retour Retour

2009, DPA 105 - Avenant n° 1 au marché de maîtrise d'oeuvre, approbation du principe et des modalités de consultation en marchés séparés de travaux ainsi que du marché d'ordonnancement, de pilotage et de coordination du chantier, relatif à la reconstruction du Stade Jean Bouin (16e).


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous terminons les dossiers de la 7e Commission avec le projet de d�lib�ration DPA 105 sur lequel Mme Val�rie SACHS et M. Philippe GOUJON se sont inscrits.

Mme Val�rie SACHS a la parole.

Mme Val�rie SACHS. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, reconstruction du stade Jean-Bouin suite.

Aujourd'hui, nous devons nous prononcer sur la passation d'un march� de prestations intellectuelles et d'un avenant au march� de ma�trise d'?uvre, soit une augmentation de 1,87 % pour mission compl�mentaire. A priori rien d'excessif, une �tape ordinaire pour un dossier qui suit son cours normal.

Notre Assembl�e a valid� depuis 2007 le principe de la d�molition de Jean-Bouin et de sa reconstruction. Pourquoi alors nous ent�tons-nous, �lus du 16e ou de l'opposition municipale ? Pourquoi continuons-nous � en appeler � une gu�rilla politico-juridique chaque fois que ce dossier revient dans l'actualit� parisienne ?

Nous partageons comme vous la passion du rugby. Comme vous, nous portons les valeurs de ce sport : fraternit�, courage, fair-play et troisi�me mi-temps aussi. Nous partageons votre souci de renforcer l'attractivit�, le rayonnement de Paris avec une grande �quipe parisienne dans un bel �crin, des locaux d�di�s au commerce et aux entreprises pour renforcer son dynamisme �conomique.

Nous pouvons m�me nous laisser � penser que le stade actuel est devenu vieillot m�me si nous restons tr�s attach�s au Jean-Bouin historique, au sport amateur dont les valeurs fondatrices ont grandement contribu� hier � la grandeur et au respect du rugby.

La professionnalisation du sport, indispensable...

Si je n'int�resse pas mon Maire, je peux arr�ter tout de suite !

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. Je vous en prie?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame SACHS, je vous invite � conclure, s'il vous pla�t.

Mme Val�rie SACHS. - La professionnalisation du sport...

(Mouvements divers sur les bancs de la gauche).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Mme SACHS a seule la parole, s'il vous pla�t. L'heure avance et je voudrais que l'on puisse terminer � une heure raisonnable.

Mme Val�rie SACHS. - Le professionnalisation du sport, indispensable pour atteindre le tr�s haut niveau international, porte en elle des d�viances contre lesquelles il faut lutter. Le cocktail sport-argent-amiti� est d�tonant sans tomber dans une d�magogie pu�rile. Ce dossier est symbolique des effets parfois pervers du fait majoritaire.

Nous vous interpellerons, Monsieur le Maire, jusqu'� ce que la Ville de Paris se rende � l'�vidence : ce projet est trop cher et ne doit pas �tre � la charge des Parisiens.

Le groupe Centre et Ind�pendants vous demande une fois encore de revoir vos priorit�s, de revenir sur un arbitrage budg�taire irrationnel en p�riode de crise pour un co�t exorbitant qu'il faut estimer � sa juste valeur, 160 millions d?euros plut�t que les 83 millions d?euros annonc�s, et sur un financement anachronique quand le bon sens commanderait de ne pas en appeler au contribuable parisien au moment o� il est confront� aux probl�mes d'emploi et de pouvoir d'achat, et que vous lui faites subir une augmentation lourde de la pression fiscale pour satisfaire entre autres la folie des grandeurs d'une entreprise qui pourrait financer elle-m�me ses propres r�ves.

Le co�t du projet ne nous interpelle que parce qu'il est financ� par la collectivit�, caprice de star et dogmatisme politique.

N�anmoins, comme � notre habitude, nous souhaitons rester constructifs. Nous ne sommes pas dans une optique de modernisation a minima. Nous recommandons une v�ritable exploitation �conomique du futur site avec la mise en place d'�quipements connexes d'initiative publique et priv�e, ayant un caract�re d'int�r�t g�n�ral.

Les conclusions de la commission "grand stade" pr�sid�e par Philippe SEGUIN sont int�ressantes, notamment celle sur la multifonctionnalit�.

Nous pensons que la conception stricte du stade comme service public, ou plut�t sa stricte gestion publique avec pour cons�quences d'en faire exclusivement un enjeu politique, est obsol�te, m�me si la Ville doit rester le pivot, la clef de vo�te.

Aussi, il convient d'envisager un autre mod�le �conomique du sport professionnel qui ne nuise pas au sport amateur : un cofinancement par des investisseurs priv�s avec le soutien et une juste participation de la puissance publique.

