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Suspension et reprise de la séance.


(La s�ance, suspendue � dix-huit heures trente-cinq minutes, est reprise � dix-huit heures quarante minutes, sous la pr�sidence de M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint).

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - M. le Pr�sident LAMOUR souhaite prendre la parole pour un rappel au r�glement ou une explication de vote ?

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Pour un rappel au r�glement, Monsieur le Pr�sident.

J'ai bien entendu vos propos sur la qualit� des d�bats. Il y a des termes que nous ne voulons pas entendre dans cette enceinte. Celui de colonialiste, Monsieur le Maire. Estimez-vous que ce propos correspond exactement � la composition d�mocratique de ce Conseil de Paris ?

Les exc�s, on le sait, sont coutumiers chez M. GAREL, mais ce genre de propos, qui sont d'ailleurs diffus�s par un syst�me Internet et vid�o, sont inacceptables dans cette enceinte.

Cela vous fait certainement rire de vous comporter de cette fa�on, c'est toujours la m�me chose, toujours les m�mes exc�s, toujours le manque de retenue en permanence, mais ce propos-l� n'est pas acceptable.

Monsieur le Maire, je vous demande solennellement de faire retirer ce type de propos de la bouche de M. GAREL, cela n'a rien � faire dans cette enceinte.

(Vives protestations sur les bancs de la gauche).

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - M. BRAVO voulait intervenir �galement pour un rappel au r�glement, je suppose ?

Vous avez la parole, et je r�pondrai ensuite � M. LAMOUR.

M. Jacques BRAVO, maire du 9e arrondissement. Depuis ce matin, je trouve qu'il y a une d�rive que je consid�re comme insupportable.

Nous avons unanimement vot� un r�glement int�rieur du Conseil de Paris qui pr�cise que quand on fait un rappel au r�glement, on cite l'article sur lequel on prend appui et on ne coupe pas la parole pour dire "explication de vote, etc.", pour faire une d�claration de politique g�n�rale sur le sujet.

Je souhaite que l'on revienne � ce r�glement et � une application tr�s stricte du rappel au r�glement.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, Monsieur le Pr�sident, je pense que vous surestimez vraisemblablement mon influence sur le pr�sident GAREL.

En second lieu, je pense qu'un incident de s�ance m�rite, � un moment ou � un autre, d'�tre clos. Je souhaite que tous les groupes de notre Assembl�e consid�rent cet incident dans toutes ses dimensions, comme clos, et que nous puissions passer au vote sur ce voeu.

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Puisque vous l'entendez de cette fa�on, Monsieur le Maire, je demande � nouveau une suspension de s�ance pour r�unir mon groupe et envisager avec s�r�nit� la proposition que vous nous faites.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident, je pourrais passer au vote, mais comme je suis un esprit tr�s conciliant et soucieux de m�nager l'ensemble des groupes de cette Assembl�e dans l'exercice de mes fonctions, je veux bien qu'une nouvelle suspension ait lieu pendant deux minutes, pas davantage, et apr�s nous passerons au vote.

Février 2009
Débat
Conseil municipal
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