2009, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l'attribution d'une aide d'urgence de 800.000 euros aux départements sinistrés du Sud-Ouest de la France frappés par la tempête. Vœu déposé par l'Exécutif.
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M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons les v?ux n� 40 du groupe U.M.P.P.A. et n� 40 bis de l'Ex�cutif concernant les d�partements du sud-ouest de la France frapp�s par la temp�te.
La parole est � M. Jean-Fran�ois LEGARET, pour une minute.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, la temp�te qui s'est d�clench�e le 24 janvier dans les r�gions Aquitaine, Midi-Pyr�n�es et Languedoc-Roussillon est une temp�te de tr�s grande ampleur qui a provoqu� la mort de huit personnes, a d�vast� ces d�partements, a port� une atteinte irr�parable � la sylviculture, qui est un secteur particuli�rement touch� dans ces d�partements alors que c'est un secteur qui est d�j� affaibli par la crise �conomique, et notamment la crise dans le b�timent.
C'est une tradition de la Ville de Paris, qui honore notre Capitale, que de manifester sa solidarit� lorsque de tels �v�nements se produisent. Nous proposons donc qu?une aide financi�re d'urgence de 800.000 euros soit d�bloqu�e pour ces d�partements.
Je vois qu'un voeu n� 40 bis de l'Ex�cutif a �t� d�pos�.
Il est plein de bonnes intentions mais il n'articule aucun soutien financier. Je dirai que ce n'est pas conforme � notre tradition et je souhaite que l'on prenne d�s aujourd'hui un engagement financier � l'�gard de ces d�partements sinistr�s.
Je vous remercie.
M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEGARET.
Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Anne HIDALGO.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Je remercie M. LEGARET d'avoir rappel� la tradition de notre Ville, la tradition est importante, mais le pragmatisme aussi.
Il se trouve que le Maire de Paris, connaissant bien un certain nombre de pr�sidents de conseils g�n�raux touch�s par cette terrible temp�te, les a appel�s d�s le lendemain, a pris contacts avec eux, a propos� bien s�r le soutien financier et logistique de la Ville. Les collectivit�s, les pr�sidents des Conseils g�n�raux notamment, et un certain nombre d'autres collectivit�s ont indiqu� au Maire de Paris qu'elles souhaitaient arr�ter leurs propres dispositifs de soutien aux communes sinistr�es sur la base d'une �valuation pr�cise des besoins exprim�s, ce qui nous para�t d'ailleurs tout � fait pragmatique et intelligent. Sur la base de cette estimation, elles solliciteront l'aide de la Ville de Paris.
Donc, le voeu que je pr�sente en substitution, je l'esp�re, si le groupe U.M.P.P.A. accepte de retirer le sien, exprime la volont� de Paris de s'engager de fa�on solidaire � l'�gard des collectivit�s et des habitants qui ont effectivement subi des dommages consid�rables, d�s lors que les besoins pr�cis auront �t� �valu�s, � la fois sur l'aide financi�re d'urgence qui sera vot�e par le Conseil de Paris lors de la prochaine s�ance, et aussi en mati�re de soutien logistique.
Je demande � M. LEGARET de bien vouloir accepter le voeu que nous proposons, qui correspond aux �changes que le Maire a eus avec les diff�rents pr�sidents des collectivit�s concern�es.
M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Compte tenu des explications de Mme HIDALGO, est-ce que le groupe U.M.P.P.A. retire son v?u ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Nous le maintenons pour deux raisons. La premi�re est que si la sollicitude du Maire n'�tait pas feinte, il aurait d� normalement en faire �tat d�s l'ouverture de la s�ance comme c'est la tradition d?ailleurs.
Deuxi�mement, si je comprends bien, le d�saccord entre l?Ex�cutif et notre groupe porte sur un seul point, qui consisterait � consid�rer que nous avons raison trop t�t, ce qui nous arrive souvent. Nous sommes fiers d'avoir raison trop t�t et nous maintenons pour cette raison notre voeu.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - D'abord, le Maire pr�sentera � l'ouverture de la prochaine s�ance la proposition de la Ville de Paris.
J'invite M. LEGARET, qui est quand m�me soucieux d'une bonne gestion des deniers publics, � appeler peut-�tre le pr�sident du Conseil g�n�ral des Landes, et il entendra de lui-m�me l'accord qu'il a conclu avec le Maire de Paris, � savoir : �valuons d'abord et merci � la Ville de Paris d'�tre soucieuse, comme toujours, de la solidarit� � la fois sur le territoire national et � l'ext�rieur du territoire national mais de fa�on tr�s pragmatique.
Je vois que M. LEGARET s'int�resse beaucoup au Sud-ouest, nous aussi, mais nous le faisons pragmatiquement et raisonnablement, et en tenant compte de ce que nous disent nos coll�gues en responsabilit� dans ces collectivit�s.
Je propose de voter contre le v?u de l?U.M.P.P.A.
M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Arr�tez de ramer.
M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le voeu est rejet�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le voeu est adopt�. (2009, V. 24).
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