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2009, Vœu déposé par le groupe communiste relatif au relogement des familles de la rue de la Banque.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le v?u r�f�renc� n� 43 dans le fascicule d�pos� par le groupe communiste, qui a trait au relogement des familles de la rue de la Banque.

La parole est � M. le Pr�sident BROSSAT.

M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u porte en effet sur le relogement des familles de la rue de la Banque. Vous savez que, contrairement � ses engagements, l'Etat n'a pas relog� les familles de la rue de la Banque dans le 2e arrondissement. L'Etat ne l'a pas fait, alors m�me que la Ministre de Logement avait conclu un accord avec leurs repr�sentants en d�cembre 2008, ce qui fait qu'un nouveau mouvement est apparu rue de la Banque.

Ce v?u vise � ce que le Maire de Paris interpelle la Ministre du Logement sur le d�calage qu'il y a entre les engagements qui avaient �t� pris et la r�alit� du relogement des familles de la rue de la Banque qui tarde terriblement.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Pour r�pondre, la parole est � M. Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur BROSSAT, je constate comme vous que l'Etat, qui s'est peut-�tre pr�cipitamment engag� sur un chiffre extr�mement important de relogement, sur une ligne d�termin�e, sur le territoire parisien, est en difficult�.

Je le regrette et nous soutiendrons les familles vis-�-vis de l'Etat qui n'a pas respect� ses engagements.

Mais, en m�me temps, je pense qu?il y a l� - et c'est la d�monstration - des engagements peut-�tre irrationnels, que je consid�re qu'il n'est pas souhaitable de suivre, car effectivement, si les uns et les autres sont l�gitimes dans leur d�marche de d�fendre des familles, il ne me semble pas de bonne proc�dure et de bon proc�d� d?accepter de recevoir un certain nombre de listes pour reloger des gens super-prioritaires quand on a 100.000 demandeurs.

Je crois que la Ville de Paris a engag� des d�bats sous une forme diff�rente et, par la politique que nous menons, qui rend visibles nos priorit�s notamment de relogement de l'insalubrit�, notamment de relogement des familles sorties des h�tels meubl�s par le "louez solidaire", d�montre la capacit� de la Ville de Paris � r�pondre aux attentes des organisations qui d�fendent les demandeurs, sans pour autant entrer dans le pi�ge car, me semble-t-il, c'est un pi�ge - de la liste pr�d�termin�e.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe communiste assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 25).

Février 2009
Débat
Conseil municipal
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