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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 84 dans le fascicule, d�pos� par le groupe ?Les Verts?, relatif � un soutien � l?association ?La petite maison tib�taine?.

La parole est � M. Sylvain GAREL.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Maire.

Comme vous le savez, la situation au Tibet ne s?arrange pas. Ce n?est pas parce que nous en parlons moins qu?il y a deux ans que la situation du peuple tib�tain se soit am�lior�e, bien au contraire : le r�gime chinois continue � opprimer ce peuple et bien entendu, beaucoup de Tib�tains d�sesp�r�s quittent le Tibet pour se r�fugier dans diff�rents pays du monde ; la diaspora tib�taine est de plus en plus importante.

Certains, certes pas des plus nombreux, viennent en France. On estime qu?ils sont 700 � vivre aujourd?hui � Paris.

C?est tr�s compliqu� parce que, bien entendu, la culture tib�taine et la culture fran�aise sont tr�s �loign�es. De plus, ce n?est pas un pays de langue francophone. Il y a donc des difficult�s pour eux, pour s?int�grer dans notre pays.

C?est pour cela qu?� l?initiative d?universitaires fran�ais qui travaillent sur la langue tib�taine avec des Tib�tains, il a �t� propos� de cr�er une association qui s?appelle ?La petite maison tib�taine?, pour accueillir les Tib�tains qui arrivent en France, leur permettre d�j� de se retrouver entre eux, mais aussi d?apprendre le fran�ais, de recevoir des conseils dans les domaines sociaux pour pouvoir obtenir des droits et donc, nous souhaitons que la Ville de Paris aide cette association en lui permettant de trouver un local pour d�velopper ses activit�s.

C?est le sens de ce v?u que je d�fends au nom du groupe ?Europe �cologie - Les Verts?.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. BOUAKKAZ pour la r�ponse.

M. Hamou BOUAKKAZ, adjoint. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, l?association ?La petite maison tib�taine? a fait sa demande de local vendredi dernier.

D�s lors, quand bien m�me je serais extr�mement attentif, ce qui est le cas, � son droit de trouver les moyens de son expression, je ne suis pas encore magicien et je ne puis, du vendredi au lundi, trouver un local � cette association.

Toutefois, elle sera, je pense, tr�s bien conseill�e dans la maison des associations la plus proche de l?endroit o� r�side l?un de ses administrateurs et par ailleurs, elle pourra, en plus de la d�marche qu?elle a entreprise aupr�s des services dont j?ai la charge, se rapprocher des bailleurs sociaux pour faire avancer sa demande de local.

�videmment, je ne vais pas demander le retrait ni �mettre un avis d�favorable � ce v?u, puisque je fais partie de ceux qui souhaitent donner un local � toutes les associations qui d�fendent des causes honorables.

Cependant, j?attire tout de m�me votre attention sur le fait que les v?ux seront �valu�s � leurs r�sultats et il faudrait faire attention � ne pas porter des v?ux qui soient assez ?non opposables?, dans le sens o�, par exemple, �mettre un v?u pour que chaque personne mal log�e ait un logement est un v?u tout � fait utile, mais sa r�alisation sera lente.

Or, nous le savons, les locaux associatifs sont rares et les demandes sont nombreuses.

Je termine par une citation du Bouddha, en toute la�cit�, qui dit que : ?Entre la terre et le ciel, toute r�sidence est �ph�m�re?. Je laisse cette association m�diter et j?encourage cette demande en vous demandant de voter favorablement ce v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Avis favorable de l?Ex�cutif.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe ?Les Verts?, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2010, V. 276).

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