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184 - Voeu déposé par Mme Catherine GÉGOUT, M. Jean VUILLERMOZ et les membres du groupe communiste sur les places d'hébergement d'urgence des centres "Curial" et "Fonck"


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u n� 41 qui ne se rattache � aucun projet de d�lib�ration. Ce v?u concerne les centres d'h�bergement d'urgence des centres "Curial" et "Fonck".
Mme G�GOUT a la parole.
Mme Catherine G�GOUT. - Les centres "Curial" et "Fonck" du C.A.S.-V.P. totalisent 110 lits d'h�bergement d'urgence. Ils ont �t� pris en charge de fa�on volontariste par la Ville toute l'ann�e, l'Etat n'intervenant qu'en hiver. Ces centres vont tous les deux fermer, je r�sume, fin mars pour des raisons d'am�nagement, c'�tait d'ailleurs des centres provisoires. Tout en ayant parfaitement conscience que l'Etat devrait prendre ses responsabilit�s vis-�-vis de l'h�bergement d'urgence puisque c'est dans son domaine, je demande que la Ville puisse continuer cet effort volontariste, c'est-�-dire en trouvant ailleurs 110 places g�r�es ou non par le C.A.S.-V.P., cela n'a pas d'importance, mais ouvertes toute l'ann�e m�me si l'Etat ne finance que l'hiver.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame STIEVENARD, vous avez la parole.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - Il y a d�j� eu plusieurs questions sur les centres "Curial" et "Fonck". Je me propose prochainement d'arriver � vous produire un tableau sur l'�volution des places d'accueil d'urgence dans Paris, la mani�re dont elles ont �volu� depuis 2001, les projets existants sur ce plan, sachant que nous avons une politique active de recherche de locaux pour offrir des places suppl�mentaires en urgence, en C.H.R.S. et en r�sidences sociales. D'ores et d�j�, il y a davantage de places offertes qu'il n'y en avait � notre arriv�e, et ceci se poursuivra de fa�on dynamique.
Pour autant, j'indique qu'il est difficile de faire co�ncider les calendriers de l'ensemble des op�rations. J'ajoute que, comme l'a indiqu� Mme G�GOUT, la prise en charge de l'urgence sociale rel�ve de la comp�tence de l'Etat. Or, nous avons besoin d'engagements pr�cis de la part de l'Etat sur ce plan. Par ailleurs, si l'on observe ce qui se passe dans les d�partements alentour et � Paris, nous offrons aujourd'hui dans la Capitale environ une place d'urgence pour 500 habitants, rapport�e � l'ensemble de la population, l� o� les autres d�partements offrent au mieux une place pour 2.200 habitants, voire davantage. La volont� du r��quilibrage r�gional et national se fait h�las attendre.
J'ai propos� � Mme G�GOUT un v?u qui modifie le sien, mais qui en reprend tout � fait l'esprit en terme de remplacement des places ferm�es des centres "Curial" et "Fonck", sous la r�serve de la continuit� des financements de l'Etat, sachant que ces places pourraient �tre g�r�es par une ou plusieurs associations. En effet, j'ai indiqu� sur la p�riode 2004-2007, parce que nous ne pouvons pas faire co�ncider date � date ces op�rations. Sachez cependant que l'offre a beaucoup progress� depuis notre arriv�e aux responsabilit�s et que nous finan�ons �norm�ment de choses, aussi bien sur le terrain de l'urgence que sur celui de la r�insertion.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Le v?u 41 bis vous convient-il, Madame G�GOUT ?
Mme Catherine G�GOUT. - Je vous remercie de l'attention que vous portez � ce v?u. Bien entendu, je suis tout � fait d'accord que c'est dans un sch�ma r�gional que l'on pourra avancer un tant soit peu sur ce grave probl�me, simplement, je pense aux 110 personnes qui n'auront pas de place pendant le reste de l'ann�e et je trouve qu'il faudrait mettre les bouch�es doubles au moins pour cet aspect-l�. L'hiver est encore un autre probl�me.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u de substitution.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le voeu est adopt�. (2003, V. 180).

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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