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2007, Dépôt de questions d’actualité.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, je vous informe que 7 questions d?actualit� ont �t� d�pos�s.

La premi�re �mane du groupe U.D.F. Elle est adress�e � M. le Pr�fet de police en ces termes :

?Monsieur le Pr�fet de police,

Selon l?Observatoire national de la d�linquance (D.N.D.), si la d�linquance a baiss� d?environ 1,23 % de mars 2006 � f�vrier 2007 par rapport aux 12 mois pr�c�dents, les violences contre les personnes ont continu� d?augmenter (+ 46 %). Les violences physiques non crapuleuses, c?est-�-dire gratuites, ont enregistr� une hausse alarmante de 9,9 % sur cette m�me p�riode.

La premi�re cause est vraisemblablement soci�tale : la violence non crapuleuse est devenue pour beaucoup un moyen plus efficace et plus rapide de r�gler un probl�me que le dialogue ou le recours aux institutions judiciaires. Plus inqui�tant encore, certaines personnes frappent pour un regard de travers, un mot de trop, une cigarette refus�e ou tout simplement parce que votre simple pr�sence est jug�e inopportune. Deux collaborateurs du groupe U.D.F. ont d?ailleurs �t� victimes, ces derniers mois, de ce type de violence sur le parvis m�me de l?H�tel de Ville.

Chacun ici est conscient des difficult�s qui pr�sident � la pr�vention et � l?interdiction de tels faits. Chacun est ici conscient qu?alimenter un sentiment de peur, voire de panique, chez les Parisiens serait � la fois injuste au regard du travail accompli par les acteurs de la s�curit� - qui sont d?ailleurs eux-m�mes vis�s par ces violences gratuites - et dangereusement irresponsables. Mais l?ampleur et la gravit� de ces actes imposent que toutes les mesures pertinentes soient prises.

Monsieur le Pr�fet de police, je souhaiterais, avec les �lus du groupe U.D.F., conna�tre votre analyse de la situation et les options que vous retenez pour faire face � la croissance de ce type de violence.

Je vous remercie.?

La deuxi�me question d?actualit�, pos�e par le groupe communiste, est ainsi libell�e :

?Un incident tr�s grave s?est produit la semaine derni�re dans le 19e arrondissement. Une intervention polici�re muscl�e s?est produite devant une �cole maternelle et � une heure o� beaucoup d?enfants avec leurs parents �taient pr�sents.

Les forces de police seraient intervenues sur r�quisition du Parquet, mais ce dernier infirme cette information. Les �lus du groupe communiste demandent des �claircissements sur ce point.

Cette intervention, qui a choqu� les familles et leurs enfants pr�sents, s?est conclue par l?arrestation d?un grand-p�re qui venait chercher ses petits-enfants. Cet acte confirme que la police est actuellement employ�e � traquer les parents et enfants sans papier. C?est une �ni�me provocation organis�e par le Ministre de l?Int�rieur, candidat aux �lections pr�sidentielles. Le groupe communiste d�nonce l?utilisation des pouvoirs d?Etat � des fins �lectoralistes.

Dans ce contexte, il est logique et salutaire que la population de ce quartier r�siste �nergiquement et s?oppose � de tels agissements qui sont � l?oeuvre depuis plusieurs mois.

Il faut ajouter que l?intol�rable est atteint avec la mise en garde � vue pendant sept heures de Mme Val�rie BOUKOBZA, directrice de cette �cole maternelle qui se voit menac�e de mise en examen, alors qu?elle a rempli sa mission premi�re, celle de prot�ger les enfants de son �cole.

Il est de notre responsabilit� de d�noncer cette d�tention arbitraire et d?exiger l?arr�t des poursuites engag�es � l?encontre de Val�rie BOUKOBZA.

Le groupe communiste condamne l?attitude du Rectorat qui, dans cette affaire, se rend coupable de renier ses missions fondamentales en ne soutenant pas la directrice de l?�cole maternelle Rampal, qui n?a fait qu?accomplir son devoir.

Face � une telle situation, le groupe communiste souhaite :

- que notre Conseil exprime sa solidarit� � Val�rie BOUKOBZA et aux parents qui ont r�agi sainement face � de tels agissements et � l?utilisation de la police ;

- que le Maire de Paris intervienne? aupr�s du Pr�fet de police pour que cessent les contr�les au faci�s dans Paris ;

- qu?aucune poursuite ne soit engag�e contre Mme Val�rie BOUKOBZA ;

- que notre Municipalit� soutienne la manifestation de protestation qui se d�roulera ce soir, lundi 26 mars, au Rectorat.?

La troisi�me question d?actualit�, pos�e par le groupe ?Les Verts? � M. le Pr�fet de police, est relative aux ?arrestations � proximit� d?�tablissements scolaires?.

La quatri�me question d?actualit�, pos�e par le groupe socialiste et radical de gauche � M. le Pr�fet de police concerne ?les op�rations de police visant � interpeller des personnes d?origine �trang�res, dans la rue et plus r�cemment aux abords d?�coles.?

La cinqui�me question d?actualit�, pos�e par le groupe M.R.C. � M. le Pr�fet de police est relative � ?l?arrestation des parents sans-papiers � proximit� des �coles.?

Je vous donne lecture de la sixi�me question d?actualit� pos�e par les conseillers non-inscrits � M. le Maire de Paris :

?A l?occasion de l?approbation du Plan local d?urbanisme, en juin dernier, un voeu fut adopt� consacrant la naissance d?un groupe charg�, ?� partir de projets concrets?, d?examiner la pertinence et les modalit�s d?analyse de la question des hauteurs � Paris.

Une communication en Conseil de Paris doit parachever l?�tude ainsi conduite avec les groupes politiques et l?ensemble des partenaires int�ress�s.

De septembre � ce jour, les r�unions se sont r�guli�rement tenues, b�n�ficiant de moyens de fonctionnement de tr�s grande qualit�.

Reste que des groupes politiques, pour des motifs qui leur appartiennent, ont annonc� qu?ils ne participeraient plus � ces travaux. Peut-�tre que les ?projets concrets? soumis � analyse ne leur sont apparus que trop tangibles.

Compte tenu du retrait de deux groupes majeurs de l?opposition et de la majorit� municipale, consid�rez-vous que le groupe de la r�flexion est toujours repr�sentatif pour continuer ses travaux ?

Par ailleurs et comme vous le savez, les Parisiens n?ont pas cach� leur hostilit� � une modification des plafonds de hauteur, notamment lors du questionnaire qui fut adress� en 2004.

Ceci avait engendr� une r�elle d�ception de votre part que vous n?aviez d?ailleurs pas cach�e.

Avez-vous l?intention de poursuivre un objectif de r�alisation de tours dans Paris malgr� l?opposition �vidente d?�lus du Conseil et de Parisiens ??

Enfin, la derni�re question d?actualit�, pos�e par le groupe

U.M.P. est relative � ?Cesare BATTESTI.?

Mes chers coll�gues, nous suspendons la s�ance.

Nous reprendrons nos travaux � 14 heures 45.

Bon app�tit.

Mars 2007
Débat
Conseil municipal
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