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167 - 2003, DVD 121 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour les travaux d'entretien, de grosses réparations et d'extension, des armoires de détection du boulevard périphérique et des équipements de vidéo surveillance


M. Alain LHOSTIS, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 121 autorisant M. le Maire de Paris � signer un march� sur appel d'offres pour des travaux d'entretien, de grosses r�parations et d'extension des armoires de d�tection du boulevard p�riph�rique et des �quipements de vid�o surveillance.
La parole est � Mme Laurence DOUVIN.
Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.
J'interviendrai sur les DVD 121 et DVD 122 en m�me temps et sur trois points pr�cis.
Premier point, le syst�me d'information parisien qui est relatif � l'�tat du trafic et qui a �t� mis au point sur la derni�re mandature a �t� depuis longtemps l'objet de l'admiration de nombreuses villes �trang�res dont les d�l�gations se sont succ�d�es au PC Lut�ce et au PC Berliet.
(M. Christophe CARESCHE, adjoint, remplace M. Alain LHOSTIS, adjoint, au fauteuil de la pr�sidence).
Sur le boulevard p�riph�rique, nous avons des panneaux � messages variables qui apportent aux usagers une information pr�cieuse et fiable sur les temps de parcours relatifs � leurs d�placements. Il est donc �vident que ces �quipements doivent �tre en permanence � leur niveau de performance maximum.
Monsieur le Maire, puis-je avoir un peu d'attention ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons vous �couter dans le silence.
Mme Laurence DOUVIN. - Merci beaucoup.
J'aimerais que nous allions plus loin. Comme vous avez souhait� rendre les conditions de circulation dissuasives � Paris, il y a de nouveaux besoins. Alors, allez jusqu'au bout de votre logique, installez davantage de panneaux � l'entr�e et aux d�bouch�s d'autoroutes et sur le boulevard p�riph�rique.
Second point, vous �voquez dans ce projet de d�lib�ration les �quipements de surveillance dans les passages souterrains et les tunnels, pour la s�curit�. Puisque les sections couvertes du boulevard p�riph�rique vont se multiplier, ce qui est une bonne chose, les tron�ons couverts vont s'allonger. Certaines associations s'inqui�tent des cons�quences de ces allongements par rapport � la s�curit� dans les tunnels.
Pouvez-vous nous donner les �l�ments n�cessaires � les rassurer ?
Troisi�me point, � un moment o� les enqu�tes du S.T.I.F. font appara�tre une d�saffection importante des Franciliens par rapport � l'usage des transports collectifs, quelle �volution du trafic automobile constatez-vous � l'entr�e de Paris � l'aide des boucles de d�tection des capteurs qui sont install�s sous la chauss�e et quels chiffres pouvez-vous nous fournir ?
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Vous allez me donner l'occasion de r�pondre une nouvelle fois au "Parisien" ; j'ai r�pondu � l'article d'hier, cela me donnera l'occasion de r�pondre � l'article d'aujourd'hui.
Avant, je voudrais vous indiquer que le march� dont il est question dans ce projet de d�lib�ration permet l'entretien des 205 cam�ras du boulevard p�riph�rique et de Paris intra muros. J'ai bien entendu vos suggestions en ce qui concerne l'am�lioration de l'information � la sortie de l'autoroute en territoire parisien et sur le boulevard p�riph�rique. C'est une suggestion int�ressante que j'ai demand�e au service de la voirie d'�tudier. Je n'ai pas de r�ponse � vous apporter pour l'instant.
En ce qui concerne la s�curit� des tunnels, suite aux accidents tel que celui du Mont Blanc, la l�gislation a �t� tr�s fortement renforc�e. Nous travaillons aujourd'hui au niveau des services de la Ville pour faire en sorte que cette l�gislation soit respect�e sur l'ensemble des tunnels parisiens.
En ce qui concerne les couvertures de p�riph�rique, nous allons avoir une difficult� compl�mentaire : non seulement nous devrons respecter la nouvelle r�glementation en mati�re de s�curit� une fois la couverture r�alis�e, mais aussi pendant les travaux, alors que ces travaux se feront � circulation constante. Ce sera le premier tunnel r�alis� en France - avec circulation maintenue pendant le chantier - o� nous devrons appliquer les normes de s�curit�.
Aujourd'hui, nous ne connaissons pas encore totalement les cons�quences que cela peut avoir sur le chantier de couverture du boulevard p�riph�rique, et notamment sur les d�lais.
En ce qui concerne les chiffres avanc�s par "Le Parisien", dans son article d'hier, j'y ai r�pondu en s�ance. Un communiqu� de presse du Syndicat des Transports d'Ile-de-France a r�pondu, hier, dans la journ�e, pour d�montrer � quel point les chiffres pr�sent�s �t� erron�s. "Le Parisien" a publi� un nouvel article o�, l� encore, les informations sont erron�es, puisqu'on nous annonce une diminution du nombre d'usagers des transports collectifs courant de l'ann�e 2003. Sauf que ces chiffres concernent le deuxi�me trimestre 2003. Ce qui change tout, parce que, au deuxi�me trimestre 2003 nous avions un mouvement social. Pendant qu'il n'y avait pas de transports collectifs du fait des gr�ves, il y avait �videmment moins d'usagers.
Dans les conditions actuelles, et comme je l'ai indiqu� hier, nous n'avons pas d'�l�ments indiquant une diminution de l'utilisation des transports collectifs en dehors des p�riodes de gr�ve.
Pour ce qui est de la circulation automobile, comme j'ai eu l'occasion de l'indiquer � notre Conseil et � plusieurs reprises, nous notons une diminution de 3 % de la circulation automobile chaque ann�e depuis de d�but de cette mandature. Nous en sommes, depuis le mois d'avril 2001, � une diminution de 7 % de la circulation automobile dans Paris.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 121.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 121).

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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