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169 - Voeu déposé par le groupe communiste relatif au soutien à l'organisation de la Périféerique


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du voeu relatif au soutien de l'organisation de la "P�rif�erique" qui a �t� d�pos� par le groupe communiste.
Madame MEYNAUD, vous avez la parole.
Mme Sophie MEYNAUD. - Merci, Monsieur le Maire.
Ce v?u, c'est d'abord le souhait d'exprimer notre adh�sion � un d�fi, � une initiative originale. Cette ann�e, nous avons f�t� les trente ans du boulevard p�riph�rique et force est de constater : voil� un espace de voirie qui encercle Paris, qui voit passer quotidiennement des dizaines de milliers de personnes et que n'a jamais, absolument jamais, �t� ouvert � d'autres que les automobilistes.
Aussi, j'ai envie de dire : ayons l'audace de soutenir toutes les formes de cr�ativit�, notamment sur cet espace qui en a si peu b�n�fici�. L'Association de la P�rif�erique propose d'ouvrir enti�rement aux pi�tons, pendant une journ�e de week-end, le boulevard p�riph�rique pour y organiser une grande f�te populaire du sport et de l'environnement.
A cette occasion, un d�fi sportif permettrait � chacun de parcourir les 35 kilom�tres � pied en "roller" ou en v�lo.
Je le crois, la P�rif�erique peut �tre un �v�nement marquant la volont� de Paris de mettre en ?uvre les orientations du Plan de d�placements de Paris et � nouer des liens forts de coop�ration avec les communes voisines.
La P�rif�erique pourrait �tre aussi un �v�nement majeur de soutien � la candidature de Paris aux Jeux olympiques. C'est ce que propose l'Association qui porte ce projet ambitieux.
Cette initiative, par son caract�re exceptionnel, permettrait de promouvoir l'image d'un Paris ouvert, dynamique, convivial, populaire et solidaire.
C'est pourquoi les �lus du groupe communiste proposent � notre Conseil de soutenir la demande de l'association "La P�rif�erique" d'ouvrir le boulevard p�riph�rique pendant une journ�e aux pi�tons afin que s'y d�roule une f�te sportive et populaire.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN... Vous ne vous �tes pas inscrit ? Si ? Je ne vous ai pas sur la liste.
Je vous donne la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Je voudrais simplement dire � Mme MEYNAUD que je partage largement l'attitude ouverte qu'elle a exprim�e par rapport � cette initiative sympathique. R�cup�rer cet espace qui est aujourd'hui largement consacr� � l'automobile et dont les nuisances sont bien connues, appara�t � maints �gards symbolique. Je donnerai donc un avis favorable � l'adoption de ce voeu pour que nous demandions conjointement au Pr�fet de police de r�examiner sa position en ce qui concerne l'ouverture du p�riph�rique � cette f�te sportive et populaire.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame Brigitte KUSTER, vous avez la parole.
Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Monsieur le Maire.
Je me r�jouis des propos que vient de tenir M. BAUPIN qui ne sont pas exactement les m�mes que ceux qu'il a tenus en commission.
Concernant le groupe U.M.P., je tiens � vous signaler que nous trouvons cette id�e particuli�rement s�duisante. L'id�e consistant � fermer au trafic automobile, pendant une journ�e ou une demi-journ�e, le boulevard p�riph�rique est, en effet, symbolique, mais outre le symbole qui consiste � livrer aux circulations douces, aux sports et � la d�tente l'un des axes les plus charg�s et les plus pollu�s d'Ile-de-France, la r�alisation d'un tel �v�nement, son retentissement m�diatique certain, la veille de la d�cision du CIO sur le choix de la ville qui organisera les Jeux olympiques de 2012, pourrait �tre le signe patent de l'engagement des Franciliens pour l'organisation de cette manifestation plan�taire.
Nous voterons donc ce v?u pour marquer l'int�r�t de Paris pour cette id�e tout en insistant particuli�rement sur la n�cessit� d'une concertation, d'une volont� partag�e et d'une co-organisation avec les autres communes d'Ile-de-France concern�es. Une �tude pr�cise sur la faisabilit� et les modalit�s de financement de cette manifestation devra �galement �tre entreprise avant toute d�cision d�finitive.
La P�rif�erique ne doit pas �tre le symbole du splendide isolement de Paris mais l'occasion de partager avec les communes limitrophes un instant de communion sportive et festive.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce voeu qui rencontre manifestement beaucoup d'adh�sion.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le v?u est adopt�. (2003, V. 172).

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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