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Vœu déposé par les groupes de la majorité municipale relatif au développement d’un pôle public de recherches sur l’eau autour du C.R.E.C.E.P.


M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 89 dans le fascicule, d�pos� par les groupes de la majorit� municipale, relatif au d�veloppement d?un p�le public de recherches sur l?eau autour du C.R.E.C.E.P.

Monsieur MARCOVITCH, vous avez la parole.

M. Daniel MARCOVITCH. - Merci, Monsieur le Maire.

Comme vous le savez, le C.R.E.C.E.P. est le laboratoire d?hydrologie de la Ville de Paris. C?est une r�gie autonome de la Ville reconnue dans le monde scientifique pour ses comp�tences et le savoir-faire de ses personnels, et que la Ville soutient activement tant par des contrats particuliers, des conventions privil�gi�es qui lui permettent de financer la recherche, que par une dotation initiale d?�tablissement, la modernisation de ses locaux dans les ann�es qui viennent et le d�m�nagement.

Cet outil public est absolument indispensable pour garantir l?autonomie et la qualit� des recherches et des analyses. Et face � la concurrence qui est en train de faire jour dans le monde du priv�, et sous l?influence de ce lib�ralisme qui d�borde, y compris dans le domaine de la sant� publique, il est important que le C.R.E.C.E.P. puisse, avec d?autres laboratoires publics, cr�er un p�le de comp�tences et un p�le de services qui puisse entrer dans cette concurrence.

C?est pourquoi nous demandons que le Conseil de Paris soutienne le voeu qui a �t� vot� par les administrateurs du C.R.E.C.E.P. par lequel le Conseil d?administration du C.R.E.C.E.P. soutient totalement le pr�sident et le directeur du C.R.E.C.E.P. pour le travail de rapprochement des laboratoires publics d?Ile-de-France.

Le Conseil d?administration s?adresse aux ex�cutifs des assembl�es d�partementales et r�gionales afin qu?ils appuient cette d�marche, tant dans le domaine des analyses que dans celui de la recherche appliqu�e. En effet, nous avons pr�vu de tenir dans les semaines qui viennent une r�union des directeurs des laboratoires publics d?Ile-de-France afin de cr�er ce grand p�le de recherches et d?expertise dont nous avons besoin.

Je r�sume le v?u, Monsieur le Maire : le Conseil de Paris r�affirme sa confiance dans le C.R.E.C.E.P. comme laboratoire municipal de r�f�rence de la Ville, soutient les d�marches initi�es par la r�gie pour d�velopper des partenariats avec d?autres laboratoires publics, entend se rapprocher du S.I.A.A.P. et des conseils g�n�raux d?Ile-de-France pour examiner les conditions de constitution d?un p�le public de recherches et d?expertise sur l?eau.

(M. Alain LHOSTIS, adjoint, remplace M. Yves CONTASSOT au fauteuil de la pr�sidence).

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Madame G�GOUT, vous avez la parole, pour le groupe communiste.

Mme Catherine G�GOUT. - C?est � la fois explication de vote et une intervention en qualit� de coauteur du v?u.

Je voulais simplement attirer votre attention sur le fait qu?il s?agit de quelque chose d?extr�mement grave. C?est que l?on est en face d?une offensive g�n�rale - qui n?est pas du tout seulement contre le C.R.E.C.E.P. -, contre les laboratoires publics. Cela s?inscrit dans l?ensemble de l?offensive pour la prise en main totale par les multinationales de l?eau, � la fois des analyses des eaux, de la d�pollution des eaux, de l?assainissement? Elles consacrent des sommes tr�s importantes � la recherche dans ces domaines.

Sur tous ces domaines-l�, ces multinationales sont en train de prendre compl�tement la main. Evidemment nous sommes pour ce regroupement des laboratoires, mais m�me cela ne va, � mon avis, pas suffire car nous sommes face � une offensive tout � fait gravissime.

Je crois que cela rejoint tout � fait ce que nous avons discut� hier � propos du capital d???Eau de Paris? et du sch�ma directeur de l?eau que l?on doit se donner, mais je pense qu?il y a vraiment � se serrer les coudes et � inventer pour arriver � maintenir une ind�pendance sur la qualit� de l?eau. C?est quelque chose qui d�passe de tr�s loin la simple surface du C.R.E.C.E.P. aujourd?hui.

Je vous remercie beaucoup.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Bien, je vais donner la parole � Mme Myriam CONSTANTIN.

Je pense qu?il y a un accord ?

Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe. - Tout � fait, d?autant que vous l?avez vu, fait rarissime, j?ai moi-m�me souhait� signer ce v?u. C?est effectivement extr�mement important qu?on arrive � constituer un p�le public de recherche. Je voudrais ajouter quelque chose par rapport au C.R.E.C.E.P. Il y a eu un audit scientifique de la part du conseil scientifique de la Ville sur le C.R.E.C.E.P. et je crois pouvoir dire, alors m�me que le rapport a �t� rendu oralement au Conseil scientifique de la Ville, que le C.R.E.C.E.P. est reconnu et confirm� comme un excellent laboratoire public. Sa valeur scientifique, ses �quipes de chercheurs, ses capacit�s d?expertise sont tout � fait excellentes.

Donc, je voulais r�affirmer la confiance de la Ville au C.R.E.C.E.P.

Je vous remercie.

M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos� par les groupes de la majorit� municipale, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2007, V. 128).

Mars 2007
Débat
Conseil municipal
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