retour Retour

26 - 1995, D. 1616- Autorisation à M. le Maire de Paris de consentir le dépôt de 2 permis de construire visant des constructions situées 4-6 et 8, rue de la Moselle (19e).




M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Nous passons au projet de d�lib�ration D. 1616 autorisant M. le Maire de Paris � consentir le d�p�t de 2 permis de construire visant des constructions situ�es rue de la Moselle.
Monsieur BLET, vous avez la parole.

M. Jean-Fran�ois BLET.- Mes chers coll�gues, certes toutes les d�lib�rations ont leur importance, mais il serait regrettable que tout au long de cette mandature, celles relatives � l'urbanisme et � la construction, qui concernent le plus directement nos concitoyens, aient toujours lieu � une heure ou deux du matin, devant une assistance clairsem�e, alors que l'avenir de la Ville est ainsi engag�e. Cela me para�t tr�s malsain.

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- La majorit� municipale est largement pr�sente ; de toute fa�on, vous avez le droit de vous exprimer autant que vous le souhaitez, mais �tant donn� que c'est une affaire qui est du ressort de la 6e Commission, celle-ci passe apr�s les affaires de la 5e, la 4e, la 3e, la 2e, nous n'y pouvons rien.

M. Jean-Fran�ois BLET.- Mon intervention visait � demander que l'ordre d'intervention des commissions soit invers�, ou en tout cas ne soit pas toujours le m�me.
S'agissant de ce projet de la rue de la Moselle, ce n'est pas le contenu et la nature m�me de l'op�ration qui est en cause, puisqu'il s'agit de logements sociaux auxquels le Conseil d'arrondissement du 19e est favorable, c'est l'environnement dans lequel ils s'ins�rent.
Il s'agit du secteur de la Villette, domin� par la Z.A.C. de la Villette, qui se caract�rise globalement par l'�mergence d'un millier de logements sur cette emprise et nous constatons, alors que la Z.A.C. est presque en voie d'ach�vement et que nous assistons aux derniers lots mis en op�ration, une carence grave en mati�re d'�quipements publics.
En ce qui concerne la partie o� se trouvent ces lots rue de la Moselle, c'est-�-dire c�t� quai de la Loire, ce sont pr�s de 550 logements qui vont voir le jour alors qu'aucun �quipement public n'a �t� pr�vu.
Une cr�che et l'agrandissement d'une �cole, apr�s n�gociation avec les services de la Ville et les adjoints comp�tents, sont actuellement envisag�s, mais en ce qui concerne les autres �quipements, il n'en est rien.
Nous avons �t� alert�s sur ce probl�me par l'intervention brillante de la Pr�sidente de l'Association du bassin de la Villette, Mme Violette SERGENT, qui en liaison avec l'association sportive "Laumi�re" a produit une p�tition sign�e par plusieurs centaines de personnes, dont certaines de notori�t�, (M. BULT� pourra nous le confirmer), relative � l'implantation de locaux sportifs, culturels ou associatifs dans cette emprise.
Il nous est donc propos� d'engager une r�flexion sur le r�am�nagement de cette Z.A.C. C'est la raison pour laquelle nous avons d�cid� de ne plus prendre de d�lib�ration au Conseil d'arrondissement sur cette Z.A.C., donc d'instituer un moratoire, afin de revoir ses �quilibres et de mettre en place ce que nous appelons des locaux associatifs sportifs, culturels, artistiques.
En effet, l'attention des �diles est souvent sensible au probl�me des �quipements de la petite enfance, des cr�ches, des �coles, mais ensuite les enfants grandissent et si aucun �quipement ne leur est offert ils se retrouvent dans la rue. C'est ce qui se passe d�j� dans ce secteur.
D'o� la n�cessit� de ce concept op�rationnel, original et multifonctionnel, de local associatif, sportif, culturel et artistique, en abr�g� un "LASCAR", et nous souhaitons que de multiples "LASCAR" fleurissent dans Paris dans ces zones d'am�nagement qui n'ont rien pr�vu.

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur BLET.
Monsieur BULT�, vous avez la parole.

M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission.- Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, il s'agit l� effectivement d'un projet de d�lib�ration qui, je le rappelle, a �t� accept� par le Conseil d'arrondissement (je l'�voquais ce matin) avec le soutien de la majorit� municipale ainsi que des repr�sentants du parti communiste du 19e arrondissement.
En ce qui concerne le "LASCAR", effectivement, je connais bien les pr�occupations l�gitimes des associations de ce secteur et je les soutiens en la mati�re, Monsieur BLET.
Nous allons bien entendu mettre tout en oeuvre pour pouvoir examiner leurs revendications et trouver des solutions aux probl�mes qu'ils ont soulev�s.
Je confirme que je suis de pr�s cette affaire de "LASCAR" qu'il ne faut pas, bien entendu, laisser enterrer. Un "LASCAR" doit exister dans ce secteur et nous allons nous y attacher.
Voil� ce que je voulais vous dire, mes chers coll�gues, et je vous prie de bien vouloir mettre aux voix ce m�moire.

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 1616.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, MM. G�NY, BORDET, LEGARET, VILLETTE, MADEC et DESTREM n'ayant pas pris part au vote. (1995, D. 1616).

Novembre 1995
Débat
Conseil municipal
retour Retour