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56 - QOC 97-21 Question de M. Michel OTTAWAY et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris sur l'évaluation de la qualité de l'air.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. BLISKO � M. le Maire de Paris concerne l'�valuation de la qualit� de l'air.
Elle est ainsi r�dig�e :
" Pour obtenir l'�valuation la plus pr�cise de la qualit� de l'air � Paris, ne serait-il pas n�cessaire d'accro�tre le nombre des appareils capteurs d'air sur les grands axes et carrefours de la Capitale ?
Ne conviendrait-il pas d'op�rer les mesures de l'�volution de la qualit� de l'air au niveau o� la pollution est la plus directement nocive pour les habitants circulant dans les rues ? De ce point de vue, est-il recommand� � l'organisme charg� de l'installation et du fonctionnement des capteurs d'air de les disposer au niveau le plus ad�quat qui pourrait �tre celui des feux de signalisation ?
Pourrait-on informer p�riodiquement les membres du Conseil de Paris des recommandations de la Ville de Paris sur la localisation des capteurs d'air, du cahier des charges de l'organisme comp�tent et de la localisation pr�cise de ces capteurs ? "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Patrick TR�M�GE, adjoint.
La surveillance permanente de la qualit� de l'air est g�r�e depuis 1979 par l'association AIRPARIF (dont la Ville de Paris est membre) en collaboration avec le Laboratoire d'hygi�ne de la Ville de Paris (L.H.V.P.) et le Laboratoire central de la Pr�fecture de police (L.C.P.P.). Dans le cadre de cette surveillance, les niveaux de pollution sont mesur�s par 200 capteurs permanents install�s en 70 stations environ r�parties sur toute la R�gion Ile-de-France, dont le nombre est d'ores et d�j� cons�quent.
Les modalit�s de l'implantation des stations de mesure de la pollution atmosph�rique sont de la seule comp�tence d'AIRPARIF, organisme ind�pendant charg� de la surveillance de la qualit� de l'air.
Cette strat�gie marque la volont� de porter une attention particuli�re � la sant� publique gr�ce � trois r�seaux de capteurs adapt�s aux diverses expositions des citadins � la pollution :
- pollution de fond (exposition longue aux ph�nom�nes globaux de pollution r�gionale). Implantation haute ;
- pollution de proximit� (exposition courte aux polluants �mis par le trafic automobile). Implantation au niveau des chauss�es ;
- pollution des zones de forte fr�quentation. Implantation en zones d'importante densit� pi�tonni�re.
Cette localisation des capteurs sur les sites les plus caract�ristiques a permis d'importantes avanc�es dans le domaine des relations pollution-sant�. Ainsi, l'�tude des risques de la pollution urbaine pour la sant� (E.R.P.U.R.S.) a pu d�boucher sur la publication, en septembre 1994, des premiers chiffrages des rapports entre risques sanitaires et niveaux de polluants.
La strat�gie adopt�e a re�u un avis favorable de la Commission ind�pendante de la qualit� de l'air, pr�sid�e par M. AIGRAIN, qui a m�me propos� que l'outil de surveillance soit compl�t� par des �tudes portant sur une meilleure connaissance de l'exposition du citadin, gr�ce � une surveillance sanitaire parall�le et des outils de mod�lisation et de pr�vision.
La Ville de Paris est intervenue au sein du Conseil d'administration d'AIRPARIF pour soutenir les orientations pr�conis�es par la Commission ind�pendante. C'est, en effet, sur la base conjointe de la surveillance exerc�e par AIRPARIF et des nouveaux outils de pr�vision, que pourra �tre r�ellement test�e l'efficacit� des actions men�es pour une meilleure qualit� d'air.
En outre, il convient de rappeler que toutes les donn�es d'AIRPARIF (strat�gie de surveillance, localisation des stations, normes et r�glementations, niveaux de pollution, etc.) sont publiques et accessibles � tous, par le Minitel 3614 - AIRPARIF.

Janvier 1997
Débat
Conseil municipal
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