Enfin, Paris doit imp�rativement rationaliser ses investissements publics en tenant compte du fait m�tropolitain, d'une approche "Grand Paris". Pourquoi ne pas en revenir � un projet inspir� de celui des Jeux olympiques "Paris 2012" qui pouvait satisfaire toutes les parties.

Dans cette attente, le groupe Centre et Ind�pendants votera aujourd'hui contre ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes Centre et Ind�pendants et U.M.P.P.A.).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Monsieur le Maire du 16e arrondissement?

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. Merci, Monsieur le Maire.

Ecoutez, ce projet de d�lib�ration est int�ressant mais il est cocasse. Je ne vais pas revenir sur le fait de Jean-Bouin et faire la philosophie g�n�rale d'un projet qui nous oppose, et qui continuera � nous opposer. Je reste persuad� qu'il s'agit d'une erreur de la Municipalit�, elle l'assume.

Mais je souhaiterais quand m�me que cette erreur, elle l'assume avec clart�. Or, ce que vous nous proposez est loin d'�tre clair. Pourquoi ? Vous nous expliquez qu'en r�alit� l'avenant en question pr�cise des travaux suppl�mentaires au projet initial, en maintenant le co�t � 119 millions d'euros. C'est un chiffre int�ressant, mais je trouve quand m�me que c'est un chiffre qui �volue terriblement. Pourquoi ? Parce que j'ai le souvenir que l'adjoint au Maire de Paris charg� des sports, notre coll�gue qui est l�, je le cite, dans un article du "Parisien" en date du 1er octobre 2008, j'ai l'article d'ailleurs, "Le futur stade Jean-Bouin co�tera 39 millions de plus", et c'est M. VUILLERMOZ qui l'annonce.

Et encore mieux, dans "Le Figaro", Mme SCHNEIDER, directrice de la communication de la Ville, nous explique pourquoi le chiffre de 119 millions d'euros ne sera pas tenu. Elle nous le dit clairement et avec beaucoup de justesse. Elle dit : "Le prix de la construction progresse chaque ann�e de 4,5�%, soit 22,5 % sur 5 ans", explicite-t-elle "150 millions d'euros, c'est donc la somme valeur 2012".

Je trouve cela �tonnant que des personnalit�s aussi �minentes et aussi comp�tentes dans notre Conseil �valuent � 150 millions et que l'on nous mette un avenant � 119 millions.

Alors comme je fais du droit de temps en temps, je me dis qu'il doit y avoir une raison. Quelle raison ? En r�alit�, l'�valuation est faite sur un co�t 2006. On sait tr�s bien que si chantier il y a, il sera en 2012, comme le dit tr�s bien Mme SCHNEIDER. Vous voyez que j'ai des lettres et que je lis des gens importants. Elle dit que cela va augmenter de 22,5 %. Vous ne le prenez pas, mais pourquoi ?

Parce qu?en r�alit�, le chiffre de 150 millions est un chiffre extr�mement g�nant. Il est g�nant au regard de la loi que Lionel JOSPIN - vous voyez que j?ai vraiment des r�f�rences - a fait voter le 27 f�vrier 2002 lors de son passage � Matignon. La loi 2002-276 relative � la d�mocratie de proximit� estime qu'� 150 millions, on est oblig� de convoquer la Commission nationale du d�bat public : that?s the question !

Et pourquoi ne veut-on pas convoquer la Commission du d�bat public ? C'est cela la vraie question. Vous nous pr�sentez un avenant sous-�valu� pour �viter le d�bat public.

Mais qu'est-ce que l'on a � cacher dans le d�bat public ? Pourquoi est-ce que vous voulez �vacuer le d�bat public � 150 millions, quitte � am�liorer des chiffres � la baisse pour ne pas �tre dans la fourchette. Vous comprendrez que l?on ne peut pas accepter cette m�thode sans pour autant discuter sur le fond, avec lequel nous ne sommes pas d'accord.

C'est la raison pour laquelle vous vous plaignez d'un imbroglio juridico-politique. Mais, bien s�r, vous nous invitez � faire du droit et je vais vous l'expliquer. Le droit, c?est que vous allez �tre oblig�s de faire une enqu�te publique. Bien entendu, on va attaquer l'enqu�te publique devant le Tribunal administratif car vous avez sous-�valu� l'amendement.

Et m�me si vous r��valuez l'avenant, on attaquera aussi devant le Tribunal administratif car vous avez oubli� de passer devant la Commission nationale du d�bat public.

