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21 - 1996, VO 92 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'Association syndicale de l'îlot Gobelins nord une convention en vue de définir la participation financière de la Ville de Paris aux charges d'entretien des dalles piétonnes ouvertes à la circulation publique dans l'ensemble immobilier " Olympiades " situé dans le secteur " Italie " (13e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration VO 92 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer avec l'Association syndicale de l'�lot Gobelins nord une convention en vue de d�finir la participation financi�re de la Ville de Paris aux charges d'entretien des dalles pi�tonnes ouvertes � la circulation publique dans l'ensemble immobilier " Olympiades " situ� dans le secteur " Italie " (13e).
Je donne la parole � Mme MOREAU.
Mme Gis�le MOREAU. - La subvention accord�e par la Ville, pour l'entretien de la dalle des " Olympiades " appelle plusieurs remarques.
Tout d'abord, elle ne corrige absolument pas l'in�galit� devant l'imp�t dont sont victimes les 11.000 habitants des " Olympiades " qui payent leurs imp�ts locaux comme tous les Parisiens, mais qui ne b�n�ficient pas des m�mes services.
La subvention accord�e couvre bien moins de la moiti� des d�penses occasionn�es par l'entretien de la dalle. De surcro�t, elle est tr�s rarement revaloris�e ce qui conduit � une r�duction constante de sa part dans les d�penses couvertes.
De plus l'entretien est tr�s mal fait. Un m�contentement l�gitime s'exprime face � l'�tat de salet� de cette dalle.
Par ailleurs, de nombreuses questions se posent concernant la vie de cet ensemble : les commer�ants de proximit� disparaissent. Or, je le rappelle, il y a plus de 11.000 habitants.
Se trouve pos�e �galement la question des locaux pour les jeunes, d'aires de jeux pour les enfants, de lieux de rencontres et d'animation.
Les projets, les �tudes se sont multipli�s, mais aucune r�ponse n'a �t� apport�e aux besoins des r�sidents dont nous posons les probl�mes depuis des d�cennies.
Rien n'a �t� fait depuis quinze ans sur ce quartier. La cession r�cente de parcelles d�laiss�es ne peut constituer une r�ponse suffisante. C'est pourquoi je veux avancer les propositions suivantes :
- engager une r�elle concertation avec les habitants et leurs associations ;
- d�gager des cr�dits pour envisager des solutions d'ampleur aux probl�mes pos�s concernant la vie de cet ensemble en mati�re d'animation, de commerce et de s�curit� ;
- proc�der � la municipalisation de la dalle, afin de cesser de p�naliser les r�sidants de cet ensemble ;
- et proc�der aux travaux importants qui vont s'av�rer n�cessaires compte tenu du vieillissement de cet �quipement.
Il serait tout � fait paradoxal que l'on continue et que l'on accentue m�me cette in�galit� devant l'imp�t. Cette dalle vieillit, des probl�mes d'infiltration se posent et ils vont n�cessiter des travaux d'ampleur.
Enfin pour 1997, je demanderai l'augmentation de la subvention qui est malheureusement rest�e inchang�e depuis plusieurs ann�es.
Les " Olympiades " ont besoin de changements, plus le temps passera et davantage nous serons confront�s � ces probl�mes.
Il est plus que temps que la Municipalit� s'en pr�occupe s�rieusement.
(Applaudissements sur les bancs du groupe communiste).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Bernard PLASAIT pour r�pondre � Mme MOREAU.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Mme MOREAU pose le probl�me de l'entretien sur cette dalle. C'est �videmment une question qui est pos�e depuis longtemps. Les gens qui sont venus se loger dans cet ensemble savaient, si je puis dire, � quelle sauce ils allaient �tre mang�s compte tenu de cette conception de l'urbanisme.
Une convention a �t� sign�e avec la Ville de telle mani�re que la Ville participe effectivement � l'entretien de cet �lot.
Mme MOREAU se plaint que l'entretien soit mal fait. Je m'en �tonne un peu. Les informations que j'ai montrent, au contraire, qu'un soin particulier est apport� � ce travail, mais je prends acte de ce qu'elle me dit, et bien entendu je vais m'en informer personnellement en allant voir sur place. Je donnerai des instructions pour que le travail soit parfaitement ex�cut�.
Quant � la concertation, je viens de r�pondre. Je crois que les �lus du 13e arrondissement ont le souci permanent de cette concertation. S'il devait y avoir un probl�me particulier, il serait �tudi� dans la concertation et nous y apporterions la r�ponse la plus adapt�e.
En ce qui concerne plus particuli�rement le projet dont nous avons � d�battre, il appelle de la part de Mme MOREAU la question de savoir pourquoi la participation n'est pas davantage revaloris�e.
La r�ponse est toute simple, c'est que nous avons des contraintes budg�taires. Le budget de la Direction est en diminution, ce qui la conduit � des �conomies dans la gestion pour permettre, par ailleurs, des actions nouvelles, notamment dans le cadre de la politique des d�placements, que par ailleurs vous appelez de vos voeux, notamment pour lutter contre la pollution.
Lorsque je regarde le tableau des participations de la Ville � l'entretien de cet �lot, je m'aper�ois qu'il y avait une augmentation entre 1992 et 1993 et la participation de la Ville, � ce moment-l�, a augment� sensiblement. De 1993 � 1995, les d�penses sont rest�es � peu pr�s stables et la participation de la Ville n'a pas boug�. Quant � 1996, les pr�visions sont en effet en augmentation.
Ce que je crois important, c'est que les efforts de gestion que fait la Ville doivent �galement �tre le fait de l'association qui g�re cet �lot. Au demeurant, le fait qu'au moment m�me o� le budget de la Direction est en diminution, nous maintenions la participation de la Ville � la m�me hauteur que les ann�es pr�c�dentes, est un effort que je crois tout � fait significatif.
Il m'appara�t qu'il appartient au gestionnaire de faire lui aussi des efforts comparables notamment en ren�gociant des contrats. Voil�, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur PLASAIT.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration VO 92.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe socialiste et apparent�s ayant vot� contre et M. REVEAU s'�tant abstenu. (1996, VO 92).

Janvier 1997
Débat
Conseil municipal
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