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M. Georges SARRE, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le projet de d�lib�ration DVD 2 autorisant M. le Maire de Paris � souscrire et � signer un avenant n� 2 au march� de ma�trise d'?uvre de conception et de r�alisation de la couverture du boulevard p�riph�rique dans le secteur "Vanves".

Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN pour cinq minutes.

Mme Laurence DOUVIN. - La couverture du boulevard p�riph�rique occupe souvent notre Assembl�e, � juste titre. Cette fois-ci, il nous est demand� d'avaliser un avenant qui constate une augmentation de plus de 350.000 euros sur la couverture du secteur "Vanves". C?est une somme importante.

J'entends bien les arguments �voquant la v�tust� des ouvrages de sout�nement ou bien les obligations qui r�sultent des dispositions sur la s�curit� des tunnels. Dans la mesure o� d'autres ouvrages de cette nature vont certainement �tre d�cid�s, je souhaiterais qu'� la lumi�re de cette exp�rience, un affinement plus juste des co�ts soit effectu�.

Plus globalement, compte tenu de la nature h�t�rog�ne du boulevard p�riph�rique - tant�t il est en surplomb, tant�t il est susceptible d'�tre enterr� -, je souhaite qu'une �tude globale puisse �tre conduite pour aborder l?ensemble du parcours, et voir comment il serait possible, tout en conservant bien s�r au boulevard p�riph�rique toute la place qui est la sienne comme art�re vitale de circulation pour l'Ile-de-France, d'�viter ou de limiter les effets de coupure urbaine de la trame qui relie Paris aux communes riveraines.

Cette �tude serait bien s�r d'abord technique mais aborderait aussi les diff�rentes formules qui pourraient �tre recherch�es pour son financement. Ma derni�re remarque portera cette fois sur le tron�on du 17e arrondissement, abord� en 3e Commission.

Je dois dire ma stup�faction d'apprendre dans cette commission que les �tudes conduites depuis 18 mois ne sont pas achev�es et qu'apparemment, nul ne sait quand elles pourront l'�tre tout simplement parce que, et je cite l� les propos de l'ancien adjoint aux d�placements : "Le financement n'�tant pas boucl�, il vaut mieux que les services se consacrent � autre chose".

C'�tait un peu rude � entendre, cela fait un peu longtemps que ce sujet arrive devant notre Assembl�e. S'obstiner � dire que l'Etat ne prend pas la part qu?il a annonc�e alors qu?il a r�p�t� qu?il le faisait, est-ce que cela cache en fait que la Ville cherche � abandonner le projet ? Si au contraire il est question de rechercher les moyens d'effectuer un montage financier gr�ce, comme je l'ai entendu aussi, � une redensification de l'habitat sur le secteur, alors, mes chers coll�gues, il est plus que temps de soumettre un projet en ce sens � l'enqu�te publique parce que sinon, on n'avancera jamais et parce que sur ce point, les riverains ont plus que leur mot � dire, et il convient qu'ils soient associ�s le plus en amont possible.

Je vous remercie des informations que vous pourriez me donner.

M. Georges SARRE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je donne maintenant la parole � Mme Annick LEPETIT pour r�pondre.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Effectivement, Madame DOUVIN, le projet de d�lib�ration que nous examinons concerne l'op�ration de couverture du p�riph�rique porte de Vanves dans les 14e et 15e arrondissements, sur lequel un march� de ma�trise d'oeuvre a �t� attribu�e en 2002. Vous vous souvenez sans doute, je ne vais pas refaire l'historique, que le co�t du projet de couverture, qui s'�l�ve � un peu plus de 58 millions d?euros, a �t� financ� par les collectivit�s territoriales que sont la R�gion et la Ville puisque l'Etat n'avait pas, � cette �poque, mis la main � la poche, si je puis dire, mais s'�tait engag� � reporter cette somme sur la couverture "Ternes-Champerret".

Nous avons eu ce d�bat, comme vous l'avez d'ailleurs soulign�, dans sa globalit� en 3e Commission. Vous avez raison, je vous approuve, sur l'affinement des co�ts, et cela rejoint d'ailleurs votre dernier propos. Il faut affiner les co�ts, surtout que, vous �tes bien plac�e pour le savoir, concernant la couverture "Ternes-Champerret", il y a �galement Villiers qui s'est ajout� apr�s la concertation et � la demande des habitants. Forc�ment, cela engendre non seulement des co�ts suppl�mentaires mais aussi des �tudes techniques, et en particulier, j'attire votre attention sur la longueur du tunnel et, par cons�quent, sur les questions de s�curit� extr�mement importantes � prendre en compte.

Deuxi�mement, il est clair que le bilan financier n'est pas complet pour le moment. C'est la raison pour laquelle on poursuit les �tudes, comme l'ont expliqu� les services en 3e Commission, et nous y travaillons d'arrache-pied. J'entends ce que vous dites sur une �tude globale sur le p�riph�rique, j'avais moi-m�me eu l'occasion, dans le d�bat que nous avons eu, d�bat fort riche et tout � fait int�ressant et que nous poursuivrons, d?approuver une �tude globale sur le p�riph�rique, parce qu'on le sait, le p�riph�rique n'a pas la m�me dimension, la m�me hauteur, etc., selon les arrondissements qu'il traverse. Par cons�quent, il est toujours un peu compliqu� de comparer les portes les unes aux autres dans la mesure o� la mani�re de couvrir ces parties de p�riph�rique n'est pas forc�ment la m�me.

Enfin, je finirai, et j'esp�re que j'aurai pu r�pondre � toutes vos interrogations, en disant que pour soumettre � enqu�te publique, il faut un dossier bien ficel�, sinon il y a peu de chances que ce soit re�u. N�anmoins, je suis d'accord avec vous pour dire que la finalit� est celle-l� et qu'il faut concerter et associer le plus grand nombre � ce d�bat public.

Nous affinons donc les �tudes en ayant le souci, que ce soit pour la Ville, pour la R�gion ou pour l'Etat, de boucler le projet financi�rement.

M. Georges SARRE, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous allons maintenant passer au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 2.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DVD 2).

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