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37 - 2003, DLH 296 - Réalisation par la S.A. d'H.L.M. "Sageco" d'un programme comprenant la réhabilitation de 50 logements locatifs à usage social, situé 10-12, rue Saint-Gilles (3e). - Garantie d'emprunt de la Ville de Paris. - Participation financière de la Ville de Paris. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la S.A. d'H.L.M. "Sageco" une convention relative au versement de cette participation et aux droits de réservation.Voeu déposé par M. Yves CONTASSOT après refus d'acceptation du vœu déposé au nom de la mairie du 3e arrondissement relatif au programme de réhabilitation situé 10-12, rue Saint-Gilles


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DLH 296 concernant la r�alisation par la S.A. d'H.L.M. "Sageco" d'un programme comprenant la r�habilitation de 50 logements locatifs � usage social, situ� 10-12, rue Saint-Gilles (3e).
La parole est � M. BOHBOT.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Nous sommes inquiets des conditions dans lesquelles se d�veloppe cette op�ration de r�habilitation de l'ensemble immobilier situ� du 10 au 14, rue Saint-Gilles � Paris 3e arrondissement et qui abrite des familles relog�es dans le cadre du code d'urgence en 1995, mais ces habitants sont install�s depuis longtemps.
La cour de Venise a �t� rachet�e le 27 avril 2001 par la "Sageco" et la soci�t� "Alliance immobili�re" qui va r�aliser 50 logements � usage social et mixte.
Les travaux devraient d�marrer au cours du premier semestre 2004 et durer dix-huit mois.
Dans ce projet de d�lib�ration, la Ville de Paris attend sa garantie pour deux emprunts, accorde une subvention de 2,5 millions d'euros, tout cela en �change de droits de r�servation pour seulement vingt-quatre logements.
Ce qui nous inqui�te, Monsieur le Maire, c'est le devenir des occupants actuels qui n'ont aucune assurance d'obtenir, apr�s les travaux, un relogement dans les appartements qu'ils occupent et, pour certains, depuis des dizaines d'ann�es.
Certains sont m�me incit�s � accepter rapidement les propositions de relogement dans des arrondissements p�riph�riques. J'ai re�u encore aujourd'hui un couple de retrait�s qui sont envoy�s dans le 14e arrondissement sans aucune promesse de relogement � la rue Saint-Gilles.
La convention de relogement sign�e le 4 avril 2002 entre la Ville de Paris, l'Etat et les deux propri�taires a �t� si mal pr�par�e qu'elle ne pr�voit rien pour le relogement des actuels locataires dans les appartements d�finitifs de la cour de Venise. Il faudrait que la Ville de Paris qui est tr�s pr�sente dans ce dossier � travers son financement et ses garanties d'emprunt prot�ge les occupants qui n'ont pas encore c�d� devant les pressions et les assure d'un relogement apr�s travaux dans la cour de Venise.
Voil� ce que je vous demande, Monsieur le Maire.
Je vous demande �galement de nous dire quelles sont les activit�s pr�vues � l'int�rieur des petits b�timents situ�s dans la cour de Venise.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. AIDENBAUM.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Vous avez d�j� pos� la m�me question en Conseil d'arrondissement. Je serai plus bref, mais je vous ferai la m�me r�ponse pour vous dire que vous n'avez pas lu cette convention et si vous l'avez lue, soyez au moins honn�te dans la lecture, dans la mesure o� il est tout � fait pr�cis� dans cette convention que les gens qui habitent actuellement dans cet �lot auraient une priorit� de relogement. C'est �crit en toutes lettres.
Par ailleurs, vous avez parl� de 50 logements. Ce sont 50 logements pour "Alliance" plus 22 logements pour la "Sageco". Il s'agit donc de 72 logements pr�vus � cet endroit.
Voil� tout simplement ce que je voulais vous dire. Vous r�p�tez la m�me chose or, vous savez bien que la Ville de Paris, notamment, Monsieur MANO, - et vous pourriez vous adresser plus directement au Pr�fet qui est en retard sur les relogements puisque les travaux devraient d�buter normalement d�but 2004 -, que la Ville de Paris a fait des efforts tr�s importants pour reloger un certain nombre de familles. Il reste environ aujourd'hui neuf ou dix familles � reloger sur le contingent de la Pr�fecture.
Donc, Monsieur BOHBOT, je vous demande de bien vouloir intervenir. Peut-�tre avez-vous plus de possibilit�s que nous dans ce domaine pour faire en sorte que les travaux puissent d�marrer le plus rapidement possible, afin de pouvoir reloger le plus rapidement possible tous ceux qui d�sireraient revenir aux 10, 12 et 14, rue Saint-Gilles.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. CONTASSOT a d�pos� un v?u au nom des �lus du 3e, si j'ai bien compris. Je vous donne la parole.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Je n'ai pas compris pourquoi la Commission refusait d'enregistrer un v?u vot� par le Conseil d'arrondissement. Il y a vraiment un probl�me de m�thode car j'ai �t� oblig� de le d�poser � titre personnel. Il �tait refus� car il venait du Conseil d'arrondissement.
Depuis des ann�es, on voit des financements, des cofinancements... avec l'Etat, avec le 1 % patronal.
Un jour, il faudra avoir un vrai d�bat. Le 1 % patronal, on le sait, permet de reloger quantit� de gens qui ne sont pas inscrits dans les fichiers de demandeurs de logement.
Il faut qu'on arrive � tordre le cou � ces m�thodes qui �vincent de l'acc�s au logement social des familles r�guli�rement inscrites depuis des ann�es. Tant que nous n'aurons pas cette clarification sur le 1 % patronal, nous continuerons � dire qu'il ne faut pas accepter ce type de financement. C'est le sens du v?u. Nous voulons que ces logements sociaux b�n�ficient � des familles r�ellement inscrites � Paris comme demandeurs de logement.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. MANO a la parole.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Je pense, Monsieur CONTASSOT, qu'il faudrait que nous ayons une discussion sur l'utilisation du 0,45 % patronal pour le logement social.
Les partenaires sociaux ont des responsabilit�s extr�mement importantes pour l'utilisation des fonds du 0,45 %. Dans les organismes collecteurs du 1 % patronal, il y a une vocation particuli�re qui est de loger des salari�s et je pense que le r�le de la Ville de Paris est aussi d'accueillir des personnes qui travaillent y compris � travers le 0,45 % patronal. Ils ont de par la loi, forc�ment, un num�ro d'inscription. Je peux vous d�montrer que oui.
Le 1 % patronal fait des r�servations dans tous les arrondissements de Paris et je dois vous dire qu'il n'est pas toujours facile d'obtenir des r�servations dans l'Est de Paris. Je pense qu'il est de bonne politique de r�partir la r�servation sur l'ensemble du territoire parisien et, en cela, je ne peux pas suivre le v?u de M. CONTASSOT.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Je ne suis pas convaincu par M. MANO.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Si j'ai bien compris votre demande, il faut que les b�n�ficiaires du 1 % logement soient des demandeurs de logement.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, rapporteur. - Je pense que M. CONTASSOT a une exp�rience personnelle dans son entreprise. Les partenaires sociaux dont il fait partie au sein de son entreprise ne vont peut �tre pas au bout de la d�marche.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Cela fait huit ans que je m'occupe du logement dans mon arrondissement...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le v?u est repouss�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 296.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DLH 296).

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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