheureusement nous n?avons pas pu r�diger un projet de d�lib�ration parce que nous avons eu les conclusions trop tardivement.

Nous allons donc participer � une action d?urgence. Je propose, avec Christian SAUTTER, une urgence � hauteur de 50.000 euros. Nous ferons la d�lib�ration, la prochaine fois, mais ce sera purement humanitaire au profit des enfants, et notamment je pense que ce sont des prot�ines et du lait que nous enverrons par l?interm�diaire du P.A.M.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.

Donc, vous donnez un avis favorable.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe communiste, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2007, V. 115).

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