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25 - 1997, DPA 38 - Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer des permis de construire en vue, d'une part, de l'extension de la halte-garderie, 2, rue Littré, et, d'autre part, de la restructuration de la crèche collective, 14, rue de Fleurus (6e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DPA 38 : autorisation � M. le Maire de d�poser des permis de construire en vue, d'une part, de l'extension de la halte-garderie, 2, rue Littr� et, d'autre part, de la restructuration de la cr�che collective, 14, rue de Fleurus.
Madame SCHNEITER, vous avez la parole.
Mme Laure SCHNEITER. - Concernant la halte-garderie du 2, rue Littr�, il a beau s'agir d'un �quipement utile, je m'inqui�te du projet d'extension qui risque de se faire au d�triment du petit espace vert existant sur ce terrain et sur les bandes plant�es d'arbre � l'angle des rues Littr� et Vaugirard, qui a�rent un peu l'endroit.
Je vous rappellerai pour la petite histoire que cet �quipement a �t� construit sur un terrain qui en 1978 avec les r�glements du P.O.S. de l'�poque, aurait d� �tre class� en espace vert int�rieur prot�g�.
Ce ne fut pas le cas parce que les terrains appartenant aux collectivit�s �chappaient alors � la r�glementation de zones.
La densification excessive pr�vue sur ce terrain en 1976 par la Ville avait provoqu� une lev�e de boucliers d'associations, de riverains et notamment de toutes les associations � vocation sociale du 6e arrondissement, � l'�poque.
J'avais �t� plus ou moins le porte-parole de ces associations car ces �quipements pouvaient �tre install�s � d'autres endroits dans le 6e arrondissement o� l'abattage d'arbres n'�tait pas en jeu.
Nous avions obtenu un all�gement significatif de ce programme et la conservation de 5 magnifiques arbres qui devaient dispara�tre pour des raisons d'alignement.
Voil� pourquoi il serait regrettable maintenant de densifier un terrain qui de toutes fa�ons n'aurait pas d� l'�tre du tout.
Concernant la rue de Fleurus, on nous parle de restructuration. S'agit-il de r�am�nagements int�rieurs ou bien de travaux plus importants ?
J'ai remarqu� que la cr�che rue de Fleurus bute du c�t� de la rue Jean-Bart sur un petit commissariat de police d'un �tage, lui-m�me adoss� � un mur pignon. Quelle aubaine pour des architectes pensant � un agrandissement !
J'aimerais par cons�quent conna�tre vos intentions concernant les restructurations du 14, rue de Fleurus.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme Marie-Th�r�se HERMANGE pour r�pondre � Mme SCHNEITER.
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Merci de votre intervention.
(M. Jean TIB�RI, Maire de Paris, reprend place au fauteuil de la pr�sidence).
Je m'�tonne toujours en vous entendant parler d'espaces verts, que vous puissiez mettre en relation les probl�mes de garde d'enfants avec un espace vert.
Je sais bien que c'est important, mais vous savez qu'il n'y a qu'un arbre. Cet arbre sera pr�serv�. En plus, nous en planterons un deuxi�me. Donc, vous n'avez aucune inqui�tude � vous faire en ce qui concerne la halte-garderie de la rue Littr�.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
En ce qui concerne la cr�che de la rue de Fleurus, je voulais vous dire que le programme de cette restructuration vise � prendre en compte le nouveau programme des cr�ches, en raison du r�am�nagement des sections et de la diff�renciation des espaces de sommeil - c'est une nouvelle r�glementation. Il est �galement pr�vu d'une part, de mettre cet �quipement en conformit� avec les r�gles de s�curit� et, d'autre part, bien s�r d'assurer l'accessibilit� aux personnes handicap�es puisque nous avons d�cid� d'accepter, dans chacune de nos cr�ches, des enfants handicap�s. La capacit� de la cr�che sera maintenue : 56 berceaux et je tiens � dire � cette occasion, Monsieur le Maire, qu'il sera tout � fait souhaitable que, d�sormais, les cr�ches aient un taux d'occupation � 100 % ce qui n'est pas toujours le cas.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 38.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme SCHNEITER s'�tant abstenue. (1997, DPA 38).

Janvier 1997
Débat
Conseil municipal
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