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17 - 1 - Questions orales du groupe du Mouvement des citoyens. QOC 99-1009 Question de Mme Liliane CAPELLE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, sur le placement en long séjour des personnes âgées


Libell� de la question :
" Quelles dispositions compte prendre le D�partement de Paris pour le placement en long s�jour des personnes les plus �g�es ? Trop de personnes ayant toujours v�cu � Paris sont envoy�es syst�matiquement en banlieue, voire en grande banlieue, notamment � l'h�pital de Draveil.
Sans remettre en cause les comp�tences des personnels de cet �tablissement, force est de constater que l'�loignement rend difficile leur prise en charge affective par la famille.
Il faut des structures en plus grand nombre. Ainsi, le 11e arrondissement, qui compte plus de 160.000 habitants, ne dispose d'aucune M.A.P.A. "
R�ponse (M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident) :
" Les Parisiens �g�s d�pendants peuvent �tre accueillis dans des �tablissements comportant des lits m�dicalis�s, que ce soit dans Paris intra-muros ou en banlieue. En effet, pour des raisons historiques, une partie des �tablissements relevant du Centre d'action sociale ou de l'Assistance publique sont situ�s hors Paris, et notamment les �tablissements de soins de longue dur�e. Ces lits m�dicalis�s se r�partissent comme suit : 60 % dans Paris intra-muros, 14,5 % en petite couronne et 25,5 % en grande couronne.
Il est programm� de diminuer progressivement cette capacit� d'accueil, notamment en grande banlieue, et d'offrir par contre de nouvelles possibilit�s dans Paris intra-muros : l'H�pital Bretonneau ouvrira ses portes en l'an 2000 et proposera 105 lits de soins de longue dur�e. D'autre part, il est pr�vu l'ouverture de 80 lits de soins longue dur�e au centre de r��ducation Sainte Marie qui sera implant� sur des terrains appartenant � la Fondation H�pital Saint Joseph (14e arrondissement).
On peut toutefois indiquer que la possibilit� d'accueil en banlieue r�pond aussi aux souhaits de nombreux parisiens �g�s qui d�sirent se rapprocher du domicile de leurs enfants, comme le montre une �tude actuellement en cours. "

Avril 1999
Débat
Conseil général
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