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2009, Dépôt de questions d'actualité.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je vous informe, mes chers coll�gues, que des questions d'actualit� ont �t� d�pos�es.

La premi�re, pos�e � M. le Pr�fet de police, �mane du groupe "Les Verts". Elle est ainsi libell�e : "Quelles garanties seront apport�es pour rem�dier aux atteintes r�p�t�es aux libert�s publiques et individuelles ?".

La deuxi�me question d'actualit�, pos�e par le groupe communiste � M. le Pr�fet de police, est relative "au climat repressif � Paris".

La troisi�me question du groupe U.M.P.P.A. � M. le Maire de Paris concerne "la politique �conomique du Maire de Paris".

La quatri�me question d'actualit� est pos�e par le groupe Centre et Ind�pendants � M. le Maire de Paris. Elle est ainsi r�dig�e : "Quel plan de relance pour Paris ?".

La cinqui�me question du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen � M. le Maire de Paris est relative "aux h�pitaux publics parisiens".

Enfin la derni�re question est pos�e par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s � M. le Maire de Paris. En voici les termes :

"Monsieur le Maire,

Mes chers coll�gues,

Le contexte social actuel est grave, ainsi que l'ont d�montr�, jeudi dernier, les quelques 2 millions de manifestants, qui sont descendus dans les rues dans toute la France pour d�fendre leur pouvoir d'achat et surtout leurs services publics, � commencer par celui de l'�ducation.

En effet la politique du Minist�re de l'Education nationale de r�duction drastique des effectifs, qui se traduit en 2009 au niveau national par la suppression de 13.000 postes, conduit au d�mant�lement hier des R�seaux d'aides sp�cialis�es aux enfants en difficult� (R.A.S.E.D.) et aujourd'hui � la mise en danger des structures de soutien sp�cialis�es pour les enfants les plus vuln�rables que sont les Centres d'adaptation psychop�dagogiques (C.A.P.P.).

Il est absolument inacceptable que le Rectorat de Paris retire unilat�ralement l'ensemble du personnel de l'Education nationale mis � disposition au sein des 11 Centres d'adaptation psychop�dagogiques d�s la rentr�e 2009, en informant seulement la Ville le 19 janvier 2009 !

D'autant plus que, depuis la convention du 22 novembre 2001, les C.A.P.P. sont plac�s sous l'autorit� conjointe du D�partement de Paris et du Rectorat avec une r�partition des moyens en personnels repr�sentant deux tiers des effectifs pour la Ville de Paris et un tiers pour l'Education nationale : c'est-�dire aujourd'hui 5 directeurs administratifs, 6 postes de psychologues scolaires et 26 enseignants, soit un total de 37 personnes.

Il doit �tre alors rappel� que ces structures de pr�vention, d'aide et de soutien assurent un accueil gratuit et le suivi de plus de 3.000 enfants scolaris�s parmi les plus en difficult�, et qu'elles ont grandement fait la preuve de leur utilit� et de leur efficacit� au service de petits Parisiens, principalement issus de milieux tr�s d�favoris�s.

Ainsi la volont� du Rectorat de supprimer ces postes remet en cause le principe m�me de soutien par des �quipes pluridisciplinaires, compos�es de m�decins, p�dopsychiatres, psychologues, r��ducateurs, psychomotriciens, orthophonistes, assistantes sociales et d'enseignants sp�cialis�s, alors m�me que de tr�s fortes inqui�tudes sont exprim�es par les enseignants, la communaut� �ducative et les professionnels de la sant�.

Dans un contexte global de prise en compte insuffisante des questions de sant� mentale et notamment de p�dopsychiatrie, le d�sengagement brutal de l'Etat du fonctionnement de ces structures fait peser de lourdes menaces sur l'existence des 11 C.A.P.P. essentiellement r�partis dans les 11e, 18e, 19e et 20e arrondissements.

Aussi, Monsieur le Maire de Paris, face � cette inqui�tude des personnels de l'Education nationale et des parents d'�l�ves, que nous sommes nombreux � partager, je vous prie de bien vouloir m'indiquer ce que la Ville de Paris compte faire pour trouver les moyens de p�renniser l'action des C.A.P.P., et au-del� de d�fendre le maintien des R�seaux d'aides sp�cialis�es aux enfants en difficult�, sur lesquels p�sent les plus fortes inqui�tudes."

Février 2009
Débat
Conseil municipal
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