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63 - 2001, CAB 10 - Subvention au Comité officiel des fêtes et d'action sociale de Montmartre et du 18e arrondissement (18e). - Montant : 460.000 F


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration CAB 10 relatif � l'attribution d'une subvention au Comit� des f�tes et d'action sociale de Montmartre et du 18e arrondissement.
La parole est � Mme DECORTE.
Mme Roxane DECORTE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, si je me suis inscrite � propos de ce projet de d�lib�ration concernant l'attribution d'une subvention de 460.000 F au profit du Comit� officiel des f�tes et d'action sociale de Montmartre et du dix-huiti�me arrondissement et l'approbation de la convention avec cet organisme, c'est pour vous faire part de mon �tonnement et obtenir des r�ponses. Tout d'abord, ce projet nous a �t� remis le soir m�me du Conseil du 18e arrondissement. Ensuite permettez-moi de m'�tonner � propos de l'augmentation sensible de la subvention passant de 160.000 F � 460.000 F pour des activit�s, des manifestations similaires aux ann�es pr�c�dentes. Cette subvention n'est-elle pas vot�e avant tout pour r��quilibrer un d�ficit ?
A titre d'information, � la fin de l'ann�e 97, un million de francs �tait en caisse. En 2000, le Comit� officiel des f�tes et d'action sociale n'a pas organis� de vente aux ench�res de la cuv�e Jacques Pr�vert comme il est de coutume. Il reste aujourd'hui environ 1.200 bouteilles de vin non vendues. Un effort de diffusion, de vente du vin doit �tre fait sous peine d'augmenter le stock d'invendus. Pour l'exercice 97, les recettes pour le vin et les affiches �taient de 375.323 F. Pour l'exercice 99, ces m�mes recettes �taient de 269.315 F. Pour l'exercice 2000, elle �tait de 152.328 F. Ainsi les recettes produites par les ventes de vin et d'affiches ont diminu� de 60 % entre 1997 et 2000.
Est-ce � la Ville de Paris de compenser ces probl�mes de tr�sorerie ? Permettez-moi �galement de vous demander ce qu'apporte la convention par rapport � la situation ant�rieure ?
Je vous remercie, Monsieur le Maire.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur GIRARD a la parole pour r�pondre.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - C'est tr�s sympathique de me demander de r�pondre, mais je n'ai pas de r�ponse pr�par�e. Ensuite je pr�f�rerais qu'un �lu du 18e la fasse.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Ce n'est pas le plus grave.
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Je peux r�pondre, mais je n'ai pas �t� saisi de cette demande. Je ne vais pas faire une r�ponse improvis�e � Mme DECORTE, qui a tr�s bien d�fendu son point de vue. Comme je souhaite d�fendre mon point de vue aussi bien, quelle est la solution, Monsieur le Pr�sident ?
Je ne veux pas faire le malin, et vous r�pondre je-ne-sais-quoi, dans l'improvisation.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je propose que l'Ex�cutif pr�pare une r�ponse �crite circonstanci�e et d�taill�e, aux questions de Mme DECORTE. Je propose �galement de soumettre aux voix cette d�lib�ration qui a �t� vot�e par le Conseil d'arrondissement. Mme DECORTE a pos� des questions essentiellement li�es au fonctionnement du Comit� des f�tes. Il est par cons�quent l�gitime qu'elle obtienne des r�ponses dans ce cadre.
Je ne peux pas dire autre chose.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CAB 10.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, CAB 10).
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Pourquoi colle-t-on automatiquement les f�tes dans la culture, franchement ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Mon cher ami, les conflits de comp�tence, il faut examiner cela.

Octobre 2001
Débat
Conseil municipal
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