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114 - QOC 2001-399 Question de M. Claude GOASGUEN et des membres du groupe "Démocratie libérale et indépendants" à M. le Préfet de police relative à la présence d'objets et de sacs d'ordures encombrant les chaussées malgré l'application du plan "Vigipirate"


Libell� de la question :
"L'application du plan "Vigipirate renforc�" entra�ne des suggestions concernant l'utilisation des poubelles publiques. Le plan "Vigipirate" entra�ne ainsi des suggestions quant au contr�le des d�p�ts d'objets dans les rues qui doivent �tre surveill�s, contr�l�s et �t�s de la voie publique.
� la grande surprise des Parisiens qui acceptent cette discipline difficile, les rues de Paris sont rest�es encombr�es pendant plusieurs jours de sacs pleins d'ordures d�bordant largement sur la chauss�e sans qu'aucun contr�le ne soit op�r�, sans qu'aucune r�quisition ne soit faite pour �ter, dans des lieux, strat�giques, les d�chets ainsi r�pandus sur la chauss�e.
Les Parisiens ont le sentiment que ni la police ni l'arm�e ne s'en pr�occupent. Ils ont ressenti cela comme un laxisme coupable de la part des autorit�s charg�es d'assurer la propret� et leur s�curit�.
Certes la gr�ve des �boueurs constitue un probl�me mais celle-ci �tait connue et n'imposait pas des mesures de substitution au moins partielles.
M. le Pr�fet de police peut-il expliquer � M. GOASGUEN et aux membres du groupe "D�mocratie lib�rale et ind�pendants" quelles sont les raisons qui l'ont pouss� � ne pas intervenir dans ce domaine et quelles seront, en cas de nouveaux incidents, les mesures qu'il compte proposer aux Parisiens pour assurer son r�le de gardien de la s�curit� dans le cadre du plan "Vigipirate renforc�"."
R�ponse (M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE) :
"Les effectifs de la police de quartier de la Direction de la Police urbaine de proximit�, fid�lis�s sur des aires g�ographiquement limit�es, connaissent parfaitement les secteurs dont ils ont la responsabilit�.
Dans le cadre de la mise en ?uvre du plan "Vigipirate" renforc�, ces fonctionnaires ont, notamment, pour instruction de proc�der � des contr�les des v�hicules en stationnement et des objets ou paquets d�pos�s par des particuliers sur la voie publique.
En cas de d�tection d'�l�ments suspects, l'�tat-major de la Direction de la Police urbaine de proximit� est aussit�t saisi, afin que les services sp�cialis�s, notamment le laboratoire central de la pr�fecture de police, interviennent sur les sites concern�s. 382 objets ont ainsi �t� signal�s par la police de quartier, depuis le 11 septembre 2001, et au total, 480 interventions ont �t� r�alis�es par les fonctionnaires du Laboratoire central.
Ces instructions �tant appliqu�es avec la plus grande rigueur et toute la vigilance n�cessaire, l'absence momentan�e de collecte des ordures que vous signalez n'a pas eu d'incidence majeure sur les conditions de s�curit� des Parisiens.
Par ailleurs, je tiens � pr�ciser que ce probl�me ne s'est pos� que sur une tr�s courte dur�e (trois jours), et je puis vous assurer que, comme cela a d�j� �t� le cas dans le pass�, sa prolongation aurait conduit la Pr�fecture de police � prendre les mesures adapt�es."

Octobre 2001
Débat
Conseil municipal
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