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2007, SGRI 21 - DAC 252 - Apposition d’une plaque commémorative en hommage à Anna Politkovskaia, Hall d’accueil de la Maison des Journalistes, 35, rue Cauchy (15e).


M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration SGRI 21 - DAC 252 relatif � l?apposition d?une plaque comm�morative en hommage � Anna Politkovskaia, Hall d?accueil de la Maison des Journalistes.

Madame BAUD, vous avez la parole.

Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, je ne peux bien entendu qu?approuver cet hommage rendu � Anna Politkovskaia, journaliste russe, assassin�e alors qu?elle d�fendait les Droits de l?Homme et la libert� de la presse.

Je voudrais aussi profiter de ce projet de d�lib�ration pour vous dire que, si j?approuve cet hommage, je voudrais aussi que nous trouvions une solution pour un autre journaliste, r�fugi� politique lui aussi, qui vit contre les murs du cimeti�re depuis plus de 18 mois maintenant, bien vivant encore, face � la Maison des Journalistes, dans la rue, faute de trouver une solution pour se loger, pour travailler ou soigner son handicap.

Redouane est un journaliste alg�rien de 45 ans qui a d� fuir son pays en 2003, mis en danger en d�non�ant dans ses publications les souffrances de son peuple. Il est arriv� en France pour t�moigner, mais ce n?est pas si simple.

Il a d?abord d� obtenir une carte de r�fugi� politique. Ce n?est pas facile, mais il a surmont� les difficult�s administratives. Ce nouveau statut lui a permis d?�tre accueilli pendant six mois dans cette m�me Maison des Journalistes, rue Cauchy dans le 15e arrondissement.

Au bout de six mois, il a d� se d�brouiller seul. Il lui est difficile de trouver un emploi, du fait de son handicap auditif. Il est aussi compliqu� pour lui de se loger, car il lui faudrait fournir une caution et trois fiches de paye.

Seul, il ne peut y arriver. Il semble qu?il ait pu b�n�ficier de l?aide d?une m�me assistante sociale pendant tout ce temps-l� et qu?il ait �t� balad� de service en service.

Depuis presque un an et demi, il vit dans la rue et, malgr� la solidarit� r�elle du voisinage, cela devient de plus en plus difficile pour lui. Il risque de sombrer.

J?en appelle donc � la Ville pour qu?elle l?aide � trouver une chambre et � payer sa caution, qu?il pourrait s?engager � terme m�me � rembourser, petit � petit, d�s qu?il aura trouv� un emploi. En effet, la solidarit� du voisinage s?exer�ant, il pourrait rapidement avoir une offre, mais il ne pourra l?accepter que s?il est assur� de savoir ses affaires � l?abri du vol ou des services de nettoyage de la Ville.

Je vous remercie.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Votre intervention n?a pas grand-chose � voir avec le projet de d�lib�ration.

N�anmoins, Monsieur SCHAPIRA ?

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Je ne comprends pas tr�s bien ! C?est sur Anna Politkovskaia. Je crois que tout le monde �tait d?accord ; on a vot� ce v?u.

Maintenant, vous nous soumettez un autre probl�me que j?ignore. Il faut peut-�tre voir avec le Minist�re de l?Int�rieur, d?ailleurs. Ce n?est pas forc�ment la Ville qui est concern�e.

Je parle de la Maison des Journalistes, parfait ! Tout le monde est d?accord. Mais, pour le reste, je suis d�sol�, je ne peux pas r�pondre � la place d?autres.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SGRI 21 - DAC 252.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, SGRI 21 - DAC 252).

Mars 2007
Débat
Conseil municipal
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