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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la construction d’une crèche rue Olivier-de-Serres (15e). Vœu déposé par l’Exécutif.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen des v?ux r�f�renc�s n� 94 et n� 94 bis dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. et l?Ex�cutif, relatifs � la construction d?une cr�che, rue Olivier-de-Serres, dans le 15e arrondissement.

La parole est � M. Jean-Baptiste MENGUY qui le pr�sente en une minute.

M. Christophe NAJDOVSKI lui r�pondra en pr�sentant le v?u n� 94 bis.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, ce v?u est un v?u de coh�rence par rapport au grand projet de restructuration de l?�cole 99 rue Olivier-de-Serres.

C?est un projet que tous les �lus du 15e arrondissement soutiennent, Philippe GOUJON et Jean-Fran�ois LAMOUR, le d�put� de la circonscription �galement, bien �videmment.

Nous avons souhait�, pour relayer des demandes et des interrogations des membres du conseil de quartier Brassens, proposer la cr�ation d?une cr�che sur une parcelle de 2.450 m�tres carr�s qui sera lib�r�e.

C?est, je le crois, entre une �cole et la petite ceinture, ce qui est �galement un projet assez structurant pour le 15e, un projet qui a l?int�r�t de pouvoir offrir � tous les �l�ves, mais aussi aux plus petits, des structures d?accueil public dans un secteur qui en a besoin.

Les habitants le disent, notre exp�rience du terrain en atteste, c?est un signe important que nous devons envoyer � tous les habitants de ce quartier.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Il y a effectivement un besoin de structures d?accueil de la petite enfance dans le quartier en question, mais ce ne sont pas les seuls besoins du quartier.

Il est donc pr�matur� de se prononcer pour tel ou tel type d?�quipement. Il peut y avoir besoin d?�quipements culturels, d?�quipements pour les jeunes ou encore � dimension interg�n�rationnelle.

Par ailleurs, je signale pour m�moire que la Ville de Paris est en train de travailler sur un projet de cr�che associative sur l?h�pital Saint-Michel, situ� rue Olivier-de-Serres.

Ce projet est actuellement � l?�tude, c?est pourquoi nous vous proposons, Monsieur MENGUY, et aux �lus du groupe U.M.P.P.A., un v?u qui valide votre proposition de mise � l?�tude d?un �quipement petite enfance, mais ne ferme pas la porte � d?autres solutions. Je peux vous garantir qu?en tout �tat de cause, la proposition d?�quipement petite enfance sera �tudi�e avec le plus grand soin.

Dans ces conditions, je vous demande de bien vouloir retirer votre v?u, dans la mesure o� celui-ci est pr�matur�, et d?accepter le v?u que propose l?ex�cutif.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur MENGUY ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Monsieur le Maire, nous n?allons pas retirer notre v?u pour deux raisons?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je prends acte de votre non-retrait.

Simplement, je m?excuse, mais d?une fa�on g�n�rale, je vous le dis � vous mais je le dis pour tout le monde, l?exercice qui consiste � reprendre une argumentation quand on revient vers l?auteur du v?u?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Non, je ne reprendrai pas ma pr�c�dente argumentation.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Vous maintenez, c?est tr�s clair.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - On ne va pas retirer notre v?u. Pourquoi ? Parce que le v?u de l?Ex�cutif rec�le deux �cueils principaux.

D?abord, vous parlez d?autres �quipements publics culturels interg�n�rationnels et pour la jeunesse.

Je rappellerai que pour la culture, on a quand m�me le th��tre Silvia-Montfort, on a le th��tre de la Plaine, on a La Ruche, qui sont des �quipements culturels qui, � mon avis, ne font pas d�faut � ce quartier. Pour la jeunesse, on a les antennes jeunes et pour l?interg�n�rationnel, vous l?avez rappel�, Monsieur le Maire, il y a le projet Saint-Michel.

Le vrai �quipement public qui manque ici, c?est la petite enfance.

