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108 - QOC 2001-311 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des Citoyens à M. le Préfet de police relative à la dégradation de la sécurité rue Piat (20e)


Libell� de la question :
"M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens attirent l'attention de M. le Pr�fet de police sur la situation qui continue � se d�grader au regard de la s�curit�, rue Piat (20e).
Dans l'ensemble de l'O.P.A.C. de Paris situ� 38 � 46, rue Piat, les halls d'immeubles sont toujours occup�s par des groupes d'individus (dont certains habitent le quartier) qui d�gradent les parties communes.
Incivilit�s, insultes, trafics de drogues, continuent d'�tre le lot quotidien subi par les locataires, et ce, malgr� la pr�sence de quelques fonctionnaires de police.
De m�me, l'esplanade surplombant le jardin de Belleville devient, tous les soirs, un lieu de rassemblement, obligeant les riverains � �viter ce secteur de peur d'�tre importun�s.
Cette situation, depuis quelques mois, commence � toucher d'autres groupes d'immeubles avoisinants, notamment au 47, rue Piat, celui g�r� par la R.I.V.P.
Aussi, M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens demandent-ils � M. le Pr�fet de police quelles mesures il entend prendre pour mettre fin � cette situation, afin que les r�sidents de ces ensembles immobiliers puissent vivre dans de bonnes conditions de s�curit�."
R�ponse (M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE) :
"Je rappellerai, au pr�alable, que le secteur Piat/Faucheur/Envierges comporte un nombre important de logements sociaux qui abritent une population nombreuse et cosmopolite.
Cette configuration, associ�e aux difficult�s sociales de certaines familles, fait de ce quartier un point sensible de l'arrondissement et le terrain privil�gi� d'actes de petite et moyenne d�linquance de voie publique et de diff�rents trafics.
A ce titre, cette partie du 20e arrondissement b�n�ficie de mesures de s�curisation particuli�rement actives.
Tout d'abord, de 15 � 23 heures, une �quipe compos�e de six �lotiers r�alisent des patrouilles et des contr�les, tant sur la voie publique que dans les parties communes des immeubles du secteur.
De plus, chaque soir, de 17 heures � 4 heures du matin, les effectifs locaux de la direction de la police urbaine de proximit�, assist�s d'�l�ments de renforts, r�alisent des op�rations de s�curisation sur les diff�rents sites sensibles du 20e arrondissement, dont le p�rim�tre Piat/Faucheur/Envierges.
A ces modes d'action, succ�de, d�s 23 heures, l'intervention des policiers de la brigade anti-criminalit� de nuit qui portent une attention toute particuli�re � la surveillance de ce quartier lors de leurs passages.
Cette mobilisation polici�re a permis d'enregistrer des r�sultats encourageants.
C'est ainsi que quatorze affaires en mati�re de trafics de produits stup�fiants ont �t� trait�es et r�solues, au cours des cinq derniers mois, par les policiers locaux.
Fin ao�t, des enqu�teurs du service d'accueil, de recherches et d'investigations judiciaires du 20e arrondissement (S.A.R.I.J.) ont notamment interpell�, rue des Envierges, un individu en possession de 18,8 kilogrammes de r�sine de cannabis et de plusieurs armes de 1�re et 4e cat�gories.
Les services de la Direction de la police judiciaire sont �galement tr�s mobilis�s dans ce secteur.
Courant septembre, apr�s un long travail d'enqu�te, les policiers de la 2e division de Police judiciaire ont d�mantel� un r�seau de trafic de produits stup�fiants au sein de la cit� Envierges/Faucheur. A l'issue de leur garde � vue, trois personnes ont �t� d�f�r�es devant le Parquet de Paris.
203 grammes d'h�ro�ne, 2 grammes de coca�ne et plus de 100.000 F ont �galement �t� saisis � l'occasion de cette op�ration.
Enfin, je crois devoir rappeler le partenariat constructif que d�veloppe la pr�fecture de police avec les bailleurs sociaux, et qui se traduit notamment par des rencontres r�guli�res.
Cette d�marche vise � am�liorer la s�curit� des habitants des immeubles g�r�s par ces organismes et � mieux coordonner les interventions de chacun.
Depuis le d�but de l'ann�e 2001, 16 s�ances de travail r�unissant le commissariat central d'arrondissement et les bailleurs sociaux ont ainsi �t� organis�es.
La d�clinaison territoriale du contrat parisien de s�curit� devrait permettre d'appr�hender davantage les probl�mes de s�curit� locaux, tels ceux rencontr�s dans ce quartier, et d'�tendre ces contacts.
Ces diff�rentes formes d'action, qui seront bien entendu poursuivies, t�moignent d'une volont� constante de mes services de r�pondre aux fortes et l�gitimes attentes des habitants de cette partie du 20e arrondissement."

Octobre 2001
Débat
Conseil municipal
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