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167 - QOC 2001-425 Question de M. Yves POZZO DI BORGO et des membres du groupe Union pour la Démocratie Française à M. le Maire de Paris sur les mesures à prendre pour assurer la sécurité des piétons, trop touchés par les accidents de circulation


Libell� de la question :
"Un article du journal "Le Monde", du 20 septembre 2001, indiquait que pendant les 6 premiers mois de l'ann�e 2001, il y a eu 57 morts dus aux accidents de circulation, dont 22 pi�tons.
M. Yves POZZO DI BORGO et les membres du groupe Union pour la D�mocratie fran�aise demandent � M. le Maire de Paris quelles mesures il compte prendre dans Paris pour faire appliquer le nouveau Code de la route qui donne la priorit� aux pi�tons.
Quelles consignes va-t-il donner aux fonctionnaires de police pour que les automobilistes respectent les passages pi�tons et pour �viter que les trottoirs soient utilis�s r�guli�rement par les motos, les v�los, et tr�s souvent les rollers qui circulent � une vitesse excessive ?"
R�ponse (M. Christophe CARESCHE, adjoint) :
"Statistiquement, sur dix ans (1989/1999), le nombre des victimes d'accidents corporels a diminu� � Paris de pr�s de 15%, le nombre de morts a baiss� de plus de 10%. Le nombre des victimes pi�tons a diminu� de plus de 25 %.
La gravit� des accidents de circulation est deux fois moins importante � Paris que pour le milieu urbain fran�ais.
En ce qui concerne les accidents de circulation impliquant un pi�ton, ils ont rarement lieu sur les trottoirs. Parmi les 22 pi�tons tu�s au 1er semestre 2001, aucun ne l'a �t� sur un trottoir. Ceux-ci sont d'ailleurs prot�g�s contre l'envahissement des v�hicules � l'aide de barri�res et de potelets. Toutefois, des actions de contr�le des services de police pourraient �tre renforc�es vis-�-vis des deux roues circulant parfois sur les trottoirs, risquant ainsi de mettre en cause la s�curit� des pi�tons.
Les accidents impliquant des pi�tons ont, ainsi, lieu sur chauss�e et pour deux tiers environ d'entre eux en dehors des carrefours et passages pi�tons.
Pour les accidents localis�s au niveau des carrefours et des passages pi�tons, la responsabilit� incombe dans la moiti� des cas aux pi�tons, le plus souvent en raison du non-respect des signaux lumineux.
Des mesures sont pr�vues pour am�liorer le niveau de s�curit� au niveau des travers�es pi�tons par l'am�nagement, sur les voies larges, de refuges axiaux d'une largeur minimale de 1,50 m�tre. D'autre part l'�quipement des travers�es pi�tons, par des signaux pi�tons � diodes �lectroluminescentes tr�s visibles, est maintenant g�n�ralis�.
Enfin, des campagnes et actions de communication sont r�guli�rement men�es aupr�s des pi�tons et plus particuli�rement des personnes �g�es, pour qui la gravit� des accidents est beaucoup plus �lev�e.
L'ensemble des projets d'am�nagement d'espace public d�sormais propos�s par la nouvelle municipalit� concourt � l'am�lioration de la s�curit� des usagers et notamment celle des pi�tons. En effet, la volont� de diminuer la place jusqu'alors donn�e � la voiture a pour cons�quence de r�duire les flux automobiles et donc les dangers potentiels qu'ils repr�sentent.
Cette volont� se verra d'ailleurs traduite dans les prescriptions contenues dans le cahier des charges d'am�nagement des quartiers verts (suppression des itin�raires de transit, �largissement des trottoirs) actuellement en cours d'�laboration.
Il en va de m�me des �tudes engag�es sur les espaces civilis�s qui ont pour objectifs de r�duire les nuisances automobiles, de favoriser les modes de circulations douces et ainsi d'augmenter la s�curit� et le confort des travers�es pi�tonnes sur ces axes tout en requalifiant l'espace public."

Octobre 2001
Débat
Conseil municipal
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