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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la révision du projet d’aménagement des voies sur berges dans le 7e.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 111 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif au projet d?am�nagement des voies sur berges dans le 7e.

C?est Mme Emmanuelle DAUVERGNE qui le pr�sente en une minute. Mme Anne HIDALGO lui r�pondra.

Mme Emmanuelle DAUVERGNE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, lorsque vous avez lanc� votre projet de fermeture des voies sur berges � la circulation le 14 avril dernier, vous n?aviez pas voulu consulter au pr�alable les maires d?arrondissement concern�s. Vous vouliez m�nager votre effet de surprise.

Il n?a pas fallu un an pour constater que ce projet ne suscite pas l?enthousiasme, bien au contraire.

Les Parisiens, et plus g�n�ralement les habitants du Grand Paris, n?ont pas besoin d?un nouveau ?Paris Plage?. Soyons clairs ! Ce projet de fermeture des voies sur berges dans le 7e suscite surtout les craintes de nos concitoyens pour leur sant�, leurs conditions de vie et de d�placements, et leur emploi.

J?ai pu mesurer l?ampleur de cette contestation � plusieurs reprises, d?une part, lors de la r�union publique que Rachida DATI a organis�e le 31 mai dernier, lors de la r�union publique que vous avez organis�e le 3 novembre et surtout au vu des r�sultats de la consultation citoyenne qui s?est d�roul�e � la mairie du 7e et sur Internet, dont les r�sultats sont sans appel, avec plus de 90 % d?opposition � la fermeture des voies sur berges � la circulation.

Ces r�sultats, qui ne constituent pas un sondage, sont cependant fiables et v�rifiables puisque la consultation n?�tait pas anonyme.

C?est pourquoi, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je vous invite � voter ce v?u dont les termes sont mesur�s et qui demande de revoir le projet pour �viter d?aggraver les pollutions et les conditions de circulation.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame HIDALGO, vous avez la parole.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Visiblement, on ne retire pas la m�me impression des consultations et des rencontres organis�es avec les Parisiens. Moi, j?y vois plut�t un enthousiasme.

D?ailleurs, vous dites que des r�unions, notamment en mairie du 7e, auraient �t� difficiles. Franchement, la r�union que nous avons tenue avec Pierre MANSAT, avec Christophe GIRARD et d?autres coll�gues dans le 7e arrondissement d�but novembre n?a pas du tout donn� cette tonalit�. Je vous assure que c?�tait plut�t une r�union int�ressante, s�rieuse et pas du tout avec une hostilit� av�r�e.

D?ailleurs, Mme DATI se demandait aussi comment d?ores et d�j� accompagner un peu mieux notre projet. En tous les cas, c?est ce qu?elle me disait pendant la r�union.

Toujours est-il que nous avan�ons sur ce projet. Nous sommes � un niveau de participation assez important des r�unions publiques. D?ici la fin du mois, les 20 r�unions publiques auront �t� tenues dans les 20 arrondissements. Nous allons organiser le 23 novembre prochain une r�union avec les associations parisiennes, parce qu?il nous paraissait important de les solliciter sur ce sujet. Et puis, le 30 novembre, il y aura aussi une r�union m�tropolitaine, c?est-�-dire avec l?ensemble de nos voisins, qui sera organis�e �galement en pr�sence du Maire de Paris.

Vous dites que l?enqu�te, la consultation que vous avez faite, enfin, que la Maire du 7e a faite a r�uni de tr�s nombreuses critiques. Moi, je peux vous dire qu?� ce jour, nous avons plus de 12.000 visites sur le site Internet et plus de 2.000 sur un module 3D qui permet aux personnes de voir ce que nous voulons faire.

Je salue aussi, par exemple, l?initiative d?un certain nombre de maires d?arrondissement, notamment la Maire du 4e arrondissement, qui a constitu� un comit� des quais pour r�fl�chir au devenir des voies sur berges. Et je salue aussi une initiative, je pourrais parler de toutes les initiatives, celle de la Maire du 12e arrondissement qui, elle, a vraiment mobilis� les conseils de quartier en amont de la r�union publique que nous avons tenue. Il y a eu une r�union extr�mement int�ressante, tr�s tr�s f�conde et vraiment, je vous assure, que sortant de ces r�unions, je ne vois ni scepticisme, ni doute, mais plut�t une envie de reconqu�te de cet espace nouveau.

