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2007, Voeu déposé par M. René DUTREY et les membres du groupe “Les Verts”, relatif aux travaux illégaux réalisés pour la réouverture de Bobino rue de la Gaîté dans le 14e arrondissement.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 42 dans le fascicule, d�pos� par le groupe ?Les Verts?, relatif aux travaux ill�gaux r�alis�s par la r�ouverture de Bobino.

Monsieur DUTREY, vous avez la parole.

M. Ren� DUTREY. - Ce v?u vise � r�pondre � une question tr�s simple : est-ce que lorsqu?on s?appelle M. LOUVIN, que l?on r�alise un cabaret dans Paris, qu?on a de nombreux contacts dans le milieu m�diatique, avec des personnalit�s reconnues, on peut se placer au-dessus des r�glements d?urbanisme de la Capitale ? Je souhaite bien s�r que la r�ponse soit non.

M. LOUVIN a lanc� le cabaret Bobino en installant un mat�riel tr�s important de climatisation avec des �dicules techniques sans aucune autorisation de travaux ni permis de construire, c?est la premi�re ill�galit�. La seconde ill�galit� se trouve dans le fait que ces installations de climatisation et �dicules ont �t� construites sur un espace vert prot�g�, deuxi�me irr�gularit�. Et, troisi�me irr�gularit� qui est en train d?�tre v�rifi�e, l?installation d?un climatiseur aussi important, aurait apparemment - mais c?est � v�rifier - n�cessit� une autorisation sp�ciale de la D.R.I.R.

Je souhaite vraiment que la Ville soit aussi bien s�r intransigeante avec M. LOUVIN qu?elle ne l?est, parce que les services de l?urbanisme r�alisent un travail important. Quelquefois, on peut les trouver trop intransigeants s?agissant d?une petite v�randa qui d�passe de deux ou trois m�tres sur un espace vert prot�g�, l� c?est plusieurs centaines de m�tres carr�s d?espaces verts prot�g�s qui ont disparu sous les coups de boutoir de cette op�ration.

La Ville doit �tre ferme et c?est l?objet de ce voeu qui est pr�sent�.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Il ne s?agit pas de stigmatiser untel ou untel, et la loi s?applique � tout le monde. On est oblig� de constater que, dans ce cas de figure, les travaux qui ont �t� r�alis�s - et j?ai quelques photos � ma disposition - sont en compl�te contradiction avec le plan local d?urbanisme et avec l?E.V.P. inscrit.

Donc, nous ne pouvons pas tol�rer cela, c?est clair. J?ai vu les installations qui ont �t� r�alis�es sur ce qui est un E.V.P., m�me si c?est un E.V.P. sur dalle, et ce n?est pas acceptable.

Ce que je peux vous dire, c?est que d?ores et d�j� un arr�t� interruptif de travaux a �t� pris, il y a environ deux semaines. Il a �t� notifi� au ma�tre d?ouvrage et � la ma�trise d?oeuvre. Le Parquet en a �t� inform�.

L?avis de l?Ex�cutif sur ce v?u, bien �videmment, ne peut �tre que favorable. On ne peut pas tol�rer que l?on s?affranchisse � ce point de la loi et de la r�glementation.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Avis favorable.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe ?Les Verts?.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2007, V. 102).

Mars 2007
Débat
Conseil municipal
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