retour Retour

2009, DF 8 - Avenant à la convention de délégation de service public pour la gestion et l'exploitation de la Tour Eiffel modifiant l'article 7.3 et la grille tarifaire.


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous passons pour terminer cette s�ance � l'examen du projet de d�lib�ration DF 8, nous changeons donc de commission, nous passons en 1�re Commission.

Il s'agit d'un avenant � la convention de d�l�gation de service public pour la gestion et l'exploitation de la Tour Eiffel, modifiant l'article 7.3 de la grille tarifaire.

La parole est au Pr�sident POZZO di BORGO pour groupe Centre et Ind�pendants.

M. Yves POZZO di BORGO. - Tr�s rapidement.

Premi�re remarque, cette modification tarifaire correspond � la volont� de l'administration et du Pr�sident de la Tour Eiffel de pouvoir accueillir les Franciliens et les Parisiens, notamment dans les zones creuses.

On ne peut pas le faire juridiquement, mais c'est un moyen d'accueillir ces personnes.

Premi�re remarque que j'ai d�j� faite en 1�re Commission : il faut r�ellement, dans cette mandature, effectuer, nous l'avons d�j� envisag� dans la mandature pr�c�dente, une r�fection de la Tour Eiffel et qu'on passe au stade de la r�alisation d'am�nagements du sous-sol de la Tour Eiffel.

Techniquement, tout cela est possible, on peut aller en profondeur. Nous avons une gestion de la Tour Eiffel, avec des files d'attente de une � deux heures dehors, quel que soit le temps, il serait donc n�cessaire que l'on r�fl�chisse � ce que la Tour Eiffel, du moins dans son am�nagement souterrain, devienne plus moderne et qu'on ait un ou deux �tages o� les gens pourraient passer avec toute une sorte de galerie commerciale, de souvenirs ou autres.

Cette r�flexion est dans plusieurs cartons des services de la Ville de Paris, il serait n�cessaire qu'on la reprenne.

Deuxi�me remarque : la Tour Eiffel fait partie d'un axe plus g�n�ral qui est l'axe Trocad�ro, Tour Eiffel, Champ de Mars, Ecole Militaire.

La mairie du 7e arrondissement nous a demand� de rouvrir ce dossier qui tra�ne dans des cartons de l'H�tel de Ville, des parcs et jardins et autres depuis une quinzaine d'ann�es.

Il est n�cessaire de r�nover cet ensemble car c'est un �l�ment fondamental pour la politique touristique et culturelle ainsi que pour la politique d'animation de la Ville de Paris.

J'en appelle � l'Ex�cutif concernant l'am�nagement de la Tour Eiffel en sous-sol et la refonte de l'ensemble Trocad�ro, Tour Eiffel, Champ de Mars, Ecole Militaire qui est n�cessaire pour que nous ayons un ensemble � la hauteur de l'image de la Ville de Paris.

Merci.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci.

M. Sylvain GAREL pour le groupe "Les Verts" et M. Bernard GAUDILL�RE r�pondra au nom de l'Ex�cutif.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Je souhaite intervenir sur cette modification tarifaire pour me r�jouir d'une chose. Elle prend en compte une remarque que j'ai faite plusieurs fois lors des r�unions du Conseil d'administration de la soci�t� de la Tour Eiffel, c'est la n�cessit� pour un tel monument d'attirer de plus en plus des visiteurs qui viennent de la proximit�.

C'est une r�flexion que l'on doit �tendre � l'ensemble du secteur touristique parisien qui s'est lanc� il y a quelques ann�es sur des bases qui sont � mon avis erron�es, � savoir continuer � faire venir des millions de personnes de tr�s loin pour venir visiter Paris et les monuments magnifiques qui s'y trouvent.

Malheureusement, la crise �conomique mais surtout la crise �cologique vont r�duire le nombre de visiteurs venant de l'�tranger car il ne sera plus possible que des millions de personnes viennent d'Inde, du Br�sil, de Chine ou de je ne sais o�, en avion n�cessairement car je ne vois pas comment ils pourraient venir autrement, pour pouvoir visiter des capitales europ�ennes, et Paris en particulier.

Pour faire face � cette mutation n�cessaire et qui sera sans doute douloureuse, il faut que le secteur touristique prenne ce sujet � bras le corps, ce qu'il n'a malheureusement pas fait jusqu'� maintenant, pr�f�rant la politique de l'autruche, et qu'il trouve des moyens de faire venir des gens de moins loin, qui pourront venir en train ou par des moyens de transports beaucoup moins polluants que ne l'est l'avion et beaucoup plus respectueux des ressources �nerg�tiques de notre plan�te qui sont � en voie de rar�faction.

