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2007, DPA 88 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant de transfert, de prestations complémentaires et d’augmentation de délai au marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage concernant la réhabilitation du Louxor, 170, boulevard Magenta - 53, boulevard de la Chapelle (10e).


M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DPA 88 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant de transfert, de prestations compl�mentaires et d?augmentation de d�lai au march� d?assistance � ma�trise d?ouvrage concernant la r�habilitation du Louxor.

M. BLET s?est inscrit.

M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, le Louxor est une salle mythique de Paris, un petit bijou Arts d�co oriental. Ouverte en 1920, elle fut ferm�e en 1987. A l?instar du grand Rex, le Louxor �tait � la fois une salle de cin�ma et une salle de spectacle. Il y �tait programm� aussi bien des films de Meli�s, des films sovi�tiques, am�ricains, hindis ou �gyptiens que des concerts de Dizzy Gillespie ou des galas de Gilbert B�caud.

La Ville de Paris l?a fort heureusement rachet�e pour la r�habiliter car le Louxor, c?est non seulement une salle charg�e d?histoire mais �galement une architecture exceptionnelle. La fa�ade Arts d�co n�o�gyptienne, retour d?Egypte, pourrait-on dire pour l?ins�rer dans une continuit� stylistique historique, est unique. Elle fut ainsi inscrite � l?inventaire des monuments historiques.

Or, le Louxor ne vaut pas seulement pour sa fa�ade. Selon l?expos� des motifs du projet de d�lib�ration qui le reconna�t, c?est m�me repris dans l?acte d?engagement du march� public, les pr�l�vements r�alis�s dans le cadre de l?�tude patrimoniale ont mis � jour des d�cors et des fresques couvrant les murs int�rieurs de la grande salle de cin�ma d?une grande qualit� patrimoniale et historique.

Cette d�couverte a conduit le groupement, je cite toujours : ?A r�aliser des �tudes compl�mentaires, � organiser des r�unions de travail et de n�gociation avec les services de l?Etat, DRAC et Architectes des b�timents de France, ainsi qu?avec la Commission du Vieux Paris?.

Or, en d�pit de la grande qualit� patrimoniale et historique et du caract�re unique de ces d�cors, qui est reconnu dans les termes m�mes du march� de ce projet de d�lib�ration, il y aurait nous diton - des projets qui viseraient � d�couper la grande salle en trois morceaux : clac, clac, clac !

Notre question : est-ce une rumeur fond�e, infond�e ? Est-ce que cela fait partie de ces ragots qui font parfois la vie politique et culturelle parisienne ? Voil� notre interrogation. Va-ton sacrifier la beaut� et la valeur patrimoniale de cette grande salle, ou bien au contraire �tes-vous d�cid�s � la pr�server co�te que co�te ?

Monsieur le Maire, a priori une solution aurait �t� trouv�e pour sauver Molitor et garder l?unicit� de son architecture et de son organisation, il doit en �tre de m�me pour le Louxor, autre chef-d?oeuvre Arts d�co parisien.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre au clac, clac, clac ! Monsieur GIRARD ?

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Alors, comme Jean-Fran�ois BLET conna�t bien les probl�mes d?acoustique, d?architecture et d?urbanisme, il ne lui a pas �chapp� que ce lieu n?avait pas �t� construit � l?�poque dans les r�gles d?urbanisme d?aujourd?hui et que la Pr�fecture de police, dans sa grande sagesse veille en effet � ce que nous respections la tranquillit� des riverains.

Cette grande salle mythique, qui n?�tait pas inscrite au contrat de mandature, le Maire de Paris a d�cid� de la sauver - il faut l?en remercier et nous f�liciter de cette d�cision - parce que c?est le seul exemple d?architecture n�o-�gyptienne qui existe � Paris. Le projet pour lequel la mission cin�ma a �t� mandat�e pr�voit que nous restaurions les salles en faisant une bo�te dans la bo�te ; c?est n�cessaire � la fois pour permettre des diffusions de films dans de bonnes conditions et qu?en m�me temps il n?y ait pas de bruit vers l?ext�rieur et les immeubles voisins. Il y a bien trois salles de cin�ma pr�vues.

La rumeur est la suivante et le bon ragot est le suivant : trois salles : une grande en haut et deux salles en sous-sol. Voil�, je ne sais rien d?autre que ce ragot-l�, pour reprendre les mot de M. BLET !

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 88.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DPA 88).

Mars 2007
Débat
Conseil municipal
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