Mes chers coll�gues, sur une telle affaire, je vous le dis tout net : vous �tes mal embarqu�s et c'est votre probl�me, mais n'essayez pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce ne sera jamais 119 millions car vous n'�valuez m�me pas dans le co�t de ce que nous allons �tre oblig�s de faire � Charl�ty et � Auteuil en compensation, ainsi que tous les travaux annexes qui montent � pr�s de 40 millions suppl�mentaires, c'est-�-dire que vraisemblablement, aujourd'hui, l'affaire Jean-Bouin co�te 190 millions bon poids.

Alors, nous sommes loin des 119 millions et tout cela? C'est probable? Et nous sommes bien loin des �valuations a minima dans une p�riode o� l'on voit bien quand m�me que les Parisiens ont d'autres soucis en t�te, dans une p�riode o� le sport professionnel lui-m�me commence � �tre attaqu� par les taux exorbitants ; comme vous l'avez vu, une campagne se d�clenche sur le football.

Je vous dis que vous �tes mal embarqu�s, mais soyez embarqu� mal, mais au moins soyez embarqu�s clairs. Et je voudrais que les Parisiens puissent juger en toute r�f�rence des vrais chiffres du stade Jean-Bouin.

C'est la raison pour laquelle, mes chers coll�gues, nous ne pouvons pas accepter que les chiffres soient syst�matiquement minor�s pour �chapper � la Commission nationale du d�bat public.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Pour apporter les �l�ments de clarification souhait�s, M. Jean VUILLERMOZ a la parole.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Cela fait plusieurs fois que nous nous expliquons avec M. GOASGUEN, avec Mme SACHS, que ce soit ici ou ailleurs, dans d'autres tribunes, mais le r�el est t�tu.

Le prix du stade, le co�t du stade estim� aujourd'hui �tait de 78,9 millions d'euros. Il passe � 83,5 millions d?euros.

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. Il a baiss� : c'est incroyable !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, rapporteur. - Non, il n?a pas baiss�, il a l�g�rement augment�. Cela est d� pour une grande part aux am�nagements qui vont �tre faits, mais ce n'est pas un probl�me. Vous le savez tr�s bien car vous m�langez tout. On entend des chiffres qui sont �videmment excessifs.

190 millions, 200 millions, j'ai entendu 300 millions. Le probl�me n'est pas l�.

Le probl�me est que l'on fait un stade car il y a besoin d'avoir un stade pour l'�quipe du Stade Fran�ais de rugby, qui est cinq fois championne de France et deux fois finaliste de la coupe d'Europe, qu'il n'y a aucun autre club de ce type ayant un stade aussi moche, et c?est � Paris que cela se fait : j'ai honte de ce stade.

Quand le Stade Fran�ais fait un match international et que l'on voit cela � la t�l�vision, ce n'est pas une bonne chose pour Paris. Donc, il faut changer, il faut reconstruire le stade, et comme l?a dit Mme SACHS, cette d�lib�ration a �t� vot�e en 2007, elle a �t� approuv�e et maintenant, je r�alise la d�lib�ration qui a �t� vot�e.

Il est clair que 83 millions pour un stade de 20.000 places, ce n'est pas beaucoup si on regarde tout ce qui a �t� fait en France de ce type, notamment le stade de Montpellier, qui a co�t� 63,5 millions. Je vous rappelle qu'il n'y a aucun club de rugby aujourd'hui en capacit� de financer son stade, et donc il est n�cessaire que la Ville, que le public s'engage pour r�aliser ce stade. Donc, voil� !

Le probl�me n'est pos� que l�. A partir de l�, vous en rajoutez parce qu'�videmment, il y a dans le prix que vous �noncez un parking d'environ 500 places et 9.000 m�tres carr�s de surface commerciale.

C'est ce qui nous porte aujourd'hui � 119 millions d'euros, et l�, il faut le dire, mais c'est comme cela que partout les choses se passent : c'est en valeur 2006, �videmment. On ne peut pas traiter des valeurs de 2012.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Monsieur GOASGUEN, laissez parler M. VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, rapporteur. - Il y a forc�ment des estimations qui se font � partir de l?estimation de 2006. Ce sont donc ces valeurs qu'il faut prendre en compte.

Apr�s, vous pouvez rajouter tous ce que vous voulez. Il n'emp�che que ces valeurs sont de 119 millions, et pour le stade en lui-m�me 83,5 millions d'euros. Il faut �tre clair : l'estimation qui est faite est une estimation qui est juste, et quand on regarde le prix du stade, il n'est pas cher par rapport � n'importe quel autre stade qui a �t� fait dans ce pays.

D?autant que le stade sera un tr�s bel �difice et qu'il valorisera - et je ne comprends pas pourquoi, Monsieur GOASGUEN, vous vous battez autant - forc�ment cette partie du 16e arrondissement. Je ne vais pas en rajouter.

