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10 - II - Question d'actualité de M. TAITTINGER à M. le Maire de Paris relative aux moyens mis en place pour assurer une propreté de qualité dans la Capitale


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � la question d'actualit� de M. TAITTINGER relative � la propret� dans la Capitale.
La parole est � M. TAITTINGER.
M. Pierre-Christian TAITTINGER, maire du 16e arrondissement. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, pendant la r�cente campagne municipale il y avait un point sur lequel tous les Parisiens et les candidats �taient d'accord, les efforts qu'il fallait r�aliser pour am�liorer la propret� dans Paris. A ce sujet, vous aviez fait des d�clarations int�ressantes.
La situation, aujourd'hui et malheureusement, est tout autre. Je sais que si j'en crois la presse, pendant les derni�res vacances vous vous �tes �nerv�, vous vous �tes demand� si un jour vous ne seriez pas amen� vous-m�me � proc�der au balayage de Paris, j'�tais d'ailleurs pr�t � vous aider dans cette t�che.
Ce que nous constatons � l'heure actuelle c'est que depuis que les mesures de s�curit� que la Pr�fecture de police a demand�es ont �t� prises, mesures qui, souvent, ne paraissent pas correspondre exactement � la r�alit� des probl�mes qui nous sont pos�s, la situation n'a �t� qu'en se d�gradant.
Nous arrivons � un degr� qui, aujourd'hui, n'est plus acceptable. Alors ce que je vous demanderai c'est d'envisager un plan "Vigipirate" pour la propret�, tenant compte de ces servitudes qui sont impos�es et pour lesquelles nous n'apportons pas de r�ponse. Je n'incrimine personne, c'est un �tat de fait.
Paris est, � l'heure actuelle, une des villes les plus sales d'Europe alors qu'il y a une dizaine d'ann�es elle figurait au contraire parmi les villes exemplaires. Je pense qu'un effort gigantesque s'impose.
Je ne me permettrais pas de vous apporter des solutions, tel n'est pas le r�le d'une question d'actualit�, il s'agit seulement d'attirer l'attention du Maire sur un probl�me que ressentent tous les Parisiens, il s'agit seulement de lui demander d'entreprendre un effort consid�rable en tenant compte des r�alit�s.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur TAITTINGER.
M. CONTASSOT va vous r�pondre. Je rappelle � tous les intervenants, � ceux qui posent la question et � ceux qui r�pondent qu'ils ne disposent pas de plus de 2 minutes 30. Vous avez fort bien respect� votre temps.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Un plan d'action sp�cifique a �t� con�u au cours de l'�t�. Il visait � organiser de nouveaux modes d'intervention des services pour offrir aux Parisiens des prestations am�lior�es. Au-del� de ce plan de relance de la propret�, une r�flexion a �t� par ailleurs engag�e pour rem�dier � une faiblesse structurelle de la propret� � Paris qui tient � l'organisation du travail dans certains arrondissements, ceux o� les effectifs des agents municipaux sont insuffisants en fin de semaine.
Cependant, vous le savez, les mesures arr�t�es n'ont pas pu �tre annonc�es publiquement et pour certaines pas mises en oeuvre en raison des contraintes pos�es par le d�clenchement du plan "Vigipirate renforc�" qui a n�cessit� la condamnation d'environ 13.000 des 16.000 corbeilles install�es sur l'espace public.
Sur ce point il faut rappeler que les arbitrages budg�taires r�alis�s en 1997 au moment du dernier renforcement de "Vigipirate" n'avaient pas permis aux services de la Direction de la Protection de l'Environnement de faire l'acquisition d'un parc de r�ceptacles s�curis�s. Le 11 septembre, seuls 1.800 r�ceptacles s�curis�s �taient ainsi disponibles.
Nous avons d� redoubler d'effort, et chaque Parisien a pu le constater, ce qui nous a permis de mettre en place dans Paris pr�s de 6.600 mobiliers "porte sacs".
Ce processus va se poursuivre tr�s activement puisque d�s le d�but novembre nous serons � 13.000 r�ceptacles op�rationnels et d�but 2002, comme l'a dit Christian SAUTTER ce matin, nous aurons 20.000 corbeilles, donc 4.000 de plus qu'avant le plan "Vigipirate".
Il s'agit l� non seulement d'un rattrapage mais d'un d�passement sensible de ce qui existait puisque 2.000 corbeilles supprim�es en 1997 n'avaient pas �t� remplac�es pendant les quatre ann�es suivantes.
Par ailleurs, nous avons consid�rablement augment� les tourn�es de collecte et de vidage des corbeilles ainsi que le ramassage des d�chets abandonn�s pr�s des r�ceptacles obtur�s. Cette r�activit� permettra d'engager dans de bonnes conditions le plan de relance de la propret� qui sera prochainement mis en oeuvre et appuy� sur une vaste campagne d'information pr�vue � partir de la mi-f�vrier prochain.
Cette campagne fera appel au civisme des Parisiens mais ce ne sera pas suffisant car il faut �galement pr�voir d'autres moyens. Les maires d'arrondissement ont tous �t� r�unis et seront associ�s de mani�re extr�mement �troite � ce plan de relance.
Pr�cisons enfin que nous avons d'ores et d�j� �galement remis en ?uvre...
M. LE MAIRE DE PARIS. - Vous avez largement d�pass� votre temps, Monsieur CONTASSOT.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Je termine... remis en ?uvre les dispositions qui avaient �t� quasiment arr�t�es en d�but d'ann�e sans doute pour cause d'�ch�ance �lectorale, visant � verbaliser les contrevenants puisque sur les 3 premiers mois de l'ann�e moins de 120 contraventions par mois ont �t� d�livr�es et nous en sommes � plus de 400 en moyenne mensuelle.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup.

Octobre 2001
Débat
Conseil municipal
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