Libell� de la question :
"Certains cyclistes se plaignent de la cohabitation de fait dans les couloirs dits prot�g�s avec des deux roues motoris�es qui roulent vite et leur font peur.
La question du diff�rentiel de vitesse des diff�rents utilisateurs de ces couloirs les p�nalise aussi par rapport aux taxis qui peuvent rouler vite si les couloirs sont vides de bus ce qui arrive aussi fr�quemment sur certains axes.
Mme Laurence DOUVIN et les membres du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre les mesures que M. le Maire de Paris pense prendre en faveur de leur s�curit�."
R�ponse (M. Denis BAUPIN, adjoint) :
"La vitesse excessive des v�hicules motoris�s en ville est source de nombreuses nuisances et surtout d'aggravation de nombreux accidents en particulier parmi les plus vuln�rables (pi�tons, cyclistes, motocyclistes).
C'est pourquoi, il est important de diminuer les vitesses pratiqu�es pour lutter contre l'ins�curit� routi�re. A ce titre, les am�nagements r�alis�s par la Mairie de Paris visant � redistribuer l'espace public permettent de r�duire les largeurs des chauss�es circul�es et d'abaisser la vitesse des v�hicules notamment la nuit.
D'autres actions sur l'exploitation des feux tricolores viendront compl�ter cette d�marche dans ce but.
Pour renforcer la s�curit� des cyclistes, il est important de cr�er partout o� cela est possible des pistes cyclables prot�g�es de la circulation automobiles (par exemple : piste le long du trottoir, s�parateur de 70 centim�tres et reconstitution du stationnement). C'est bien ce qui est pr�vu avec le programme d'am�nagement pour les v�los en cours de mise en ?uvre � Paris actuellement dans le cadre du Sch�ma arr�t� au d�but d'ann�e 2003.
En ce qui concerne les couloirs bus, leur protection et leur �largissement � 4,50 m�tres permet le d�passement des cyclistes par les autres v�hicules autoris�s en laissant un espace de 1 m�tre comme le fixe le Code de la Route.
Afin de s�curiser encore davantage le d�placement des cyclistes des actions de formation des chauffeurs de bus ont �t� r�alis�es par la R.A.T.P. Une telle d�marche pourrait �tre entreprise par les organisations professionnelles ou associations des chauffeurs de taxis. Une sensibilisation est d�j� en cours par les responsables de ces organismes. Cela est rappel� lors des commissions extra municipales des d�placements."