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23 - 1996, DAC 205 - Subvention d'investissement à l'Association des auteurs, réalisateurs, producteurs (17e). - Montant : 800.000 F.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAC 205 : subvention d'investissement � l'Association des auteurs, r�alisateurs, producteurs.
Je donne la parole � M. BLOCHE qui, si j'ai bien compris, se pose un certain nombre de questions.
M. Patrick BLOCHE. - C'est le r�le de l'opposition de se poser un certain nombre de questions.
J'ai juste un probl�me de classement de papiers, et je suis � vous !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous en prie, nous avons tout notre temps, Monsieur BLOCHE, vous �conomisez sur le temps de votre intervention !
M. Patrick BLOCHE. - Naturellement.
Nous avons vu avec int�r�t ce projet de d�lib�ration visant � ce que la Ville de Paris apporte son soutien � la cr�ation d'un cin�ma des cin�astes, si je r�sume ainsi, avec une contribution de la Ville de Paris qui s'�l�ve, de m�moire, � hauteur de 800.000 F.
Alors, je pense que mon coll�gue Alain HUBERT, qui n'est pas l�, interviendra sur un autre projet de d�lib�ration qui ne concerne pas la Direction des affaires culturelles, mais rel�ve, je crois, du domaine de la construction, du logement et de l'urbanisme, relatif � un complexe cin�matographique � Aquaboulevard. Nous nous retrouvons, en quelque sorte, au cours de cette s�ance, confront�s � un certain nombre de projets cin�matographiques.
Evidemment, nous sommes � fond pour ce projet qui nous a tout � fait convaincus, mais nous nous rappelons que le 19e arrondissement a du attendre tr�s longtemps avant d'avoir un cin�ma et avant qu'une initiative priv�e, celle de Marin Karmitz, am�ne � la r�alisation des salles que l'on sait dans le 19e arrondissement.
De ce fait, � partir du moment o� la Ville de Paris apporte son soutien financier � la r�alisation de ce projet, je suis amen� non seulement au nom du groupe socialiste, mais en tant qu'�lu du 11e arrondissement, � vous demander pourquoi il y a deux poids et deux mesures, �tant donn� que quand il s'agit de sauver un cin�ma de quartier, � savoir le " Berry-Z�bre ", la Ville de Paris se montre aussi r�ticente. Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY pour r�pondre � M. BLOCHE.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Effectivement, il nous est propos� de voter une subvention de 800.000 F � l'Association des auteurs, r�alisateurs, producteurs.
Ceci s'inscrit dans le cadre d'une politique globale que la Ville m�ne en faveur du cin�ma. Je vous rappellerai d'abord la politique d'aide au cin�ma ind�pendant d'art et d'essai, qui est conduite depuis 1991. Dans ce cadre, 22 cin�mas ont �t� soutenus dans leurs travaux de r�am�nagement. Vous savez tr�s bien que, sans cet effort, un certain nombre de ces salles auraient pu dispara�tre.
La subvention s'�l�ve � 800.000 F sur un projet global dont le co�t s'�l�ve � 10.670.000 F. Si la somme accord�e par la Ville est importante, on ne peut donc pas dire qu'elle soit majoritaire dans le projet, puisque le Centre national de la cin�matographie a accord� une subvention exceptionnelle de 3,5 millions pour le m�me projet.
Ce projet de trois salles de cin�ma est port� par de grands professionnels et il est original dans la mesure o� il se pr�sente comme une vitrine du cin�ma fran�ais. Le cahier des charges pr�voit, en effet, que 60 % des films pr�sent�s seront fran�ais et que des actions particuli�res seront conduites en direction des scolaires et des personnes �g�es.
Par ailleurs, ce cin�ma ne fonctionnera pas sur un mode commercial traditionnel et ne pr�sentera pas de films en premi�re exclusivit� ni de publicit�s.
Il est � noter que ces responsables ont mis en place une politique tarifaire tr�s avantageuse puisque le prix du billet se situe entre 25 et 35 F.
Enfin, le cin�ma des cin�astes est un lieu peu commun et tr�s n�cessaire � la profession du cin�ma, qui avait besoin de plateaux techniques et de salles pour visionner des films et faire des avant-premi�res.
Je crois qu'on ne peut pas comparer le cas de ce cin�ma avec la situation du " Berry-Z�bre ". En effet, le " Berry-Z�bre " est un local commercial qui appartient � un propri�taire priv�. Le propri�taire veut vendre ce local � un prix tr�s �lev� et, � ma connaissance, il n'a pas fait de d�claration d'ali�ner son bien ce qui, seul, permettrait � la Ville d'exercer �ventuellement son droit de pr�emption.
Il s'agit d'un local qui, d'apr�s ce que je sais, est dans un �tat de d�labrement assez avanc� et, dans le contexte budg�taire actuel, je ne vois pas comment la Ville pourrait intervenir dans le cadre de cette affaire purement priv�e et pour laquelle, encore une fois, elle n'a pas �t� officiellement saisie.
Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie, Madame MAC� de L�PINAY.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 205.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, M. REVEAU s'�tant abstenu, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre. (1996, DAC 205).

Janvier 1997
Débat
Conseil municipal
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