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129 - QOC 2003-798 Question de MM. Roger MADEC, François DAGNAUD, Daniel MARCOVITCH, Mmes Gisèle STIEVENARD, Halima JEMNI, Colombe BROSSEL et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris au sujet des conditions de réception des étrangers demandeurs d'asile au centre d'accueil sis 218, rue d'Aubervilliers (19e) et des désagréments occasionnés pour les riverains


Libell� de la question :
"Les conditions de r�ception des �trangers demandeurs d'asile, au centre d'accueil sis 218, rue d'Aubervilliers, sont source de nuisances de plus en plus intol�rables pour les riverains.
Chaque matin, du lundi au vendredi, environ une centaine de personnes attendent derri�re des barri�res dans des conditions inacceptables, par tous les temps, pi�tinant sur un sol couvert de papiers gras, de cannettes, de journaux... Certains y passent la nuit sur des matelas ou des cartons pour �tre les premiers � l'ouverture des guichets.
A d�faut de sanisettes, ils font leurs besoins naturels sous le pont de chemin de fer ou dans les parties communes de la cit� Charles-Hermite o� l'Amicale C.N.L. des locataires est tr�s mobilis�e contre cette d�gradation de l'environnement.
Les r�sidants de cette cit�, qui n'ont pas de commerces de proximit� c�t� 18e, doivent traverser ces immondices pour aller faire leurs courses rue de Crim�e ou au march� Gaston-Tessier.
Par lettre en date du 4 d�cembre 2002, le Chef de cabinet du Pr�fet de police a indiqu� que "des instructions ont �t� donn�es � l'ensemble des fonctionnaires de police pour maintenir une pr�sence constante sur ce quartier et rem�dier � ces inconv�nients". Force est de constater que la situation n'a pas �volu�e pour autant.
MM. Roger MADEC, Fran�ois DAGNAUD, Daniel MARCOVITCH, Mmes Gis�le STIEVENARD, Colombe BROSSEL, Halima JEMNI et les membres du groupe socialiste et radical de gauche souhaitent conna�tre les dispositions concr�tes envisag�es par la Pr�fecture de police (cl�ture adapt�e, installation de sanitaires, renforts en personnels...) pour am�liorer sensiblement et durablement les conditions de fonctionnement de ce centre, � la fois par souci de la dignit� des personnes accueillies et par respect pour des riverains exasp�r�s � juste titre."
R�ponse non parvenue.

Octobre 2003
Débat
Conseil municipal
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