Je pense qu'il y a l� une bataille politique qui s'organise. Monsieur GOASGUEN, vous avez un beau cheval de bataille. Vous envisagez de d�poser des recours. Nous sommes dans un pays de droit et il y a le droit de d�poser des recours : nous verrons bien si ces recours mettent en �chec ou portent un coup et retardent la r�alisation de ce stade.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je suis saisi de deux demandes d'explication de vote.

Sylvain GAREL d'abord, et Liliane CAPELLE ensuite.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Maire.

Ecoutez, ce d�bat m'attriste un peu car � �couter les arguments du Nouveau Centre, on en viendrait presque � �tre pour le stade, et � �couter les arguments donn�s en d�fense par l'adjoint au Maire, on se sent confirm� notre opposition � ce projet.

En effet, pour d�fendre ce projet, lorsqu?on nous rajoute qu'il y aura 500 places de parking, 9.000 m�tres carr�s de surface commerciale? Si vous pensez que c'est cela qui va nous faire accepter de d�penser plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de millions pour construire un stade dont l'immense majorit� des Parisiens n?a que faire, je trouve que ce ne sont vraiment pas des arguments qui portent, et nous maintenons le fait que nous sommes totalement oppos�s � la construction de ce stade, surtout en p�riode de crise �conomique, o� il y a d'autres priorit�s.

On nous dit de faire des efforts partout pour essayer de faire des �conomies, et l�, on pourrait en faire d'un seul co�t plusieurs dizaines de millions.

J?invite vraiment notre majorit� � revoir sa position sur ce dossier.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame CAPELLE, vous avez la parole.

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Tr�s bri�vement, j'ai bien entendu ce qu?a dit Mme SACHS sur le cofinancement public/priv� mais elle se rappelle dans quelle p�riode nous nous trouvons ?

Ce n'est pas l'alpha et l'om�ga !

Ce n'est pas du rugby mais c'est du football. Je voudrais donner deux exemples.

L'Olympic Lyonnais qui a �t� cot� en bourse, donc qui est entr� en bourse � 24 euros et qui est aujourd'hui � 7,70 euros, si c'est cela le financement que vous voulez pour un stade de rugby, moi, je cherche vraiment o� est l'int�r�t !

Un autre exemple, plus loin, puisqu'on en est � l'Europe : Chelsea.

Abramovic a perdu 3 milliards. Comme il a perdu 3 milliards, il vend tout : le stade, les joueurs, le bain et l'eau du bain, le b�b� avec, tout !

Rien du tout aux contribuables !

Je veux, avec mon groupe et avec la majorit� de Paris, des �lus parisiens, nous voulons un stade pour le rugby. Arr�tez de focaliser : c'est un stade pour le rugby.

Et en p�riode de crise, justement, il y a deux axes qui sont fort importants, savez-vous : c'est la culture et le sport.

La culture et le sport !

M. Sylvain GAREL. - Le pain et les jeux !

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - La culture et le sport !

Et le rugby, en particulier, en fait partie.

Un intervenant. - Il est d�cha�n� !

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - Il ne me fera pas taire�!

Je ne comprends pas cette volont� de mettre du priv� l� o�, pour une fois, effectivement la force publique peut intervenir pour p�renniser une action, p�renniser un stade, p�renniser une �quipe � laquelle nous devons de bons moments et avec laquelle nous aurons encore de bons moments � partager. Le meilleur rest � venir.

Alors, vous dites "enqu�te publique". Bien s�r, faites ! Il y aura une enqu�te publique et puis, on verra bien ce qui sera d�cid�.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame CAPELLE, vous avez �puis� votre minute, je suis d�sol�.

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - Tant pis.

Oui, je suis passionn�e !

J'aime le sport en g�n�ral, le rugby en particulier. Et quand je disais qu?en p�riode de crise? je rappelle : la victoire hier du handball, cela a dr�lement soud� tout le monde.

Voil� pourquoi j'aime le sport.

Merci.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci pour cette explication de vote.

Si je puis me permettre une remarque, puisque les deux groupes Centres et Ind�pendants et U.M.P.P.A., ont interrog� l?Ex�cutif en question d'actualit� sur le soutien � l'�conomie en p�riode de crise, on peut aussi consid�rer que c'est un investissement public et que c'est au service de la relance parisienne.

M. Jean VUILLERMOZ a la parole.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, rapporteur. - C'est effectivement un argument suppl�mentaire.

Je voulais simplement dire au pr�sident du groupe "Les Verts" que les places de parking et les surfaces commerciales existaient d�s le d�but et qu?il me semble que le groupe "Les Verts" avait vot� d�s le d�but ce projet.

M. Sylvain GAREL. - Moi, jamais !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, je propose que nous passions aux op�rations de vote. Je me doute que nous aurons d?autres occasions de poursuivre ce d�bat passionnant et passionn�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 105.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPA 105).

Février 2009
Débat
Conseil municipal
retour Retour