J?ajouterai aussi la mobilisation des centres de loisirs qui a �t� organis�e avec Colombe BROSSEL pendant les vacances de Toussaint. Nous avons eu 24 centres de loisirs de la Capitale plus des centres de loisirs de Clichy-sous-Bois que nous avions invit�s. Les enfants ont travaill�, ils ont fait un certain nombre de propositions avec des maquettes qui seront expos�es prochainement, sur ce que pourrait �tre le mobilier urbain de ces futures voies sur berges reconquises.

Voil� ! Le moins que je puisse dire est qu?il y a plut�t un engouement et un int�r�t tr�s vif pour cette proposition d?am�nagement des voies sur berges. Nous travaillons avec toutes les autorit�s : la Pr�fecture de police, le Pr�fet de R�gion, le Port de Paris et Voies Navigables de France. Je crois que nous allons aboutir vraiment � des propositions qui nous permettront de revenir devant le Conseil de Paris, comme je l?avais indiqu� pr�c�demment, en janvier en tirant le bilan de cette concertation, pour pouvoir pr�senter le projet-programme que nous aurons sur les voies sur berges. Et ensuite, bien s�r, il y aura une nouvelle phase d?enqu�te, notamment d?enqu�te publique sur laquelle chacun sera � nouveau amen� � donner son avis.

Merci.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Nous passons au vote sur ce v?u n� 111, avec un avis d�favorable.

M. Yves POZZO di BORGO. - Une explication de vote !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Oui, j?ai bien not�. Explication de vote d?Yves POZZO di BORGO ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Madame HIDALGO, Madame l?adjointe, il y a dans ce v?u une chose importante : c?est quand m�me le 7e arrondissement qui est le plus impact� par cette affaire d?am�nagement des berges de la Seine. Il est donc normal que les habitants s?interrogent.

Deuxi�mement, moi, j?aime bien tous vos commentaires du style : ?J?�tais dans une r�union, il semblait que les gens �taient pour, �taient heureux, etc.? Il y a quand m�me eu un vote de 5.000 personnes qui ont bien indiqu� � 80 / 90 pourcent, vous qui vous targuez toujours de concertation, qui ont bien indiqu� qu?il y avait une interrogation sur le syst�me.

Deuxi�me chose, Madame HIDALGO, je ne sais pas si je participe au m�me Conseil de Paris que vous, mais tout � l?heure j?ai pos� une question d?actualit� au Maire : sur l?affaire de ?Paris M�tropole?, dans laquelle je rappelais qu?un comit� dans ?Paris M�tropole? �tait charg� d?�tudier l?impact de l?am�nagement des berges de la Seine sur l?ensemble, et j?ai m�me pos� la question, et M. MANSAT m?a r�pondu l�-dessus, le Maire aussi m?a r�pondu, en disant qu?en ce qui concerne l?am�nagement des berges de la Seine, il fallait peut-�tre attendre aussi la concertation au sein de ?Paris M�tropole? pour aboutir �ventuellement � des d�lib�rations qui ne soient pas exactement celles qu?on a vot�es il y a quelque temps.

Cela me surprend que, dans votre r�ponse, Madame l?adjointe, vous �tes quand m�me l?adjointe de M. DELANO�, vous apportez, � 3 heures de l?apr�s-midi, une r�ponse en oubliant compl�tement la r�ponse que nous a faite le Maire.

Je sais qu?il y a un probl�me de concertation entre le premier adjoint et le Maire, mais je vous le dis, dans ces cas-l�, ce n?est quand m�me pas � nous de faire cette concertation. J?aurais aim� dans ce genre de chose qu?il y ait cette concertation.