Je vous remercie, Monsieur le Maire.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour nous r�pondre, l'excellent Bernard GAUDILL�RE.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Je ne r�pondrai pas en d�tail � M. le Pr�sident GAREL sur le probl�me de la politique touristique � Paris, car peut-�tre que mon coll�gue charg� du tourisme aura-t-il � c?ur de dire quelques mots.

Je voulais simplement lui signaler que nous nous �tions pos�s une question - il s'en souvient sans doute - lors de la r�union de la 1�re Commission o� nous nous �tions demand�s quelle �tait la proportion de visiteurs de la Tour Eiffel qui venaient d'autres continents que le continent europ�en et qui donc n�cessairement prenait des avions. Je me suis procur� ce chiffre et je vais vous le donner : il s'agit en gros d'un tiers des usagers ou clients de la Tour Eiffel qui vient de l'ext�rieur de l'Europe.

Je r�pondrai maintenant � M. le S�nateur POZZO di BORGO sur l'objectif de ces modifications tarifaires. Il y en a plusieurs, mais l'un d'entre eux est de renouer avec une client�le parisienne et francilienne, dont les enqu�tes de client�le ont r�v�l� que tr�s souvent elle ne venait qu'une fois ou deux fois dans sa vie � la Tour Eiffel, alors qu'apr�s tout la contemplation du paysage parisien peut peut-�tre �tre plus fr�quente dans une existence humaine.

Les mesures que nous avons prises, notamment les mesures d'extension de la basse saison, car la basse saison concernera en gros deux mois de plus que dans les circonstances actuelles, les mesures que nous avons pr�vu aussi en faveur des jeunes et des scolaires qui sont cens�s attirer des familles, et donc d'abord des familles parisiennes et franciliennes, vont effectivement dans ce sens.

Puis, je r�pondrai, comme je l'ai fait en Commission des finances, � l'interpellation de M. POZZO di BORGO sur les conditions d'accueil � la Tour Eiffel. Je crois que nous sommes tous conscients que ces conditions d'accueil ne sont pas totalement satisfaisantes, c'est m�me une litote, notamment lorsque r�gne la canicule, le soleil ou au contraire le froid et le gel, les longues files d'attente sous les pieds de la Tour Eiffel, si j'ose ainsi m'exprimer, ne sont pas extr�mement confortables.

J'y suis aussi sensible que le pr�sident de la Tour Eiffel, et il pourra apporter t�moignage qu'une des premi�res choses que j'ai faites lorsque j'ai pris mes fonctions d'adjoint aux Finances a �t� de me rendre � la Tour Eiffel pour que le pr�sident et le directeur g�n�ral de la Soci�t� d'�conomie mixte me montrent concr�tement ce qu'�taient le probl�me et les solutions envisag�s.

J'ai r�cup�r� dans les services de la Ville de Paris, apr�s une certaine attente, les nombreux dossiers d'�tudes qui ont �t� rassembl�s depuis quelques ann�es sur ce sujet. Et je suis en train, avec le pr�sident de la Tour Eiffel, de r�fl�chir � nouveau.

Je voudrais simplement corriger un mot de ce qu'a dit M. le S�nateur POZZO di BORGO lorsqu'il a dit : "creuser entre les pieds de la Tour Eiffel ne pose aucun probl�me". H�las, Monsieur le S�nateur, ce n'est pas si simple et s'il n'y avait aucun probl�me d'aucune nature, qu'il soit technique, juridique ou financier, il y a bien longtemps que ce projet aurait abouti.

En tout cas, ce � quoi je peux m'engager c'est � r�fl�chir, � solliciter bien entendu l'arbitrage du Maire sur l'ensemble des probl�mes pos�s et � apporter une r�ponse, quelle qu'elle soit, positive ou n�gative.

Voil�, Monsieur le Maire.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Nous allons donc passer au vote.

Je crois que non car il y aurait conflit d'int�r�t. C'est le pr�sident de la Tour Eiffel et je ne pense pas que ce soit possible.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint. - Sur le tourisme.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Oui, mais je pr�f�re �tre tr�s s�v�re l�-dessus.

M. Jean-Bernard BROS, adjoint. - Je voulais avoir le dernier mot dans cette s�ance, c'est rat�. Encore rat� ! Je te ferai un petit mot.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Voil�, c'est cela.

Nous allons passer au vote car je voudrais que l'on pense au personnel du Conseil de Paris qui ont eu la patience de rester jusqu'au bout sans aller d�jeuner.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DF 8.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DF 8).

Février 2009
Débat
Conseil municipal
retour Retour