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181 - Voeu déposé par Mme Catherine GÉGOUT et les membres du groupe communiste sur l'accueil de jour des sans abri âgés de plus de 50 ans.Voeu déposé par l'Exécutif sur l'accueil de jour des sans abris âgés de plus de 50 ans


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du voeu r�f�renc� n� 39 dans le fascicule relatif � l'accueil de jour des sans abris �g�s de plus de 50 ans. Il y a aussi un voeu 39 bis qui est d�pos� par l'Ex�cutif.
Madame G�GOUT, vous avez la parole.
Mme Catherine G�GOUT. - Parmi les sans-abri il y a une cat�gorie qui est tr�s � part, ce sont les sans-abri �g�s de plus de 50 ans. Finalement cela correspond � ce qu'on appelait les clochards. C'est une population qui est tr�s diff�rente de l'ensemble des autres sans-abri et qui n'a pas la m�me origine, la m�me culture, etc. Pour ces gens-l�, il faudrait des structures d'h�bergement et d'accueil sp�cifiques. Le Centre d'action sociale protestant, qui est tr�s comp�tent en la mati�re, va pouvoir disposer d'un local � la suite d'un transfert de leur espace solidarit�-insertion. Ce local totalement �quip� va �tre disponible, et la proposition �tait d'en faire un espace solidarit�-insertion sous responsabilit� du Centre d'action sociale protestant d�di� aux personnes de plus de 50 ans.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame STIEVENARD, vous avez la parole.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - Mme STAMBOULI, qui est emp�ch�e, a d�pos� un autre voeu � ce sujet. En effet, il faut que vous sachiez que nous accueillons d'ores et d�j� beaucoup de personnes sans domicile fixe �g�es, dans notre �tablissement de Sarcelles et �galement � Villers-Cotteret, mais aussi dans les �tablissements et maisons de retraite du Centre d'action sociale.
Sur le principe, tous les E.S.I sont faits pour accueillir la population � la rue la plus fragilis�e et notamment les S.D.F de plus de 50 ans. Il est vrai qu'ils ne trouvent pas toujours leur espace en �tant m�lang�s avec les jeunes. Ils n'ont pas les m�mes besoins, ni les m�mes comportements. Il faut donc apporter une r�ponse � cette question dans le cadre de la concertation et de la coordination entre l'ensemble des partenaires des E.S.I. en am�liorant le dispositif pour permettre son ouverture � tous les publics.
C'est dans le cadre de cette coordination que doit �tre approfondie la suggestion faite par Mme G�GOUT. S'agissant des locaux de la rue Santerre du Centre d'action sociale protestant, comme vous l'indiquiez, ils seront lib�r�s au printemps. L'Ex�cutif est favorable au maintien � cette adresse d'un lieu d'accueil de jour, et � une r�flexion sur les personnes qu'il accueillera. Cela suppose, n�anmoins, un financement � 50 % de la part de l'Etat et nous devrons donc engager avec lui les n�gociations n�cessaires. C'est pourquoi Mme STAMBOULI a propos� un voeu ainsi r�dig� : Le Conseil de Paris �met le voeu qu'une r�flexion s'engage avec l'ensemble des E.S.I. parisiens sur l'opportunit� d'un lieu d'accueil de jour sp�cialis�, financ� � parit� par l'Etat, pour le public des sans-abri de plus de 50 ans.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame G�GOUT, vous acceptez le voeu 39 bis ?
Mme Catherine G�GOUT. - Oui, j'accepte le v?u, simplement avec la r�serve qu'il faut �videmment que ce soit assez rapide de mani�re � pouvoir profiter du d�m�nagement. Il est �vident que si la D.D.A.S.S. ne souhaitait pas intervenir, ce que je ne pense pas, mais on ne sait jamais, cela poserait le probl�me diff�remment. Le but n'�tait pas de faire prendre en charge uniquement par la Ville.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - D'accord.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le v?u est adopt�. (2003, V. 181).

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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