Je ne dis pas que nous sommes contre le projet. Je dis simplement qu?il est n�cessaire d?abord de r�fl�chir un peu � tout cela et de tenir compte d?un peu tous les param�tres au lieu d?un syst�me : ?oui, c?est bien, on a vu les gens, ils sont contents? ! Non, ce n?est pas cela, c?est un probl�me important qui a des cons�quences sur toute l?Ile-de-France.

C?est la raison pour laquelle nous voterons ce v?u.

(Applaudissements sur les bancs des groupes Centre et Ind�pendants et U.M.P.P.A.).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Oui, tout de m�me !

D?habitude, Monsieur POZZO di BORGO, on me reproche ma proximit� avec le Maire. Certains disent que je suis trop proche et, l�, vous dites que? Bon, bref ! Il faudra m?expliquer sur quoi vous vous fondez !

C?est plut�t amusant mais ce n?est pas l�-dessus que je voulais intervenir.

D?abord, ce n?est pas tr�s s�rieux, Monsieur POZZO di BORGO, de nous expliquer que ?Paris M�tropole? n?aurait pas �t� consult�e. Vous avez eu la r�ponse tout � l?heure, et la r�ponse de Pierre MANSAT et du Maire de Paris est exactement celle que je fais �galement, c?est-�-dire que non seulement il y a eu consultation d�j� en amont, mais il y aura en plus une r�union sp�cifique de ?Paris M�tropole? consacr�e � la question des voies sur berges.

Deuxi�mement, vous pouvez nous dire ?les habitants du 7e?, bien s�r, les habitants du 7e, comme tous les autres habitants de Paris, qu?ils habitent au bord de la Seine ou qu?ils habitent plus loin, ont leur mot � dire sur un site inscrit au Patrimoine mondial de l?Humanit�.

Nous avons m�me voulu aller plus loin. Lorsque nous avons invit� les enfants de Clichy-sous-Bois � participer, notamment aux centres de loisirs pendant les petites vacances, c?�tait aussi pour dire � ces enfants : cet espace-l� vous appartient aussi, vous avez le droit de r�fl�chir � ce qu?il sera et � comment vous allez pouvoir l?utiliser.

On peut continuer �, comment dire, commenter la consultation faite par Mme DATI.

Je vous le dis, Monsieur POZZO di BORGO, ce projet soul�ve beaucoup d?enthousiasme, beaucoup d?adh�sion, beaucoup d?envie et je crois que vous faites une erreur historique, comme vous aviez fait l?erreur, la Droite parisienne, de ne pas soutenir le tramway?

M. Yves POZZO di BORGO. - Ce n?est pas vrai, on l?avait soutenu.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - J?ai dit la Droite parisienne.

M. Yves POZZO di BORGO. - Vous ne pouvez pas dire cela. Nous avons soutenu le tramway, vous ne pouvez pas dire de b�tises pareilles.

(Mouvements divers).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Vous faites partie de la Droite parisienne et la Droite parisienne, notamment l?U.M.P., avait consid�r� que c?�tait une erreur de l?histoire.

Ne faites pas la m�me erreur que vos coll�gues de la Droite parisienne qui, � l?�poque, avaient consid�r� que c?�tait une erreur de l?histoire.

Regardez comment �voluent les villes du monde, vous qui voyagez aussi, vous qui avez � c?ur de faire de notre Ville une ville attractive, une ville monde, internationale et ouverte sur les innovations.

Regardez devant et arr�tez d?�tre le porte-parole du ?lobby? de l?automobile, avec lequel nous discutons �galement.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du Parti de Gauche et ?Les Verts?).

J?�mets un avis d�favorable � votre v?u.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Le d�bat est manifestement lanc�.

Monsieur le Pr�sident LAMOUR, pour une explication de vote ?

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Merci, Monsieur le Pr�sident, pour r�tablir une v�rit� parce que Mme HIDALGO a l?art de raconter tout un tas de mensonges en permanence?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - On peut exprimer des d�saccords, on va �viter de parler de mensonges.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Mme HIDALGO dit que l?U.M.P. �tait contre le tramway. Souvenez-vous que l?id�e du tramway �tait celle de Jean TIB�RI.