Et puis, sur la forme, permettez-moi de regretter ce genre de proc�d�, mais c?est sign�, cette fa�on de faire, on est habitu� dans le 15e, de vouloir se substituer, par un tour de passe-passe de proc�dure, au v?u que nous d�posons juste pour que, si le fond ne change pas, ce soit l?intitul� qui change et qu?aux �lus de l?opposition parisienne on substitue l?ex�cutif municipal. Ce ne sont pas des fa�ons de faire. Vous devriez plut�t nous rejoindre et voter notre v?u plut�t que de faire de la politique politicienne en essayant de d�shabiller Pierre pour habiller Anne.

(Rires et applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux op�rations de vote.

Monsieur NAJDOVSKI, vous avez la parole

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Juste un mot pour r�pondre � M. MENGUY sur la m�thode, pour vous dire : ne vous sentez pas du tout stigmatis�, puisque nous proc�dons de la m�me fa�on avec les v?ux qui sont d�pos�s par des �lus de la majorit� municipale, et ce sera le cas d?ailleurs du v?u d�pos� par les �lus du 20e. Il n?y a aucune volont� de stigmatiser qui que ce soit. Nous proposerons m�me, vous le verrez, dans le cadre du v?u qui a �t� d�pos� par vos coll�gues du 16e arrondissement. Vous voyez, quand on peut travailler en bonne intelligence et en amont, on le fait bien volontiers.

Sachez que nous sommes tout � fait preneurs de cette d�marche et qu?il n?y a aucune volont� de brimer qui que ce soit.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Juste un mot. Il a �t� attaqu� personnellement.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je veux bien? On peut passer 10 minutes sur un v?u !

Monsieur MENGUY, rapidement s?il vous pla�t ! On s?amuse, mais bon?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Dans un esprit constructif, Monsieur le Maire, je prends acte de ce que M. NAJDOVSKI vient de dire et je vous propose une r�daction commune du v?u que nous avons d�pos�. Je vous propose que l?on ins�re : ?�tudie la possibilit� de construction sur la parcelle d?un �quipement public, et en priorit� d?une cr�che, au 99, Olivier de Serres?.

Je crois que c?est une r�daction qui ferait la synth�se des deux de fa�on pragmatique et constructive.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Sauf que ce v?u n?a pas �t� d�pos� et que vous avez l?habitude de r�clamer que l?on vote sur les v?ux �crits.

(R�actions sur les bancs de l?opposition).

Je m?en remettrai � la sagesse de M. NAJDOVSKI.

D?une fa�on g�n�rale, je me permets, � la lumi�re de ce que vient de dire Christophe NAJDOVSKI, d?inviter les adjoints, pour la clart� de nos �changes et des s�ances, � ne pas redemander si les �lus d�positaires d?un v?u le retirent ou pas, ils l?ont d�pos�, l?avis est favorable ou d�favorable ; ce sera beaucoup plus simple.

L�, vous voyez bien le petit jeu? Il n?y a pas que vous, Monsieur MENGUY, c?est normal? On redemande le retrait alors qu?on a dit qu?on �tait contre, ce qui remet un euro dans la machine, et cela repart ; honn�tement, personne n?y gagne.

Les pr�sentations sont limpides de part et d?autre, allons � l?essentiel et soyons efficaces !

Avis d�favorable de l?Ex�cutif sur le v?u n� 94 au b�n�fice du v?u n� 94 bis. Je soumets le v?u n� 94 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Dr�le de fa�on de faire !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Comme M. NAJDOVSKI vous l?a indiqu�, il est tout � fait loisible, y compris avec des �lus de l?opposition, de travailler en amont pour arriver � des formulations communes. Je vous invite � vous y pr�parer pour une autre s�ance.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Je demande la parole.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Sur le n� 94, avec un avis d�favorable, qui est pour ?

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Suspension de s�ance, Monsieur le Maire, puisque vous n?acceptez pas?

(R�actions sur les bancs de la majorit�).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - C?est un peu pu�ril, pardonnez-moi !

Une minute et on reprend !

Novembre 2010
Débat
Conseil municipal
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