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126 - QOC 2003-795 Question de M. Pierre AIDENBAUM et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Préfet de police relative au désengagement de la Préfecture de police en matière de surveillance des points-école


Libell� de la question :
"Jusqu'� pr�sent, la surveillance des points-�cole (passages pi�tons situ�s � proximit� d'�tablissements scolaires) �tait assur�e par les agents de la Pr�fecture de police de Paris.
Cette pr�sence rassurait les enfants et les parents, tant pour ce qui est de la travers�e des rues qu'au plan plus g�n�ral de la s�curit�.
Il est pr�vu que la Pr�fecture de police se d�sengage tr�s prochainement de cette surveillance des points-�cole.
Cette d�cision est fortement regrettable car le remplacement des membres de la Pr�fecture de police par des agents de la Ville de Paris, moins bien form�s � ces t�ches et moins exp�riment�s, ne semble pas pouvoir susciter le m�me sentiment de confiance chez les enfants et les parents.
C'est pourquoi, M. Pierre AIDENBAUM et les membres du groupe socialiste et radical de gauche souhaiteraient que dans la nouvelle organisation pr�vue pour la surveillance des points-�cole, une pr�sence des repr�sentants de la Pr�fecture de police puisse subsister et souhaiteraient conna�tre les intentions de M. le Pr�fet de police � ce sujet."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Les effectifs policiers ont pour mission premi�re de lutter contre la d�linquance.
Sur 383 points tenus en moyenne quotidiennement pour le mois de septembre 2003 contre 355 l'an pass�, 217 l'�taient par des A.L.M.S. et 141 par des fonctionnaires relevant de la Pr�fecture de police.
Il convient toutefois d'indiquer que cette r�partition ne concerne que les matin�es et les d�buts d'apr�s-midi. En effet, les effectifs de police relaient le personnel municipal en fin d'apr�s-midi, en fonction de la disponibilit� des effectifs.
En outre, je tiens � pr�ciser que les services de police locaux restent pr�sents sur les points d'�coles dans un objectif de s�curisation de l'environnement scolaire, mission qui ne saurait �tre assur�e par d'autres personnels. Cette s�curisation consiste � r�primer des actes de d�linquance et � pr�venir des comportements d�lictueux tels la vente de stup�fiants ou le racket.
Cette action a permis le recul de plus de 10 % des ph�nom�nes de violences scolaires recens�s � Paris en 2002-2003 et l'interpellation de 103 personnes."

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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