(Mouvements divers).

Allez-y, d�foulez-vous, cela fait du bien � cette heure-l�.

M. TIB�RI avait propos�? Calmez-vous, Monsieur LHOSTIS, je vous assure que cela va passer.

M. TIB�RI avait propos� effectivement de l?installer sur la petite ceinture. C?�tait un choix diff�rent mais on n?�tait pas contre le tramway. Contre le tramway sur les Mar�chaux, c?est vrai, qui aboutissait � cr�er ainsi une sorte de fortification suppl�mentaire. On se posait des questions sur les reports de circulation et, � la lumi�re de la r�cente �tude d?un cabinet am�ricain qui d�montre, que sur le p�riph�rique on ne peut plus circuler?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - On parlait des voies sur berges. On n?est pas tout � fait dans le sujet.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Ce n?est pas grave, on a �t� mis en cause de fa�on tr�s nette par Mme HIDALGO.

Monsieur DAGNAUD, nous avons un peu de temps, nous essayons de retrouver un peu de calme sur un sujet important.

Effectivement, on s?aper�oit qu?� Paris, en particulier sur le p�riph�rique, on ne circule plus. Peut-�tre que l?une des cons�quences de l?installation du tramway sur les Mar�chaux est le report d?une partie de la circulation sur le p�riph�rique. Peut-�tre faut-il se poser la question, tout simplement et calmement.

Tout ce que nous craignons, c?est effectivement que la fermeture des voies sur berges, en particulier rive gauche, entra�ne le m�me report de circulation, et que cela vienne impacter la vie quotidienne des habitants du 7e arrondissement, Madame HIDALGO, et c?est certainement pour cela que ces habitants se sont prononc�es massivement contre ce projet dans cette partie de Paris.

Quand vous dites, Madame HIDALGO, que la r�union s?est bien pass�e dans le 7e arrondissement, ou alors vous n?avez pas tout entendu...

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Vous n?y �tiez pas.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Nous en avons eu un compte rendu tr�s pr�cis de la part d?un certain nombre de participants. Ils n?avaient pas, semble-t-il, la m�me appr�ciation que vous.

D?ailleurs, Emmanuelle DAUVERGNE n?a pas dit autre chose. C?est un sujet important qui ne concerne pas simplement Paris mais aussi les d�partements limitrophes.

Le Maire de Paris nous disait tout � l?heure qu?il avait consult� les d�partements limitrophes, alors qu?il les a vus 30 secondes dans un couloir. Je n?appelle pas cela consulter les d�partements limitrophes.

Vous le verrez, au niveau de ?Paris M�tropole?, nous le verrons nous aussi avec nos coll�gues des groupes d?opposition, majoritaires dans les d�partements limitrophes.

Cette affaire de la fermeture des voies sur berges est loin d?�tre r�gl�e, en particulier en mati�re de report de circulation.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Puisque nous en sommes aux explications du vote, vous avez deux minutes, Monsieur CAFFET, pour celle du groupe socialiste.

M. Jean-Pierre CAFFET. - J?aimerais revenir en une minute sur les propos de M. LAMOUR.

M. LAMOUR a raison sur un point, M. TIB�RI avait lanc� l?id�e d?un tramway, c?est exact. Le probl�me, c?est que M. TIB�RI a �t� ?impuissant�? tr�s vite dans la mandature pendant laquelle il a �t� Maire.

Le souvenir que j?ai, extr�mement pr�cis, c?est que la Droite parisienne a toujours vot� contre les d�lib�rations relatives au tramway.

La question n?�tait pas le d�bat entre la Droite qui parlait de la petite ceinture et nous des Mar�chaux. Je me souviens m�me que le chef de file de la Droite, dans cet h�micycle, a qualifi� le tramway de mode de transport totalement anachronique.

Vous ne pouvez pas dire, Monsieur LAMOUR, que ce qui nous a oppos�s sous l?ancienne mandature, au sujet du tramway, c?est simplement la question de savoir o� il devait passer.

Monsieur LAMOUR, je ne vous ferai pas l?injure de vous rappeler les discussions que nous avons eues en commun, lorsqu?il s?est agi de pr�parer la candidature de Paris aux Jeux olympiques. La Municipalit� �tait tr�s partante sur la poursuite de ce tramway pour le mettre dans le dossier et souvenez-vous, Monsieur LAMOUR, qu?en tant que Ministre, vous nous avez expliqu� que l?�tat ne mettrait pas un euro dans la prolongation de ce tramway, donc dans le dossier des Jeux olympiques, pour une raison tr�s simple, � savoir que l?U.M.P. Paris y �tait d�favorable.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du Parti de Gauche et ?Les Verts?).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci de ces rappels historiques de part et d?autre.

Monsieur Sylvain GAREL ?

M. Sylvain GAREL. - Merci � M. Jean-Pierre CAFFET d?avoir effectivement r�tabli la v�rit� sur la position de la Droite qui a �t� constante dans la pr�c�dente mandature pour s?opposer au tramway.

C?est toujours pareil avec l?U.M.P. et, parfois, le Nouveau Centre, pas toujours, je le reconnais, mais parfois?

M. Yves POZZO di BORGO. - On a toujours �t� pour le tramway !

M. Sylvain GAREL. - J?ai dit ?parfois?, Monsieur POZZO di BORGO, je ne dis pas toujours.

Vous �tes toujours pour les modes de transport alternatifs, vous �tes toujours pour les droits du pi�ton, les droits du cycliste, etc., mais d�s qu?on touche � la voiture et d�s qu?on touche � la pr�dominance de la voiture, vous trouvez toujours des bons arguments pour vous opposer aux projets qui sont avanc�s.

Le probl�me n?est pas un report de circulation, Monsieur LAMOUR, vous le savez tr�s bien, la circulation automobile � Paris a baiss� de 25 % depuis 2000, il y a un quart de voitures en moins qui circulent dans Paris. Effectivement, ce n?est pas assez, il va falloir aller plus loin et ce sont les mesures que nous avons prises en faveur du tramway, des couloirs de bus, en faveur des pistes cyclables et, demain, des voies sur berges qui font que la place de l?automobile recule � Paris.

Vous �tes contre ce recul, nous sommes pour ; c?est une divergence entre nous.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Anne HIDALGO, pour terminer ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - J?�mets un avis, bien s�r, d�favorable.

Je voudrais rappeler, parce que les associations ont �t� tr�s pr�sentes, je pense aux associations de v�lo, qui nous ont aussi beaucoup aid�s? Je voudrais, puisque j?ai rendu hommage � un certain nombre de maires d?arrondissement, dire qu?elles aussi nous ont beaucoup aid�s, et r�tablir un petit point : l?U.M.P. �tait contre, sauf un �lu, je voudrais le citer, M. GALY-DEJEAN ; c?est le seul � �tre venu en d�cembre 2006, � l?inauguration du tramway, au moment m�me o� Mme de PANAFIEU organisait avec toute la Droite parisienne une r�union � la Porte Maillot sur ce sujet.

Voil�, pour �tre parfaitement juste avec l?ensemble des �lus, effectivement, le Nouveau Centre avait vot� en faveur du tramway?

L?U.D.F. � l?�poque, mais, pardon, vous changez tellement souvent de nom qu?on a du mal � suivre...

(Protestations sur les bancs du groupe Centre et Ind�pendants).

Vous �tiez effectivement l� ainsi que M. GALY-DEJEAN.

Voil� !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci aux uns et aux autres pour ces rappels historiques tout � fait utiles.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Chers coll�gues, je me tourne vers l?adjointe rapporteure, avez-vous encore un peu de courage ou arr�tons-nous l� ?

(Mouvements divers).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Je crois qu?ils veulent arr�ter.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je propose que l?on suspende l� et que l?on reprenne - je suis d�sol�e, G�raldine - demain matin � 9 heures pour la suite de l?examen de la 8e Commission ; tout le monde sera en forme.

Merci � tous et bonne soir�e.

Novembre 2010
Débat
Conseil municipal
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